Le marathon de Montréal

Un retour aux sources pour le marathon de Montréal

PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE

Le marathon de Montréal aura de nouveaux organisateurs.

Après presque une décennie aux mains de promoteurs étrangers, le marathon de Montréal revient aux sources. La famille Arsenault, à l’origine de sa fondation en 1979, organisera sa prochaine présentation, prévue en septembre 2021.

Publié le 2 novembre 2020 à 5h00 Un retour aux sources pour le marathon de Montréal | La Presse

Simon DrouinSimon Drouin
La Presse

Échaudée par une dernière édition catastrophique en 2019, marquée par la mort d’un jeune coureur et des problèmes logistiques, la Ville de Montréal a décidé de reprendre le contrôle de l’évènement, annulé cette année en raison de la pandémie de COVID-19.

L’administration municipale en remettra les clés à l’organisation des Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal (GPCQM), présidée par Sébastien Arsenault, a appris La Presse.

Répondant à un appel de propositions lancé le 14 août, Événement GPCQM s’est distingué parmi sept projets d’OBNL québécois, dont le Grand défi Pierre Lavoie, le groupe Gestev et les Courses thématiques, responsables des marathons de Granby et de Longueuil.

« L’équipe des Grands Prix et la famille Arsenault ont déjà démontré leur compétence en termes d’organisation d’évènements », a souligné le conseiller associé Hadrien Parizeau, responsable des dossiers jeunesse, loisirs et sports à la Ville.

Des gens avaient déposé de très bons dossiers de candidature, mais peu avaient organisé des évènements en milieu urbain comme eux.

Hadrien Parizeau, conseiller municipal à la Ville de Montréal

Un comité de quatre personnes, provenant de deux services de la Ville, d’un arrondissement et d’une organisation externe, a étudié les propositions. Sa décision doit être soumise pour approbation à la séance du comité exécutif de mercredi prochain.

Sans viser la stature de marathons majeurs comme Boston, New York ou Chicago, M. Parizeau s’attend à ce que le nouveau promoteur redonne du lustre à une course qui a connu une période faste dans les années 1980.

« On veut que Montréal puisse avoir un marathon digne de la grosseur de la ville », a fait valoir le conseiller, lui-même marathonien.

« Il n’y a pas vraiment de raisons pour que le marathon de Toronto, par exemple, soit à ce point plus gros. Le nombre de coureurs au Québec est stable, mais il a grandi pendant des années. Le marathon de Montréal devrait attirer beaucoup de participants. L’objectif […] est de ramener un marathon où il y a énormément de gens dans la rue qui se réapproprient le domaine public. Avec un volet élite et compétitif aussi. »

Sébastien Arsenault, président du conseil d’administration des GPCQM, accepte ce « grand défi avec beaucoup de fierté ».

Son père, l’ancien présentateur Serge Arsenault, a fondé le Marathon international de Montréal en 1979, contribuant à un essor fulgurant de la discipline dans la décennie suivante. Ce dernier en a assuré l’organisation jusqu’en 1990.

PHOTO ERICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL

Serge Arsenault, fondateur du marathon de Montréal

En 2003, Bernard Arsenault, frère de Serge, a relancé l’épreuve de 42,195 kilomètres dans le cadre du Festival de la santé, atteignant des records de participation en tenant compte de toutes les distances au programme (1, 5, 10 km et demi-marathon). Huit ans plus tard, il en a cédé les rênes au groupe américain Competitor et sa série Rock’n’Roll.

« Je croyais en nos chances », a assuré Sébastien Arsenault, qui comptera sur son père comme « ambassadeur » et sur son oncle comme conseiller.

« Il y avait du subjectif, de l’émotif, il y avait un peu de tout dans les candidatures. Il y avait de grands noms, des gens qui jouissent d’une popularité à tous les niveaux. Mais quand je regardais notre feuille de route… C’est ce qu’on fait, organiser des évènements de masse dans des métropoles. On ne s’est jamais plantés sur rien d’un point de vue organisationnel, financier, échéancier, sécurité. »

« On investit pour le long terme »

La mort de Patrick Neely près de la ligne d’arrivée du demi-marathon, en septembre 2019, a fortement ébranlé l’évènement. Le directeur de course Dominique Piché, affilié au groupe Ironman (qui avait racheté Competitor), a démissionné deux mois plus tard. Un rapport du coroner a révélé plusieurs failles ayant retardé le sauvetage du coureur de 24 ans.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Dominique Piché

« Comme administration, il est important de s’assurer que ça n’arrive pas deux fois », a insisté Hadrien Parizeau. Depuis le début du marathon, la Ville se limitait à accorder un permis d’occupation du domaine public, renouvelable sur une base annuelle. Ce contrat avec les GPCQM est une nouvelle formule.

M. Arsenault et son équipe sont déjà à pied d’œuvre pour la tenue du prochain marathon en septembre 2021, si les conditions sanitaires relatives à la crise de la COVID-19 le permettent.

« Advenant que la situation perdure, la Ville et l’Organisme devront s’entendre, est-il écrit dans le sommaire décisionnel qui doit être adopté mercredi. À cet effet, des clauses sont prévues à la convention. » M. Parizeau a précisé en entrevue que « c’est le promoteur qui prend le risque ».

Les organisateurs des marathons d’Ottawa et de Boston, programmés au printemps, ont déjà annoncé une annulation et un report.

« On investit pour le long terme », a réagi M. Arsenault, qui a dû annuler les Grands Prix cyclistes prévus en septembre dernier.

Je suis convaincu qu’avec un vaccin, quand cette maladie sera peut-être derrière nous, les gens voudront recommencer à participer à leurs évènements, à leurs sports, entourés d’autres athlètes.

Sébastien Arsenault

Le nouvel organisateur, qui s’appuie sur des permanents de longue date du marathon, compte rapidement partir à la recherche de commanditaires.

L’élaboration d’un parcours permanent, qui devra être approuvé par la Ville, est une autre priorité. Le tracé devra mettre en valeur les attraits touristiques de la métropole en vue d’une télédiffusion internationale, a déjà annoncé M. Arsenault. Un départ du pont Jacques-Cartier, abandonné en 2018, fait partie de ses souhaits.

Plan triennal

Si le contrat avec la municipalité est valide pour un an, le président des GPCQM a soumis un plan triennal : « La première année, si c’est en 2021, on va se consacrer à organiser un marathon sécuritaire où les gens auront du plaisir. L’important, ce ne sera pas d’avoir un concours de trompette ou un DJ tous les huit kilomètres. »

Des volets scolaire, féminin et sport en fauteuil roulant sont évoqués dans le sommaire décisionnel. Les courses sur les autres distances seront conservées.

Le montage financier préliminaire du marathon prévoit un budget opérationnel de 2,6 millions de dollars. Les revenus proviendraient en majorité des inscriptions, soit 1,4 million pour une projection de 18 500 participants.

La Ville maintient son soutien « maximal » de 35 000 $ et de 425 000 $ en biens et services. Sébastien Arsenault ne cache pas qu’il s’attend à ce que la Ville « réajuste le tir » à la hausse au cours des prochaines années.

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COMMANDITÉ

Marathon Beneva de Montréal Une 30e année au rythme de la nouveauté

Résumé

Le Marathon Beneva de Montréal est le grand rituel annuel des coureuses et coureurs de la métropole et du Québec. Du 23 au 25 septembre, l’évènement, qui souffle ses 30 bougies cette année, s’accompagnera d’une série de nouveautés, toutes propices à combler les adeptes de courtes et de longues distances. Que nous réserve ce nouveau départ ?

Publié le 27 août | La Presse XTRA

Un vent de fraîcheur

La nouvelle équipe derrière l’organisation du marathon fait les choses en grand pour célébrer le trentième anniversaire de cet incontournable de la course, tant pour les adeptes de courtes distances que pour les athlètes d’endurance.

Elle fait preuve d’une volonté de concilier plaisir, accessibilité et sécurité. À cet égard, les milliers de personnes déjà inscrites à l’évènement profiteront de ce nouveau souffle avant, durant et après leur course. Rappelons que le Marathon Beneva de Montréal est un organisme à but non lucratif (OBNL) présidé par Sébastien Arsenault, notamment cofondateur et promoteur des Grands Prix Cyclistes de Québec et de Montréal.

Des parcours inédits

Circuit de 1 km
Circuit de 1 km


Circuit de 5 km

Circuit de 10 km
Circuit de 10 km

Circuit du demi-marathon
Circuit du demi-marathon

Circuit du marathon
Circuit du marathon

Le parcours joue un rôle déterminant dans le bonheur et l’énergie de courir en groupe. Dans cette foulée, le nouveau trajet présente une volonté d’offrir une expérience optimale.

Le samedi, le départ du 1 km Marathon des petits pas du Mouvement J’aime les fruits et légumes aura lieu au chalet du parc Maisonneuve. Le 5 km Sports Experts et le 10 km La Presse partiront quant à eux de la rue Sherbrooke, près du Stade olympique. Le dimanche, les personnes inscrites au demi-marathon et au marathon se mettront en route depuis l’Espace 67 du parc Jean-Drapeau, une première. Elles traverseront le pont de la Concorde, puis parcourront plusieurs rues, parcs et arrondissements emblématiques de Montréal, avant de lever les bras de la victoire à l’Esplanade du Parc olympique.

Des quartiers animés

Après deux années d’attente, l’esprit de célébration s’annonce énergique avec la présence de nombreuses zones d’animation sur le parcours et à l’Esplanade du Parc olympique. Parmi les activités et les installations au menu, on note la journée Jeunesse active du vendredi, la Caravane Cours Saute Lance Roule de la Fédération québécoise d’athlétisme, l’espace détente Beneva, l’espace recharge La Presse, la présence de camions de cuisine de rue, la cabine photo Sports Experts, les animations et spectacles sur la scène Beneva, du yoga en plein air et un écran géant à la ligne d’arrivée.

Évidemment, l’encouragement et l’énergie de la population montréalaise tout au long du parcours vont aussi donner du rythme et du souffle aux coureurs et coureuses.

Prochain arrêt : le Stade olympique !

Le 30e Marathon Beneva de Montréal débute avec l’Expo-Marathon le vendredi 23 septembre (de 8 h à 20 h) et se poursuit le lendemain (de 10 h à 18 h), toujours au Stade olympique. Ouvert à tout le monde, ce grand rassemblement convivial et gratuit est l’occasion de recueillir son dossard et de visiter les multiples kiosques d’exposants et exposantes. L’endroit est idéal pour se réunir avec ses proches et sa famille avant l’euphorique départ.

Au rythme de l’environnement

En plus d’encourager la bienveillance et les saines habitudes de vie, le Marathon Beneva de Montréal est un évènement écoresponsable, certifié carboneutre par l’organisme Planetair.

Plusieurs initiatives compensant les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont également mises en place, dont un programme complet de gestion des matières résiduelles. Les coureuses et coureurs peuvent aussi fournir leur part d’efforts, dès leur inscription, en décidant de recevoir ou non leur médaille ou de compenser leurs propres émissions de GES. Et dorénavant, l’équipe du marathon remet seulement le traditionnel chandail aux personnes qui souhaitent le commander, à prix avantageux.

Un événement sécuritaire

La santé et la sécurité des coureurs et coureuses, des bénévoles et des spectateurs et spectatrices est la priorité numéro un de l’équipe. Expérimentée et hautement qualifiée, cette dernière travaille en étroite collaboration avec les services des instances publiques concernées. Dotées d’équipements à la fine pointe de la technologie, les équipes sont en mesure d’intervenir rapidement et efficacement sur tous les parcours.

Un marathon généreux

Pour une première année, le Marathon Beneva de Montréal lance son volet Du cœur à la course. Son objectif : soutenir les initiatives de financement de 27 organismes caritatifs du Québec, en leur offrant l’accès aux plateformes et à la visibilité de l’évènement.

Les personnes inscrites peuvent ainsi marier leur plaisir de courir au soutien de ces organismes. Avec la plateforme Race Roster, les coureuses et coureurs peuvent également, de manière très simplifiée, solliciter leurs proches et leurs collègues pour recueillir des sommes additionnelles. Un autre facteur de motivation !

En savoir plus sur ce volet caritatif

Courir en bonne compagnie

Le Marathon Beneva de Montréal accompagne les personnes inscrites à l’évènement. Sur son site, des programmes d’entraînement et de nutrition, des conseils de spécialistes et des capsules informatives sont une source d’encouragement pour stimuler l’énergie et le degré de confiance en vue du grand jour.

Pour cette trentième année, l’évènement bénéficie du soutien de partenaires tels Beneva, Sports Experts, Mouvement J’aime les fruits et légumes, La Presse, la Ville de Montréal, Tourisme Montréal, le Gouvernement du Québec, la Société de transport de Montréal (STM), Liberté, Webber Naturals, Le lait au chocolat, Spark Sports nutrition, Boréale, Krispy Kernels et Made Good, en plus du soutien de Vivaï nutrition sportive, Action Sport Physio, La Clinique Du Coureur, Cupko, Surge Activewear et la Fédération québécoise d’athlétisme.

À noter qu’il reste encore des places pour les circuits du 1 km Marathon des petits pas du Mouvement J’aime les fruits et légumes, du 5 km Sports Experts et du 10 km La Presse (samedi 24 septembre), et pour ceux du 21,1 km et du 42,2 km (dimanche 25 septembre). Bonne course !


Le marathon de Montréal de retour après la pause


Des coureurs lors du marathon de Montréal. | PHOTO : GRACIEUSETÉ : MARATHON BENEVA DE MONTRÉAL

Radio-Canada | Antoine Deshaies (accéder à la page de l’auteur) | 21 septembre 2022 | Publié à 5 h 00

Pour la première fois en trois ans, les rues de Montréal seront prises d’assaut dimanche par des milliers de coureurs.

Le marathon de Montréal, couru pour la première fois en 1979, a été annulé en 2020 et 2021 en raison des mesures sanitaires liées à la pandémie.

Et l’événement tenu en 2019 a été terni par un départ retardé de 50 minutes en raison d’un manque d’effectifs pour assurer la sécurité sur le parcours et, surtout, par le décès accidentel d’un coureur du demi-marathon.

Patrick Neely est mort d’un arrêt cardio-respiratoire à quelques kilomètres de l’arrivée. Il avait fallu de longues minutes avant que les équipes médicales viennent prêter main-forte à la policière qui l’a secouru en premier.

La coroner avait dénoncé le cafouillage de l’organisation, notamment au sujet des défibrillateurs présents sur le parcours.

Leur nombre était suffisant, mais leurs emplacements avaient été mal indiqués aux équipes d’urgence.

Trois ans plus tard, c’est un nouveau comité organisateur qui tentera de redorer le blason de cet événement fondé par Serge Arsenault. C’est justement son fils, Sébastien, qui préside et dirige aujourd’hui le Marathon Beneva de Montréal.

Nous sommes des passionnés de sport, mais nous sommes avant tout des entrepreneurs qui éprouvons une grande fierté à faire bouger la ville pour mettre le Québec et nos villes sur la carte, confie Sébastien Arsenault. Notre mission, c’est de pousser les gens à faire plus d’activité physique.

Ils seront environ 15 000 à courir dans les rues de la ville samedi et dimanche. L’organisation s’était fixé un objectif de 18 500 participants, soit le même nombre qu’en 2019.

Près de 10 000 seront à l’île Sainte-Hélène, dimanche matin, pour le demi-marathon et le marathon. Le départ sera donné à l’Espace 67, tandis que l’arrivée, 42,2 kilomètres plus tard, se situera sur l’esplanade du stade olympique.


Sébastien Arsenault, président-directeur général du marathon Beneva de Montréal | PHOTO : GRACIEUSETÉ : MARATHON BENEVA DE MONTRÉAL

Les marathoniens traverseront l’île de Montréal au complet dans sa largeur, jusqu’à la rivière des Prairies en empruntant notamment le boulevard Saint-Laurent dans les deux sens, avant le boulevard Saint-Joseph vers l’Est.

On veut que le parcours soit un peu comme une carte postale, confie M. Arsenault. On veut que les coureurs puissent emprunter des routes qui représentent le Grand Montréal et que, d’un point de vue organisationnel, ce soit facile et efficace d’en assurer la sécurité.

Ça prend la collaboration de beaucoup de personnes, de regroupements et des cinq arrondissements que le parcours va visiter, ajoute-t-il. On ne court pas dans un champ à 75 kilomètres de Montréal, donc on ne doit pas bloquer la métropole. Notre parcours doit tenir compte des services d’incendie, hospitaliers et policiers. On ne peut pas passer où on veut.

Si le pont Jacques-Cartier a longtemps été le point de départ emblématique du marathon, l’Espace 67, tout près du métro de l’île Sainte-Hélène, répond mieux aux besoins des coureurs selon les organisateurs.

Le week-end du marathon a été dessiné il y a près de deux ans en fonction des normes de sécurité pandémiques et le pont n’était pas l’endroit idéal pour la distanciation. On a interrogé des coureurs pour une étude, et l’accessibilité au métro et aux toilettes est vraiment importante. Espace 67 était l’endroit de prédilection, ajoute Sébastien Arsenault.

La sécurité, la priorité

Lundi, les organisateurs du marathon de Québec ont lancé un cri du cœur pour attirer des bénévoles à deux semaines de la tenue de l’événement. L’organisation cherche 200 personnes.

Cet été, le défilé Fierté Montréal a été annulé à quelques heures d’avis en raison, notamment, d’un manque de bénévoles pour sécuriser le parcours.

Ce scénario ne risque pas de se produire dimanche. L’événement comptera sur environ 700 bénévoles et, surtout, sur 280 agents de sécurité provenant de 5 entreprises.

On n’a aucune insécurité pour la sécurité en ce moment, affirme M. Arsenault. On n’a pas recours à des bénévoles pour assurer la sécurité. On fait affaire avec des firmes et on reçoit une facture. On prévoit aussi une contingence de 20, 30 et même 40 % d’agents de plus parce qu’il y a toujours de l’absentéisme.

Pour la sécurité, on ne peut pas miser sur le bénévolat pour un événement sérieux dans une grande ville comme Montréal. C’est un choix qu’on a fait depuis longtemps.

De là à garantir le départ à l’heure du marathon, il y a un pas que Sébastien Arsenault n’ose pas franchir.


Le départ du marathon de Montréal 2022 sera donné à l’Espace 67 à l’île Sainte-Hélène. | PHOTO : GRACIEUSETÉ : PATRICK BEAUDRY

Nous, on est prêts, avec tous nos collaborateurs à donner le départ à la bonne heure, mais ça prend le feu vert partout, explique-t-il. On doit avoir l’autorisation de la Ville, du SPVM et des services d’urgence. Imaginez s’il y a une canalisation qui explose, un accident de la route ou encore un incendie sur le parcours, ce sont des impondérables avec lesquels on doit composer.

Impossible aussi de prévenir à tout prix les incidents cardio-respiratoires qui peuvent survenir dans un marathon, mais aussi à l’aréna ou encore sur un terrain de golf.

C’est pourquoi l’objectif de l’organisation est de pouvoir intervenir en trois minutes ou moins. Le nombre de défibrillateurs cardiaques a d’ailleurs été augmenté sur le parcours.

Le premier dossier que j’ai pris en main en prenant le mandat, c’est d’assurer la sécurité des participants, et ça inclut le dossier médical, insiste-t-il. On a un plan solide élaboré par le Dr François de Champlain et Eddy Afram. Notre plan médical est planifié en fonction de 30 000 inscriptions et il s’avère qu’on sera à environ 50 % de ce nombre-là. Tout sera excessivement sécuritaire.

L’équipe médicale du marathon est composée de 250 personnes. Il y aura aussi 17 ambulances, 9 de plus qu’en 2019.

De grandes ambitions pour l’avenir

Si tout se passe comme prévu dimanche, Sébastien Arsenault et son équipe amorceront des négociations avec la Ville pour obtenir une entente à long terme avec Montréal.

La fin de semaine servira un peu de bulletin pour l’organisation aux yeux des coureurs, des partenaires et des commanditaires.

La complexité d’un tel ouvrage est importante, mais le jeu en vaut la chandelle selon le président.

Chaque grande métropole a son marathon. C’est un privilège de le présenter et on ne doit pas le prendre à la légère, parce que c’est un défi colossal. J’inviterais les coureurs à profiter de la journée et de leur course. C’est un privilège de pouvoir courir dans notre ville sans être dans notre voiture ou en transport en commun. Il faut en profiter et l’apprécier.

Le marathon espère grandir au cours des prochaines années et retrouver ses lettres de noblesse. Le but, à court terme, est aussi de réinviter des coureurs internationaux d’élite.

Il y aura une trentaine de coureurs d’élite en fin de semaine, mais la plupart proviennent du Québec et du Canada.

Un pas à la fois.


Zones de circulation interdite lors du Marathon de Montréal


Photo: Gracieuseté / Page officielle du Marathon Beneva de Montréal

Journal Métro | MONTRÉAL | Lucie Ferré | 21 septembre 2022 à 14h00

Le 24 et 25 septembre se tiendra la 30e édition du Marathon Beneva de Montréal, qui entraînera d’importantes modifications à la circulation et au stationnement dans certaines zones.

Le Marathon présentera cinq parcours et onze épreuves. Il faudra faire attention aux stationnements disponibles si l’on souhaite se déplacer dans Montréal en voiture. Tout le long des cinq parcours, le stationnement sera interdit, sous risque de voir son véhicule remorqué.

Voici les horaires de fermeture les plus importantes à connaître.

Samedi 24 septembre:

  • Rue Sherbrooke Est, à l’intérieur du Jardin Botanique: de 7h à 12h15
  • Boulevard Rosemont et rue Viau, aux abords du Jardin Botanique: 8h à 12h10
  • Rues aux abords du parc de la Louisiane: 8h45 à 11h20
  • Rues et 43-44e Avenue aux abords du parc Joseph-Paré: 8h45 à 11h50

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Rues fermées le samedi 24 septembre

Dimanche 25 septembre:

  • Boulevard Saint-Joseph, du métro Laurier jusqu’au parc du Pélican: 6h45 à 14h30
  • Boulevard Saint-Joseph, du Nord du parc du Pélican jusqu’au parc Lafond: 6h45 à 15h
  • Boulevard Rosemont et rue Viau, aux abords du Jardin Botanique: 6h45 à 15h20
  • Boulevard Saint-Laurent, entre la rue Beaubien Est et le boulevard Crémazie Est: 7h15 à 13h55
  • Boulevard Saint-Laurent, entre le boulevard Crémazie Est et le boulevard Gouin Est: 7h30 à 13h30

D’autres tronçons de rues autour de ces zones seront fermés durant l’événement. Consulter mtlmarathon.com pour plus de détails.

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Rues fermées le dimanche 25 septembre

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Marathon de Montréal Le marathon est de retour après deux ans de pause pandémique

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

Sébastien Arsenault, promoteur du Marathon de Montréal depuis 2020

Après deux ans d’absence, le Marathon de Montréal revient pour sa 30e édition samedi et dimanche.

Publié à 5h00

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Clémence delfils La Presse

(Montréal ) À la suite des retards et de la mort de Patrick Neely, jeune coureur de 24 ans en 2019, l’évènement fait peau neuve, laissant derrière lui ses anciens organisateurs et partenaires.

À nouvelle édition, nouveau parcours. Cette année, le marathon traversera l’île de Montréal en son centre, du sud au nord, empruntant ses axes les plus emblématiques comme le boulevard Saint-Laurent et la rue Saint-Denis. Le départ de la course sera donné à l’Espace 67 sur l’île Sainte-Hélène et son arrivée, au Stade olympique. Un nouvel itinéraire qui enthousiasme les nouveaux et anciens participants. « Le parcours est beaucoup plus sympa qu’en 2019 », estime Ludovic Dessemon, coureur de 49 ans.

Vendredi, le nombre de participants inscrits s’élevait à plus de 14 000 coureurs, dont 2500 pour le marathon et 3000 pour le 10 kilomètres. Une nouvelle équipe s’active déjà pour prévenir les possibles imprévus. La dernière édition du marathon avait en effet été marquée par des retards importants et par la mort de Patrick Neely, 24 ans. « Le décès a prouvé que ce genre d’évènements peut arriver et qu’il faut s’y préparer », explique Sébastien Arsenault, nommé promoteur de la course à la suite de l’appel d’offres lancé par la mairie de Montréal en 2020.

Après un détour par le promoteur américain Rock’n’Roll, le Marathon de Montréal est revenu, il y a deux ans, entre les mains de la famille Arsenault à l’origine de sa création en 1979. Puis vint la COVID-19. « Par moments, cette pause a été un avantage, pour ajuster le tir, à d’autres moments on a trouvé que cela s’étirait, pour le staff notamment », témoigne Sébastien Arsenault.

Un évènement repensé

Parmi les enjeux du nouveau Marathon, l’accès aux soins médicaux semble avoir été placé au centre des investissements et de la communication de l’évènement. Eddy Afram, coordinateur des mesures d’urgence et des services médicaux, revient sur ces initiatives : « On a augmenté le nombre de ressources hospitalières. On a cherché toutes les failles qu’il pouvait y avoir dans notre système d’information et on les a corrigées. » Urgences-santé soutient cette initiative : « On est en communication constante pour que la population puisse courir en toute sécurité », explique son porte-parole Stéphane Smith.

Autre enjeu, celui de la circulation. Pour faire face à l’afflux de coureurs, les rues du centre-ville seront consécutivement fermées dimanche entre 6 h 45 et 14 h 15. Une carte des horaires de fermeture a d’ores et déjà été publiée par les organisateurs de l’évènement.

Parcours de 1, 5 et 10 km Consultez les parcours de samedi

Parcours du marathon et du demi-marathon Consultez les parcours de dimanche

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Place au Marathon de Montréal

PHOTO DENIS GERMAIN, ARCHIVES COLLABORATION SPÉCIALE

Chez les hommes, l’an dernier, l’Éthiopien Gadisa Shumie n’a eu besoin que de 2 heures, 9 minutes et 25 secondes pour l’emporter.

Du sud au nord, en passant par le Stade olympique, des milliers de coureurs fouleront ce week-end les rues de la métropole, à l’occasion du 31e Marathon de Montréal. Gros plan sur cet évènement attendu, qui entraînera toutefois d’importantes entraves.

Publié à 1h02 Mis à jour à 6h00

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Henri Ouellette-Vézina
Henri Ouellette-Vézina La Presse

19 000

C’est le nombre de personnes inscrites au Marathon Beneva de Montréal cette année. C’est nettement plus que l’an dernier, où ils avaient été 15 000 pour souffler les 30 bougies de la course. Il s’agissait alors d’un grand retour pour cet évènement-phare, annulé à deux reprises en raison de la pandémie.

Des fermetures à prévoir

La circulation et le stationnement dans plusieurs rues locales risquent à nouveau d’être affectés par le marathon. L’organisation suggère d’emblée de garer son véhicule à l’extérieur du parcours si on veut l’utiliser samedi et dimanche. La rue Sherbrooke, par exemple, sera fermée entre les boulevards Viau et Pie-IX samedi en matinée, pour la tenue des épreuves de 1, 5 et 10 kilomètres. Ce sera la même chose pour toute une portion des boulevards Rosemont et Viau autour du parc Maisonneuve.

Le gros des entraves dimanche

  • Boulevard Saint-Joseph
  • Boulevard Saint-Laurent
  • Rue Notre-Dame
  • Avenue Beaubien
  • Rue Saint-Hubert

La tenue des épreuves de 21,1 et 42,2 km entraînera un lot important d’entraves à la circulation, dimanche. Lire ici : le meilleur moyen pour se déplacer pendant toute la fin de semaine sera le transport collectif. Un kiosque spécial de la Société de transport de Montréal (STM) sera sur place pour la vente de titres de transport.

CARTE FOURNIE PAR LE MARATHON DE MONTRÉAL

639 000 $

Pour son volet caritatif « Du cœur à la course », qui permet de récolter des dons pour différentes causes sociales, le Marathon vise cette année à amasser une somme de 639 000 $. Jusqu’ici, plus de 291 000 $ ont déjà été engrangés et devraient financer une cinquantaine d’organismes. L’an dernier, une somme de 177 000 $ avait été collectée, permettant de soutenir la mission d’une trentaine de groupes.

2 h 9 min 25 s

L’Éthiopien Gadisa Shumie n’a eu besoin que de 2 heures, 9 minutes et 25 secondes, l’an dernier, pour remporter le Marathon de Montréal. Chez les femmes, c’est la Sherbrookoise Mélanie Desautels qui avait triomphé, avec un temps de 2 heures, 53 minutes et 2 secondes.

Consultez le site web du 31e Marathon de Montréal

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