Le Grand quai et la Tour du Port de Montréal (2023)

1er juillet




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20 août

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L’oeuvre a été installée hier

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Je trouve ça long cette tour … Mais ça doit être à cause du manque du matérielle à cause de pandémie ?

27 août 2021

Je ne m’attendais pas à ce que ça soit si haut !
Je suis agréablement surpris par la sculpture, je ne m’attendais pas à grand chose d’après les rendus, mais j’aime bien le résultat !

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Une sculpture géante en hommage à trois bâtisseuses de Montréal


La partie supérieure de l’œuvre de Yann Pocreau
PHOTO : RADIO-CANADA / EUGÉNIE LÉPINE-BLONDEAU

Radio-Canada
2021-09-21 | Mis à jour hier à 16 h 37

Le Port de Montréal héberge depuis la semaine dernière une nouvelle œuvre d’art gigantesque créée par le photographe et sculpteur Yann Pocreau. Installée sur la place des Commencements, la sculpture Leurs effigies souligne la contribution essentielle de trois femmes à la fondation de la métropole : Jeanne Mance, Marguerite Bourgeoys et Marguerite D’Youville.

Une sculpture géante est photographiée à la tombée de la nuit à Montréal.Agrandir l’image(Nouvelle fenêtre)
La sculpture de Yann Pocreau vue à la tombée de la nuit.
PHOTO : VILLE DE MONTRÉAL / YVON BUREAU

L’œuvre titanesque de Yann Pocreau a été choisie à la suite d’un concours lancé en 2017 par le Bureau d’art public de la Ville de Montréal, qui souhaitait mettre en valeur la porte d’entrée maritime qui accueille les bateaux de croisière en provenance du fleuve : la place des Commencements, au Grand Quai du Port de Montréal. Un mandat plutôt acrobatique, selon M. Pocreau.

L’idée, c’était de faire un geste signature qui allait à la fois accueillir les gens, sans obstruer la vue sur le fleuve, et mettre en valeur l’architecture portuaire, mais qui allait surtout citer le legs qu’auront laissé Jeanne Mance, Marguerite Bourgeoys et Marguerite d’Youville en matière de santé, de développement social et d’éducation, a expliqué l’artiste en entrevue avec Eugénie Lépine-Blondeau, chroniqueuse culturelle à Tout un matin.

Rappelons que Jeanne Mance a fondé l’Hôtel-Dieu de Montréal; Marguerite Bourgeoys, la première école de Montréal et la Congrégation de Notre-Dame, vouée à l’enseignement; et Marguerite d’Youville, la Congrégation des Sœurs de la Charité de Montréal (Sœurs Grises), consacrée aux services sociaux pour les personnes démunies.

Un design épuré basé sur le portrait des bâtisseuses

La sculpture est constituée de trois arches surmontées de deux voiles de cuivre, qui suivent les lignes de tête des trois femmes à l’honneur. Le croquis original dessiné par Yann Pocreau est basé sur des représentations trouvées dans l’ouvrage Histoire des Canadiens-Français, 1608-1880, de Benjamin Sulte.

Trois portraits de femmes avec des croquis aux lignes simples au-dessus.Agrandir l’image(Nouvelle fenêtre)
Le croquis initial de Yann Pocreau pour son œuvre, basé sur des portraits de Jeanne Mance, de Marguerite D’Youville et de Marguerite Bourgeoys.
PHOTO : COURTOISIE YANN POCREAU

Le défi, c’était de faire un geste en acier, sans en faire une œuvre pleine de machisme, une affaire lourde. Je la trouve délicate, je la trouve aérienne. Je voulais que ça reste dans le dessin. Même si ça pèse 35 tonnes […], on n’a pas l’impression de quelque chose d’imposant.

En effet, la légèreté apparente de l’œuvre ne laisse pas deviner les efforts colossaux qui ont dû être déployés pour son installation.

Près de 4000 heures de travail

D’une hauteur maximale de 16 mètres et d’une largeur de 17,3 mètres, la sculpture de Yann Pocreau n’a pas été érigée par magie. Sa production, pour laquelle l’artiste était accompagné d’une grande équipe, a nécessité entre 3000 et 4000 heures de travail.

Après ça, il y a le travail de conception, gérer les “gars de pépine”, le pieutage, a expliqué l’artiste. Pour une œuvre comme ça, on l’oublie, mais il y a tout le travail en sous-sol. C’est un terrain vaseux, une jetée sous le fleuve, donc les pieux vont sous le fleuve. Ils font 21 mètres, alors ce qui se trouve dans le sol est plus haut que la sculpture, a expliqué l’artiste.

Entre le dessin d’une œuvre et sa réalisation, M. Pocreau avoue qu’il n’est pas toujours soufflé par le résultat, mais cette fois-ci, il a versé une larme.

Quand on l’a assemblée au sol et qu’on l’a soulevée avec les deux grues, je me suis mis à pleurer. Même moi, ça m’a surpris, a-t-il affirmé. C’est fou, ça part d’un dessin. C’est là que, des fois, je rêverais d’être architecte.

Maintenant que le gros du travail est derrière lui, Yann Pocreau n’a qu’un souhait : que les Montréalais et Montréalaises s’approprient son œuvre. Je n’ai plus envie que ce soit à moi, j’ai envie que les gens en fassent la leur.

M. Porceau n’aurait pas pu concrétiser sa sculpture sans l’aide de ses collaborateurs : Éric Millette, Jean-François Gagnon, Étienne Savaria, Desmarais Concept et Lumenpulse.

Avec les informations d’Eugénie Lépine-Blondeau, chroniqueuse culturelle à l’émission Tout un matin.

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1er octobre

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Enfin une tour pour bien voir le centre-ville! | JDM (journaldemontreal.com)

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La photo de l’article est cool quand même ! On voit bien quelques projets!

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Par contre, 15$ par personne, ça me parait cher. J’apprécie les points de vue du genre, mais je ne crois pas que j’accepterais de payer ce montant, d’autant plus qu’on peut avoir une vue semblable (quoique moins haute) gratuitement à la tour du Musée Pointe-à-Callière, tout près.

Même l’observatoire de la Place Ville-Marie ne faisait pas ses frais, alors qu’ici on parle d’une tour de 15 étages. Je vois mal comment ça pourra être rentable.

Mais bon, ils ont du faire une étude de marché…

Disons que le Vieux-Port poursuit sa transformation en parc d’attraction et que les prix d’entrée sont à la mesure de rares visiteurs. Je suggère que le prochain manège soit des petits bateaux tamponneurs dans le bassin Jacques-Cartier.

La plus belle vue est de loin celle du belvédère kondiaronk et elle est gratuite. 15$ c’est absurde, surtout avec la grande roue juste à côté. L’observatoire de la Place Ville-Marie a floppé parce que les gens n’associent pas vraiment tour à bureau avec attrait touristique. De plus la forme du building fait en sorte que la vue au sommet est toujours comme partielle contrairement à une structure plus en cylindre.

Je ne suis pas d’accord avec la transformation en parc d’attraction du vieux-port. Au contraire moi je trouve qu’on s’y ennuie encore toujours. Le vieux-montréal et le vieux-port sont probablement une des premières destinations des touristes qui veulent vivre ce petit côté européen si rare en Amérique. Chaque fois que j’y vais je trouve toujours qu’il y a un manque de cohésion, un manque de vie et d’activités quand on compare avec le nombres de touristes qui s’y promènent. Surtout autour des rails de chemin de fer.

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C’est la « commercialisation » du Vieux-Port par le gouvernement fédéral :expressionless:

Par ce qu’il y a des parcs d’attraction dans les vieux ports du monde ?

Je ne vois pas où j’ai dit ça. Mais de là à dire que parce qu’on ajoute une tour d’observation de grandeur très moyenne sur un quai qui va accueillir des croisiéristes, on se transporterait alors dans un genre de Disneyland, on tombe clairement dans l’exagération. Je me souviens que d’autres disaient ça sur le forum concernant l’illumination du pont Jacques-Cartier. J’avoue que je ne comprendrai jamais cette mentalité qui condamne tout ce qui se veut un tant soit peu ambitieux.

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Ce sont ces attractions qui font le petit côté européen si rare en Amérique ?