Un nom qui demeurera le même et un siège social qui continuera d’avoir pignon sur rue au centre-ville de Montréal : c’est ce qu’assure le président-directeur général de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) si l’acquisition de l’Américaine Kansas City Southern (KCS) se concrétise.
Publié le 26 mai 2021 à 12h12 Mis à jour à 13h32
Julien Arsenault
La Presse
Jean-Jacques Ruest a été interrogé sur ces facettes de la transaction alors qu’il participait à une conférence destinée aux investisseurs, mercredi, avec le président et chef de la direction du transporteur ferroviaire américain Patrick Ottensmeyer.
Il s’agissait de la première sortie conjointe des deux dirigeants depuis vendredi dernier, lorsque KCS a officiellement retenu la proposition du CN qui lui confère une valeur de 33,7 milliards US au profit de l’offre de 25,2 milliards US préalablement annoncée avec le Canadien Pacifique (CP) – l’autre grand chemin de fer au Canada.
« Le nom de la compagnie sera (la Compagnie des chemins de fer nationaux) et Montréal sera le siège social global de l’entreprise, a dit M. Ruest, lorsqu’interrogé. Comme nous l’avons mentionné, Kansas City accueillera le siège social de nos activités américaines. »
Dans l’espoir d’apaiser les craintes des autorités réglementaires américaines, le CN s’est également engagé à se départir d’un tronçon d’environ 113 kilomètres exploité par KCS entre La Nouvelle-Orléans et Baton Rouge. Il s’agit d’un endroit où les réseaux des deux transporteurs se chevauchent.
Cette promesse fait partie de la requête déposée conjointement par le CN et KCS auprès du Surface Transportation Board (STB), le responsable des fusions de chemin de fer aux États-Unis, afin d’obtenir la permission afin de mettre sur pied une fiducie avec droit de vote qui serait utilisée pour conclure l’accord.
La fiducie détiendrait les actions de KCS pendant l’examen de la transaction. Cela permettrait aux actionnaires du chemin de fer américain de recevoir un paiement de contrepartie complet sans avoir à attendre l’approbation du STB, qui pourrait s’échelonner jusqu’à la fin de 2022.
La transaction permettrait au CN d’être le premier transporteur ferroviaire nord-américain à exploiter un réseau reliant le Canada, les États-Unis et le Mexique.
« Nous croyons que notre engagement […] devrait amener le STB à approuver notre fiducie avec droit de vote », a souligné le président du transporteur ferroviaire montréalais.
MM. Ruest et Ottensmeyer n’ont pas voulu s’avancer sur leurs plans si le STB refusait leur demande entourant la fiducie avec droit de vote. Le CP s’est déjà montré convaincu que les autorités réglementaires américaines vont s’opposer à la prise de contrôle de KCS par le CN. Si ce scénario se concrétise, l’entreprise de Calgary souhaiterait négocier de nouveau avec KCS.
Adresse
1 York Street, suite 1100
Toronto (Ontario) M5J 0B6
Précisions
Le mandat consiste à approuver la rénovation des édicules d’entrées du centre commercial Promenades Cathédrale situé sur le lot PC-03194. Les édicules fait partie de la propriété située au 600 de Maisonneuve et 625 Sainte-Catherine, qui est composé de la tour de bureau KPMG, le centre commercial Promenades Cathédrale et la Cathédrale Christ Church. Selon le règlement d’urbanisme 01-282, les édicules sont situés dans la zone 0292, et le centre commercial est assujetti au PPCMOI CA14 240510 (2014). Les usages autorisés sont culturels (E.5) et mixtes commercial-habitation (M.9). Notre mandat consiste à une demande de Projet particulier de construction, de modification ou d’occupation d’un immeuble (PPCMOI) afin de remplacer les édicules existants et de les reconstruire avec une hauteur supérieure, mais toujours moindre que le règlement 01-282 requise (5.2 m vs 14 m minimum). Nous travaillons avec l’arrondissement également pour le concept d’affichage intégré aux édicules et des modifications aux normes d’affichage afin de prendre en considération la situation hors normes d’un centre commercial sans présence sur une rue. Les modifications demandées seront déterminées en collaboration avec l’arrondissement.
Bonjour ! Je n’ai jamais créé de nouvelle page sur ce site et comme je n’ai vraiment que peu d’informations alors je place ça ici.
Démolition complétée au coin sud-est des rues Sherbrooke et Marlowe dans Notre-Dame-de-Grâce.
Y a-t-il un projet en vue ? Merci !
image par Sylvain Poirier-Ménard.
Je crois que le Bloc Café va prendre le local voisin au sud, en y passant hier, j’ai vue plein de structures en angles pour des futurs murs d’escalades. Un local de moins de vacant sur St-Laurent
Oui, c’est effectivement une bonne nouvelle mais j’aimerais bien que le Café-Bloc rende sa façade un peu plus attrayante car pour l’Instant c’est un peu stérile voir fade. Sur Saint-Laurent, surtout dans le QDS, il ne faut pas avoir peur de s’afficher et d’en mettre plein la vue, quitte à être un peu kitsch !
Ouverture prochaine d’un nouveau Starbucks dans le Village (je ne sais pas si c’est un déménagement) mais si ça peut apporter un autre type de traffic en avant de la Place Dupuis, ça va être apprécié
Des espaces continuent de se libérer au centre-ville et dans les banlieues, mais à un rythme de moins en moins rapide. La situation des derniers mois est intéressante, au moment où de plus en plus de compagnies prennent des décisions sur les modalités de retour au travail.
On apprend que 48% des employeurs au pays vont continuer une flexibilité de télétravail 2-3 jours semaine, mais le pourcentage de compagnies pensant diminuer leur espace physique a fondu drastiquement par rapport à l’an passé: seulement 24% par rapport à 60% en 2020.
J’imagine que plusieurs compagnies ont continué à embaucher, le télétravail mitige le besoin de nouveaux espaces sans chercher à les réduire, et on peut espérer une fin de la tendance à augmenter la densité d’employés dans les bureaux.
Intéressant aussi de voir que les changements climatiques sont la principale crainte de frein à la croissance. On prend peut-être enfin la lutte à la crise climatique comme autre chose qu’une dépense, mais comme un risque concret à notre style de vie.
La situation reste fragile au centre-ville de Montréal, alors qu’une bonne proportion des travailleurs continuent à fonctionner en télétravail. PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS
Radio-Canada 14 h 56 | Mis à jour à 15 h 08
Le taux d’inoccupation des bureaux au centre-ville de Montréal a continué d’augmenter cet été, selon une nouvelle étude sur l’état du centre-ville présentée aujourd’hui. Si les entreprises sont loin de déserter le quartier des affaires, elles préparent des formules hybrides, où l’espace nécessaire aux employés sera moins important.
L’état du centre-ville dévoile une situation complexe et dynamique où s’entremêlent espoirs et inquiétudes, résume d’entrée de jeu le rapport conjoint de l’Institut du développement urbain du Québec et de Montréal centre-ville.
Le document dévoilé aujourd’hui pointe du doigt la quatrième vague associée au variant Delta qui est venue prolonger l’incertitude.
Le rétablissement d’un niveau d’activité générale semblable à celui d’avant la pandémie demeure hors de vue.
— Une citation de : Extrait du rapport sur l’état du centre-ville de Montréal
Au troisième trimestre de 2021, le taux d’inoccupation des immeubles à bureaux a été de 14,2 % (contre 11,5 % à la même période en 2020). C’est dans la catégorie des immeubles de classe B, qui représentent 35 % de l’offre, que la hausse est la plus importante (+5,1 points de pourcentage).
Pour les immeubles de classe A, qui totalisent 60 % de l’offre, le taux d’inoccupation (10,9 %) est égal à celui du troisième trimestre de 2018.
Des bureaux plus petits de 46 %
Afin d’en apprendre plus, des entrevues ont été réalisées avec des courtiers immobiliers et 47 ententes ont été analysées. Parmi ces ententes, 15 % concernaient une relocalisation en dehors du centre-ville, tandis que 38 % provenaient d’entreprises décidant au contraire de s’y installer.
Plusieurs entreprises choisissent de relocaliser leurs activités dans un immeuble de qualité supérieure. PHOTO : RADIO-CANADA / JEAN-CLAUDE TALIANA
Pour la majorité (46 %), on parle d’une relocalisation, mais toujours à l’intérieur du quartier des affaires. Le rapport mentionne que dans 54 % de ces relocalisations, le projet a consisté à s’installer dans un édifice de qualité supérieure.
On peut présumer que beaucoup d’organisations ont fait le choix suivant : moins de pieds carrés [-46 % en moyenne], mais plus de confort et de services.
— Une citation de : Extrait du rapport sur l’état du centre-ville de Montréal
Signe que les entreprises demeurent prudentes, la majorité des renouvellements de baux se font pour des périodes courtes de deux à cinq ans, alors que les entreprises ont généralement pour coutume de signer des baux à long terme pour assurer une prévisibilité de leurs frais fixes.
Les travailleurs ne commencent d’ailleurs que très graduellement à réinvestir le quartier des affaires – et les galeries marchandes qu’ils contribuent à faire vivre.
Le nombre de travailleurs n’effectuant aucun télétravail est passé de 20 % à 23 %, selon un sondage web réalisé début septembre auprès de 1000 personnes.
Ceux se déclarant totalement en télétravail sont passés de 52 % au début de 2021 à 47 % actuellement. Et ces derniers ne sont pas pressés de troquer leurs pantoufles pour un veston cravate. En effet, 21 % des répondants ont mentionné qu’ils aimeraient continuer à travailler de la maison au moins la moitié de la semaine et 50 % la plupart du temps.
Pour les convaincre, l’horaire hybride sera vraisemblablement au menu (dans 63 % des entreprises répondantes), et la preuve vaccinale serait demandée dans 37 % de celles-ci. Le sondage a toutefois eu lieu avant les déclarations de Québec et Ottawa sur la vaccination obligatoire de certaines catégories de leurs employés.
Dans le rouge malgré l’embellie
Sur le front commercial, ce nouveau délai vers un retour à la normale fait mal. Notamment dans les galeries marchandes, où 34 % des commerces sont actuellement fermés, soit presque le double par rapport à la même période en 2020.
Les galeries marchandes souffrent de la pandémie en raison du manque de clients. PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS
Sur la rue Sainte-Catherine, 20 % des commerces sont inopérants contre 13 % avant la pandémie. En revanche, le retour de la population étudiante [114 267 inscriptions] et des touristes [45 % de taux d’occupation des hôtels] a été une injection de vitalité, note le rapport.
La principale bonne nouvelle est venue du côté résidentiel, où les mises en chantier ont augmenté de 60 % en un an dans l’arrondissement Ville-Marie, que ce soit du côté des copropriétés (+65 %) ou des logements locatifs (+53 %).
Quand on regarde la répartition des mises en chantier dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, on voit alors que c’est le centre-ville qui a enregistré la plus forte progression des mises en chantier (+ 2 points), souligne l’étude.
Un enjeu en vue des élections
Afin de consolider le centre-ville qui connaissait une certaine vitalité avant la pandémie, Projet Montréal propose sept chantiers, dont l’agrandissement du Palais des congrès, le stationnement gratuit pour le magasinage des Fêtes, plus de verdissement et la transformation de bureaux en logements.
Ensemble Montréal, le parti de Denis Coderre, promet que 50 000 logements seront construits en quatre ans s’il revient au pouvoir, le 7 novembre. L’ancien maire de Montréal veut notamment développer deux quartiers autour de la Cité-du-Havre et de l’ancienne gare d’autocars, rue Berri, développer une stratégie d’embellissement des façades au centre-ville et revoir la stratégie de tarification du stationnement.
Dans son programme, le parti Mouvement Montréal de Balarama Holness indique vouloir « créer un centre des affaires qui répondrait aux besoins des petites et moyennes entreprises ». Cela passerait notamment par la « réduction du délai requis pour examiner les demandes de développement et la rationalisation du processus de demande de permis pour opérer un commerce ou une terrasse ».
Lets hope now that after all these acquisitions, all respective companies fill their office towers. This is time for them to attract companies to fill vacant spaces, and with cheap rents, it’s the perfect time to execute this. Of course, any tandem with the government of Quebec to offer tax credits to incentivise businesses to move into offices during a pandemic is also welcomed.
Pour ceux qui n’ont pas lu les articles, Canderel se garderait les meilleurs bâtiments, notamment celui de la Gare Centrale, il y a peut-être un intérêt pour un projet.
Les meilleurs bâtiments sont ceux qui ont le plus de demande et dont les baux peuvent plus facilement être augmentés. Je dirais que Blackstone garde les meilleurs dans ce cas.
L’institution financière montréalaise a annoncé, mardi, qu’elle réduirait de 50 % ses espaces de bureau à Montréal, Toronto et Burlington. L’annonce ne concerne pas le réseau de succursales. La direction prévoit une charge de 49 millions $ liée à cette décision.
(Montréal) La Banque Laurentienne va réduire ses espaces de bureau de moitié au centre-ville de Montréal dans le cadre de son plan stratégique qu’elle dévoilera le 10 décembre prochain.
Publié le 23 novembre 2021 à 9h16 Mis à jour à 12h10
Stéphane Rolland La Presse Canadienne
L’institution financière montréalaise a annoncé, mardi, qu’elle réduirait de 50 % ses espaces de bureau à Montréal, Toronto et Burlington. L’annonce ne concerne pas le réseau de succursales. La direction prévoit une charge de 49 millions $ liée à cette décision.
La diminution est de 50 % dans chaque ville, précise Merick Séguin, directeur principal des relations avec les médias. À Montréal, l’annonce ne touche que le siège social au centre-ville.
Les changements n’ont pas encore eu lieu, a dit Yvan Deschamps, chef des finances, lors d’une conférence avec les analystes. « Nous allons commencer le processus de sous-location de cet espace. »
La Laurentienne va prioriser le travail à la maison pour les tâches qui le permettent, a dit Rania Llewellyn, présidente et chef de la direction. « Ce sera un important facteur différentiel dans l’attraction des talents. »
La Banque va aussi abolir 64 postes « de tous les niveaux ». De ce nombre, 40 % seront au Québec. Elle prévoit une charge de 9 millions $ à cet égard.
Restructuration
La Laurentienne a déclaré mardi qu’à la suite de son examen stratégique, elle prévoit comptabiliser certaines charges dans ses résultats du quatrième trimestre de l’exercice 2021, lesquelles devraient entraîner une réduction de 163 millions $ après impôts.
La banque montréalaise a annoncé qu’elle dévoilerait son nouveau plan stratégique lors d’une journée des investisseurs le 10 décembre après avoir publié ses résultats du quatrième trimestre.
Les charges non récurrentes comprennent une dépréciation de l’écart d’acquisition ainsi que des charges liées à la consolidation de ses deux plateformes numériques en une seule.
La Laurentienne affirme que les charges devraient réduire son bénéfice ajusté de 14 millions $ après impôts.