Hôtel de ville de Montréal


Les échafauds partent progressivement!

On pourrait par la suite penser à donner un peu d’amour à son voisin, l’édifice Lucien-Saulnier…
le dernier étage et la coupole, ajouté vers 1890 font piètre figure en ce moment! (Ce sont des éléments peint pour imité la pierre, puisque la facade et les fondation ne pouvaient pas accueillir le tout)


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À ce que je sache, c’est ce qui est prévu, une fois la rénovation de l’hôtel-de-ville terminé

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L’Hôtel de Ville serait-il enfin libéré de sa gaine d’échafaudages en façade?


Oui oui depuis qq semaines

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Merci pour la photo! Après un long chantier on peut maintenant profiter de la beauté de cet édifice patrimonial remarquable remis à neuf autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. À noter que la rénovation est toujours plus longue qu’une construction neuve. En plus quand il s’agit d’un édifice historique, il faut alors des travailleurs-artisans qui pourront reproduire les techniques anciennes afin de préserver l’apparence originale des lieux.

À cela il faut ajouter la mise aux normes de la plomberie, l’électricité et le filage pour les nouvelles technologies. Ce qui suppose l’ouverture de tous les murs dans une logistique ultra complexe. Pas étonnant alors que les coûts aient été substantiels, surtout dans un contexte de crise qui dure depuis plusieurs années déjà.

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Plusieurs pionnières montréalaises seront à l’honneur à l’hôtel de ville

Naomie Gelper
10 août 2023 à 16h55 - Mis à jour 10 août 2023 à 18h22 2 minutes de lecture

Lors de la prochaine séance du conseil municipal, les élus seront appelés à voter sur la nouvelle toponymie de l’hôtel de ville. Si 6 des 19 espaces du bâtiment de la rue Notre-Dame Est avaient déjà des noms, 13 lieux seront renommés. Tous les nouveaux noms célèbrent des femmes ayant marqué l’histoire de l’administration de Montréal ou sont neutres.

Les quatre femmes qui feront leur entrée dans la toponymie de l’hôtel de ville sont la journaliste et militante Robertine Barry, aussi connue sous le pseudonyme de Françoise; la toute première femme à être élue à la Ville de Montréal, Kathleen Fisher; la première directrice du Secrétariat administratif (aujourd’hui l’équivalent du poste de directrice générale de la Ville), Germaine Pépin; ainsi que la politicienne Thérèse Daviau.

La cofondatrice de Montréal, Jeanne Mance, a aussi déjà un salon à nom. Outre le salon Jeanne-Mance, il y a la salle Conrad-Archambault, la salle du conseil, le salon Maisonneuve, le Hall d’honneur et la salle Peter-McGill qui avaient déjà des noms, lesquels sont en cours de confirmation.

Nouveaux noms neutres

Parmi les nouveaux noms neutres, on compte notamment la salle des Armoiries (un symbole qui représente les quatre principales origines des Montréalaises), la salle des Sténodactylos (en lien avec le métier de sténodactylo, aujourd’hui disparu, mais qui était le plus souvent exercé par des femmes), l’espace de la Saberdache (un ensemble de documents manuscrits pour désigner l’espace muséographique de l’hôtel de ville) et la salle du Pin-Blanc (symbole qui représente les Peuples autochtones et évoque la paix, l’harmonie et la concorde).

Le «salon de la Francophonie» reconnaît la richesse de l’identité montréalaise, alors que le «balcon du Discours» renvoie au discours historique du général de Gaulle, président de la République française, prononcé le 24 juillet 1967 depuis le balcon de l’hôtel de ville. Les deux dernières salles seront nommées «galerie de l’Est» et «galerie de l’Ouest», noms évoquant leur orientation spatiale.

L’hôtel de ville, fermé depuis 2019 pour des travaux de rénovation, doit rouvrir en décembre.

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On a un bel hôtel de ville quand même.

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Restauration de l’hôtel de ville de Montréal La réouverture reportée une troisième fois

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

L’Hôtel de ville de Montréal, le 28 septembre dernier

La Ville de Montréal doit retarder la réouverture de son hôtel de ville, a appris La Presse, un troisième report depuis le début en 2019 de cette cure de jouvence de 210 millions.

Publié à 1h22 Mis à jour à 7h00

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Des imprévus empêcheront finalement les élus et les fonctionnaires de réintégrer le bâtiment à la fin de l’année, comme on l’avait annoncé en janvier dernier. Ils passeront encore l’hiver (leur cinquième) dans l’hôtel de ville temporaire, situé tout près.

« Divers imprévus au cours des derniers mois nous ont forcés à reporter le déménagement des employés au printemps 2024 », a indiqué Hugo Bourgoin, relationniste à la Ville de Montréal, dans un courriel. Il évoque « des retards de livraison de certains équipements », la faillite d’un fournisseur en ébénisterie et un incendie dans « l’usine de notre fabricant de fenêtres ».

« L’ensemble des imprévus font en sorte que la fin des travaux en lien avec le projet de restauration patrimoniale et de mise aux normes de l’hôtel de ville de Montréal est maintenant prévue à la mi-hiver, avec un déménagement des occupants au printemps 2024 », a-t-il continué. « Cela n’a toutefois aucun effet sur le budget global du projet qui reste le même. »

L’administration Plante n’a pas souhaité commenter la situation.

« La fin des travaux, c’est 2023 »

En janvier dernier, l’élue responsable du chantier avait annoncé une augmentation importante du budget du projet, qui atteint 210 millions (mobilier et systèmes WiFi compris). Émilie Thuillier faisait valoir que la pandémie de COVID-19 avait eu des impacts importants sur le chantier et que des surprises avaient forcé la tenue de travaux supplémentaires.

« La fin des travaux, c’est 2023 », affirmait-elle alors. « On finit les travaux en 2023 et après en 2024 on revient. »

« Ce projet est un exemple flagrant de la mauvaise gestion de l’administration qui dépense l’argent des contribuables comme s’il n’y avait pas de lendemain », avait alors commenté le chef de l’opposition à l’hôtel de ville, Aref Salem.

Les coûts de ce projet de rénovation ont explosé depuis sa présentation en 2017, alors qu’ils étaient estimés à 88 millions, avant d’augmenter à 116 millions en 2018. Puis, en mai dernier, de nouveaux dépassements de coûts l’amenaient à 168 millions, avant que s’y ajoutent du mobilier et des équipements technologiques, en août, pour un total de 182 millions.

« C’est un des plus vastes chantiers de restauration de l’histoire du Québec », avait indiqué Menaud Lapointe, l’architecte chargé du projet, en début d’année. « C’est vraiment une immense campagne de travaux de restauration. »

M. Lapointe a indiqué que l’entrepreneur qui mène les travaux avait fait appel à un vaste éventail d’artisans spécialisés – forgerons, ébénistes, plâtriers, spécialiste des dorures ou du vitrail – afin de se rapprocher le plus possible du décor tel que les Montréalais pouvaient l’admirer en 1926.

L’hôtel de ville de Montréal a été reconstruit cette année-là après un incendie majeur survenu en 1922.

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Oui en effet, ce prestigieux édifice a toutes les apparences d’un château original qui sied très bien dans le paysage du Vieux-Montréal et en face du non moins célèbre Château Ramezay auquel il offre une certaine réplique.

Bien sûr la facture est salée, mais il faut comprendre qu’on a pratiquement reconstruit l’édifice autant à l’intérieur qu’à l’extérieur (mis aux normes selon le code moderne du bâtiment). Étant un immeuble patrimonial, il fallait en même temps faire exécuter certains travaux, en respectant les matériaux et les méthodes artisanales réalisés selon des codes particuliers par de rares professionnels du métier (compagnons).

Donc tout a été refait, électricité, plomberie, systèmes de sécurité, renforcement des structures, fenestration, isolement, planchers et plafonds, murs et réaménagements intérieurs pour l’adapter aux réalités administratives d’aujourd’hui. Un chantier colossal effectué dans des conditions difficiles à cause des restrictions en tout genre, imposées notamment par la pandémie, mais pas seulement.

À la fin de ces imposants travaux, c’est un joyau historique qui sera remis à la population, véritable propriétaire des lieux et bien sûr à la municipalité qui saura le mettre en valeur avec fierté pour la postérité. Ainsi ce bel édifice ancien n’aura jamais paru aussi neuf, sans pour autant altérer la beauté de son image dans ce quartier unique, qui a justement donné naissance à notre si belle métropole.

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Les éléments de couleur cuivre à l’arrière s’agencent bien avec le toît, mais je suis moins convaincu avec le bloc de murs rideaux qui cache une partie de la façade arrière depuis le champs de mars.

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Le 7 nov.

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On voit encore quelques fenêtres à changer au dernier étage:

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Ce qui montre bien que la rénovation d’immeubles patrimoniaux prend normalement beaucoup plus de temps que son équivalent ordinaire et qu’il faut trouver ou plus souvent faire fabriquer sur mesure plusieurs éléments qui sont loin d’être standard. Des coûts faramineux en bout de ligne, malgré tout indispensable pour la conservation de ces édifices emblématiques tout simplement irremplaçables et qui font partie de l’histoire et de l’identité de la ville.


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L’arrière de l’édifice, ce midi:

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Infoman a visité l’Hôtel de Ville
Épisode 30, saison 24

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