Festivals, fêtes et commémorations à Montréal

Programmation du Festival de jazz est sortie

Robert Plant, Diana Krall et Herbie Hancock au Festival de jazz de Montréal


Robert Plant sera de passage le 7 juillet à la salle Wilfrid-Pelletier avec la chanteuse de bluegrass Alison Krauss, avec qui il a enregistré deux albums.
PHOTO : AFP VIA GETTY IMAGES / AFP

Radio-Canada
Publié à 17 h 30

Le Festival international de jazz de Montréal a dévoilé lundi une programmation tout étoile pour sa 43e année dans la métropole. Diana Krall, Robert Plant en duo avec Alison Krauss, Herbie Hancock, Jean-Michel Blais, Melody Gardot, Thundercat… Légendes et vedettes montantes de tous styles musicaux se relaieront sur l’une des scènes de la Place des Arts du 29 juin au 8 juillet prochain.

Plusieurs grands noms de la programmation ont nécessité des années de démarchage de la part du directeur de la programmation Maurin Auxéméry et de son équipe. Le groupe travaillait pour une première fois sans Laurent Saulnier, qui a quitté son poste de vice-président à la programmation de l’Équipe Spectra l’an dernier.

Chacun de ces bookings ont leur part de difficulté. Dans le cas de Robert Plant et d’Alison Krauss, ce sont des discussions qui ont eu lieu sur deux ou trois ans, facilement, explique Maurin Auxéméry. Ça a été une grande joie quand on a reçu la confirmation, on a fait sonner la cloche.

L’ancien chanteur de Led Zeppelin et la chanteuse et violoniste de bluegrass américaine ont lancé leur deuxième album collaboratif Raise the Roof en 2021, quatorze ans après le succès de Raising Sand (2007). Le duo présentera ce deuxième opus, nommé trois fois aux prix Grammy 2023, lors d’un concert payant le 7 juillet à la salle Wilfrid-Pelletier.

Passer le flambeau

Parmi les autres grosses pointures recrutées par le FIJM cette année, on compte également le légendaire pianiste et compositeur Herbie Hancock, qui à 82 ans est maintenant dans la sixième décennie de sa carrière tentaculaire. Le musicien se produira également à la salle Wilfrid-Pelletier le 3 juillet, après une prestation du jeune duo de jazz très prometter Domi and JD Beck.

On pense que Domi et JD Beck vont, dans peut-être trois ou quatre ans, être eux aussi [la tête d’affiche] sur la grande scène. C’est l’aspect cyclique de notre programmation, affirme Maurin Auxéméry.

À 86 ans, le non moins iconique guitariste Buddy Guy fera ses adieux au festival qui l’a reçu à de nombreuses reprises, avec en première partie le jeune Christone Kingfish Ingram, 24 ans, l’un de ses dignes héritiers. Un autre concert payant à voir le 30 juin à la salle Wilfrid-Pelletier.

La même scène accueillera les 4 et 5 juillet Diana Krall, pianiste et chanteuse de jazz canadienne plusieurs fois primée, près de 10 ans après son dernier passage au FIJM.

De Thundercat à BADBADNOTGOOD, en passant par Christine and the Queens

Toujours dans cette idée de faire le pont entre les mélomanes de différentes générations, le FIJM accueillera aussi plusieurs vedettes montantes du jazz ou d’autres styles musicaux, à l’image des premières parties de Herbie Hancock et Buddy Guy.

Le virtuose de la basse Stephen Lee Bruner, alias Thundercat, viendra enflammer la scène TD de la place des Festivals le 5 juillet avec son R&B protéiforme puisant dans l’électro, le jazz et le hip-hop.

Un concert gratuit où les mélomanes pourront découvrir tout le talent de celui qui a collaboré avec Flying Lotus et, plus récemment, Gorillaz.

Le 7 juillet, c’est le groupe de jazz canadien BADBADNOTGOOD qui prendra le relais sur la scène TD lors d’un autre concert gratuit. La formation qui offre un son fortement imprégné de son amour pour le hip-hop, comme en témoignent ses collaborations avec Kaytranada ou Kendrick Lamar, a lancé son dernier album, Talk Memory, en 2021.

Le chanteur français Héloïse Adélaïde Letissier, alias Christine and the Queens ou Redcar, profitera de son passage au FIJM pour présenter son tout nouvel album, Paranoïa, Angels, True Love, qui sera lancé le 9 juin. Il sera de passage au MTelus le 8 juillet.

Jean-Michel Blais en concert gratuit à l’extérieur

Fort du succès de son dernier album Aubades (2022), nommé aux derniers prix Juno, et de sa suite Sérénades (2023), Jean-Michel Blais deviendra le premier pianiste post-classique à se produire sur la scène extérieure principale du FIJM, explique le festival dans un communiqué. Il jouera lors d’un concert gratuit sur la scène extérieure TD le 3 juillet, avec Flore Laurentienne en première partie.

À souligner, en rafale, quelques coups de coeur de l’équipe de programmation FIJM cette année : la vedette mexicaine Natalia Lafourcade et sa pop latine (29 juin à la Maison symphonique), la révélation de l’année aux prix Grammy Samara Joy (le 2 juillet au Monument-National), et le virtuose cubain du piano Chucho Valdés (le 6 juillet au Théâtre Maisonneuve).

La programmation complète du Festival de jazz de Montréal est disponible sur le site de l’événement. Les billets pour les concerts payants seront mis en vente le jeudi 6 avril à 10 h. Il y aura une prévente exclusive pour les personnes abonnées à l’infolettre du festiva (Nouvelle fenêtre) l le mercredi 5 avril de 10 h à 22 h.

Ce texte a été écrit à partir d’une entrevue réalisée par Catherine Richer, chroniqueuse culturelle à l’émission Le 15-18*. Les propos ont pu être édités à des fins de clarté ou de concision.*

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Festival international de jazz de Montréal L’ancienne et la nouvelle garde du jazz

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Un spectacle extérieur lors du Festival de jazz de Montréal l’an dernier

L’ancienne et la nouvelle génération du jazz, ainsi que des dizaines d’artistes pour tous les goûts, se côtoieront sur les scènes du prochain Festival international de jazz de Montréal (FIJM), du 29 juin au 8 juillet. Diana Krall, Herbie Hancock, Buddy Guy, Robert Plant & Alison Krauss et Thundercat sont notamment à l’affiche, en compagnie de Vance Joy, Christine and the Queens, Badbadnotgood, Jean-Michel Blais, entre plusieurs autres.

Publié à 17h30

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Marissa Groguhé
Marissa Groguhé La Presse

L’affiche du 43e Festival de jazz de Montréal est aussi garnie que variée. Le jazz y a une présence accrue, mais bien des mélomanes, indépendamment de leurs préférences, devraient y trouver leur compte, en salle comme lors des spectacles extérieurs gratuits. « C’est une des programmations les plus excitantes des 10 dernières années », affirme Maurin Auxéméry, nouveau directeur de la programmation de l’évènement.

L’une des grandes fiertés de l’équipe de programmateurs du FIJM réside dans la rencontre entre l’ancienne et la nouvelle garde de la musique jazz : « On a pu aller chercher les up and coming de la scène, tout en gardant une belle place à nos OG, nos originaux, dit Maurin Auxéméry. On a un vrai équilibre. »

PHOTO AMANDA ANDRADE-RHOADES, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Diana Krall à Washington le 1er mars dernier

Ainsi, en haut de l’affiche trônent Robert Plant & Alison Krauss, Diana Krall, Herbie Hancock, George Benson, Chucho Valdés ou encore Buddy Guy, qui tirera sa révérence en compagnie du jeune guitariste et chanteur blues Christone « Kingfish » Ingram. Thundercat, Ibrahim Maalouf, Snarky Puppy et Melody Gardot viennent ajouter leurs noms, conférant une touche plus moderne à cet alignement de prestige.

D’autres artistes bien établis, de différentes appartenances musicales, complètent la liste de têtes d’affiche, soit Vance Joy, Christine and the Queens, Badbadnotgood, Orville Peck, Rodrigo y Gabriela, Natalia Lafourcade, Marisa Monte et le Montréalais Jean-Michel Blais. « Je pense qu’on s’adresse à beaucoup de monde avec cette programmation, estime M. Auxéméry. Mais le fil conducteur, pour nous, c’est une musique qui est emballante et excitante, qui a beaucoup de couleurs. »

Les deux tiers des plus de 350 concerts du FIJM seront présentés gratuitement sur l’une des scènes extérieures. Ce sera notamment le cas pour les concerts de la vedette Thundercat, de Jean-Michel Blais, des Canadiens Badbadnotgood, de Vance Joy et d’un concert célébrant le 50e anniversaire du hip-hop, sur la grande scène principale du festival. La jeune chanteuse new-yorkaise Danielle Ponder, l’artiste émergente jazz Endea Owens et la chanteuse R & B ontarienne Savannah Ré donneront aussi des spectacles gratuits, sur la scène Rogers et la scène TD.

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

Jean-Michel Blais à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts lors du Festival International de Jazz de Montréal 2022

Un public plus jeune

Les festivaliers pourront découvrir l’été prochain de nombreuses vedettes montantes de la scène jazz. La gagnante du prix Grammy de la découverte de l’année cette année, Samara Joy, sera notamment en spectacle au Monument-National.

À l’image de cette chanteuse de jazz de seulement 23 ans, le public du FIJM rajeunit. « Statistiquement, on le voit, relate Maurin Auxéméry. Ça va continuer, avec la présence d’artistes comme Thundercat ou Badbadnotgood. De façon générale, il y a beaucoup de frontières qui sont en train de s’effacer dans la façon de consommer la musique et les festivals. » Il cite l’exemple de Ludovico Einaudi, présent l’an dernier au festival, qui avait su attirer des festivaliers aux âges très variés à la salle Wilfrid-Pelletier.

Cette année, des artistes comme Tiny Habits viendront rejoindre directement la génération Z. Le groupe américain folk originaire de Boston est une de ces prises du festival que les programmateurs voient comme une sorte de pari pour le futur, convaincus que ces artistes sont à la veille de connaître un large succès. « C’est ce qui s’était passé avec Rosalia, rappelle Maurin Auxéméry. Sa première date en Amérique du Nord, c’était chez nous. Et ce n’était pas Rosalia de [la chanson ultrapopulaire] Malamente, c’était Rosalia la flamenca. »

Dans les séries de spectacles gratuits, on retrouvera notamment au Studio TD Gentiane MG, Naïssam Jalal, Mali Obomsawin, Oscar Jerome, Theon Cross, Brandee Younger, CARRTOONS & Friends et Elise Trouw. Au Club Montréal TD, Mopao Mumu, Elliot Maginot, Ping Pong Go, Hanorah, Jonah Yano, Alias, Aiza et FELP viendront défendre les couleurs de la scène montréalaise.

IMAGE FOURNIE PAR L’ORGANISATION

Affiche du 43e Festival international de jazz de Montréal

La situation économique n’est pas facile présentement, mais la bonne nouvelle, c’est qu’il y aura une centaine d’artistes sur ces scènes gratuites. Des artistes qui parlent à une démographie un peu moins âgée que ceux en salle.

Maurin Auxéméry, directeur de la programmation

En tout, près d’une dizaine de scènes accueilleront des concerts gratuits. Le modèle du festival, qui se concentre principalement sur cette offre gratuite, est quelque peu mis à mal ces dernières années. De plus, la compétition est rude entre tous les évènements du genre, qui ont lieu durant la même période. Mais l’organisation persiste à présenter une programmation tantôt nichée, tantôt accessible, majoritairement à l’extérieur, pour des spectacles auxquels tous peuvent assister.

« Le contexte n’est pas évident, mais on veut créer la programmation la plus excitante possible, en gardant toujours cette idée de la démocratisation de la musique, ajoute Maurin Auxéméry. On est fiers du travail accompli. Je pense qu’on a réussi à livrer une programmation qui fera que les Montréalais et les touristes vont salement tripper. »

Les billets pour les concerts payants seront mis en vente le jeudi 6 avril à 10 h.

Consultez le site du Festival international de jazz de Montréal

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Je n’avais pas vu ça. Un mini festival d’humour cette fin de semaine dans Griffintown

Montreal has a new English comedy festival and it kicks off this week

Al Sciola
Apr 4 2023, 4:00 pm


gigglefestmtl.com | michelleforrester/Instagram

Standup comedy fans should take advantage of a new festival debuting in town this week.

From April 6 to 9, Montreal’s inaugural GiggleFest will host over 30 shows and feature more than 80 local and international performers at the Montreal Arts Centre & Museum. Additional gigs will be held at Lord William Pub in Griffintown.

According to a press release, GiggleFest is the first of its kind in that it “seeks to spotlight and elevate local English comedy producers and artists with a business model that allows producers and comedians to see real profits for their art.”

The duo behind the new festival comprises Event and Marketing Manager Gabriella Munro and local comedian Michelle Forrester, the festival’s curator. Forrester made her Just for Laughs debut as a comic this past summer on ZooFest’s Discovery Series, JFL’s Best of the Fest, and even recorded for the JFL Comedy Album “Heavy Petting Zoo.”

Now she’s contributing to the local scene in a different way.

“What’s crazy is that we’re a city known for the behemoth that is JFL and yet when people come here, they have a hard time accessing English standup comedy,” says Forrester. “There are so many amazing independent shows that uplift overlooked talent. GiggleFest gives people centralized access to all of those shows and artists in four days.”

Those interested in attending shows can learn everything they need to know at gigglefestmtl.com. Prices for tickets range from $15 to $25, with VIP and corporate packages also available.

The Shield of Athena Montreal (Bouclier d’athena), a non-profit organization for family violence victims, will receive $1 from each ticket.

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La programmation de Piknic Électronik est sortie aujourd’hui

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L’édition 2023 du Festival Juste pour rire fermera un chapitre de son histoire: on y présentera pour la dernière fois (en français !) des galas d’humoristes comme on les connaît depuis 40 ans.

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Monsieur Yvon Deschamps is a living legend.

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34es Francos de Montréal La programmation intérieure complète annoncée

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE

Pour certains artistes, l’ambiance et la foule d’un spectacle extérieur – comme lors de ce spectacle l’an dernier – sont une magnifique vitrine, qu’ils préféreront à un concert en salle.

La programmation intérieure complète des Francos de Montréal est maintenant dévoilée. « Entre nostalgie et nouvelle garde », l’affiche présente des noms tels Louane, Marjo, Souldia, Jok’Air et Arthur H. Des artistes qui s’ajoutent à ceux déjà annoncés, comme -M-, Isabelle Boulay, Daniel Bélanger, Louise Attaque ou Philippe B, en prestation du 9 au 17 juin.

Publié à 7h00

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Marissa Groguhé
Marissa Groguhé La Presse

Pour les spectacles intérieurs payants, dans sept des salles du Quartier des spectacles de Montréal, les Francos annoncent de nouveaux noms, certains représentant les vétérans du festival et d’autres la nouvelle génération. Ainsi, Souldia, Louane, Marjo, Jok’Air, Arthur H, Les Hôtesses d’Hilaire, Yuksek, entre quelques autres, seront présents en juin.

Les spectacles en salle de Louise Attaque, Juliette Armanet, Philippe B, Lost et Camélia Jordana avaient déjà été annoncés.

« On a finalement convaincu Louane de venir jouer chez nous, ça fait des années qu’on est là-dessus, affirme Maurin Auxéméry, directeur de la programmation du festival. Il y a un grand public pour elle ici. Autant des enfants, qui ont capoté sur le film La famille Bélier, que leurs parents. » Pour lui, l’ajout de Marjo à la programmation était un « incontournable » cette année. Il souligne également la présence de Julette Armanet, « l’une des artistes françaises les plus hot en ce moment », qui donne toujours un superbe spectacle.

Une soirée Rap Queb Monuments, en l’honneur de l’album développé par Taktika l’an dernier, rassemblant les OG du rap québécois, sera présentée au Club Soda le 17 juin. Comme le veut la tradition, une quinzaine d’artistes de toute la francophonie se présenteront sur scène pour le spectacle de l’École nationale de la chanson, le 9 juin.

Les artistes à l’affiche des Francos nous viennent d’Europe, mais également beaucoup du Québec, comme chaque année. « Ce qui est important, c’est l’amour de la langue, explique Maurin Auxéméry, qui dirige aussi le bateau pour le Festival de jazz. On est une équipe qui aime cette langue et qui a à cœur de la faire briller. Ça nous permet d’aller dans toutes les directions, pour que plein de gens s’y retrouvent. On aime le hip-hop, on aime la chanson, on aime les trucs plus pop. Ce festival est à l’image de tout ça. »

Faire un festival

Si la confection d’une programmation attrayante est un art, les organisateurs du festival affinent leur technique depuis assez d’années pour en maîtriser habilement les rouages. Pour ces 34es Francos, la formule gagnante reste la même. On doit par exemple s’assurer de ne pas mettre deux artistes qui attirent le même public en concert au même moment, explique Maurin Auxéméry. On doit décider de ceux qui seront en spectacle gratuit à l’extérieur et ceux qui offriront un concert en salle.

Il faut aussi choisir quelle salle conviendra le mieux à chaque artiste – Daniel Bélanger, par exemple, sera en spectacle avant les Francos pour trois spectacles au MTELUS ; le festival proposera donc un tout autre format, dans le confort de la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, lors de deux autres concerts.

Pour certains artistes, l’ambiance et la foule d’un spectacle extérieur sont une magnifique vitrine, qu’ils préféreront à un concert en salle. « C’est le début de l’été, on aime faire la fête pendant ces spectacles, c’est plus propre à de gros rassemblements, ce qui convient mieux à certains artistes », ajoute le directeur de la programmation. Les Francos annonceront dans les prochaines semaines les artistes de la programmation extérieure. « Il y a de très belles surprises qui s’en viennent. »

Consultez le site des Francos de Montréal

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Un festival canin aura lieu à Montréal cet été

Photo: Unsplash / Hannah Lim

Arianne Lebreux-Ebacher

17 avril 2023 à 15h28 - Mis à jour 17 avril 2023 à 17h05 2 minutes de lecture

Vous allez entendre des «wouf» et des «awww» à Montréal cet été puisque la toute première édition du Woopaw Fest se déroulera dans la métropole. L’événement qui se décrit comme un «carnaval canin ludique» aura lieu du 31 juin au 2 juillet**.**

C’est au bassin Peel, tout près du canal Lachine, que se déroulera l’événement estival qui espère rassembler de nombreux pitous. Les parents de ces adorables compagnons à quatre pattes seront aussi conviés et toute personne voulant s’offrir une petite séance de zoothérapie sera aussi la bienvenue.

Au programme: des rassemblements entre chiens de mêmes races, une grande parade de pitous en tous genres, des activités et un espace marchand réservé aux commerces locaux qui ont à cœur le bien-être de vos animaux.

D’autres détails sur les activités et les événements qui animeront ces trois jours de festival seront dévoilés prochainement, la programmation étant encore en construction, précisent les organisateurs.

Le Woopaw Fest est organisé par Pawsome Club MTL*,* organisateur d’événements pour chiens, qui était notamment derrière la marche de corgis de septembre dernier (on s’en doutait!).

Coût : 3$ pour les parents de chiens

5$ pour le public

Les billets seront en vente à l’entrée du site.

Horaire : Vendredi 30 juin de 17h à 22h
Samedi 1er juillet de 12h à 22h
Dimanche 2 juillet de 12h à 21h

Page Facebook de l’événement ici.

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31 juin? :sweat_smile:

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Été 2023 | Des festivals face à des choix douloureux


PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE
Le Piknic Électronik démarre la saison des festivals au mois de mai.

Inflation galopante, prix de l’essence à la hausse, pénurie de main-d’œuvre, financement ponctuel des gouvernements… Face aux nombreux défis qui se présentent à eux, les membres du Regroupement des évènements majeurs internationaux du Québec (REMI) se disent prêts à affronter la situation, quitte à faire des choix difficiles.

Publié à 16h32
Jean Siag
LA PRESSE

« Il va falloir qu’on se retrousse les manches, nous a confié le président-directeur général du REMI, Martin Roy, en marge de l’assemblée générale annuelle de l’organisme. Il va falloir qu’on fasse tout ce qu’on peut pour livrer les meilleurs festivals possibles, travailler sur tous les fronts et explorer de nouvelles avenues pour mettre en place de nouvelles approches. »

La saison des festivals, qui débute le week-end de la Journée nationale des patriotes, le 21 mai prochain, avec le Piknic Électronik, s’annonce plus complexe que ne l’auraient souhaité les membres du REMI.

Les dirigeants des 28 festivals membres du regroupement, parmi lesquels on retrouve les Francos, le Festival international de jazz de Montréal, Montréal complètement cirque, le Festival d’été de Québec, Juste pour rire ou Osheaga, avaient déjà évalué que l’édition de l’été dernier avait coûté 25 % de plus que celle de 2019.

Pour cet été, les projections ne sont guère plus réjouissantes. La pression inflationniste « très forte », combinée à la pénurie de main-d’œuvre, risque de forcer les directions de festival à faire des choix douloureux, croit Martin Roy.

« On ne souhaite pas qu’il y ait d’impact sur les programmations des festivals, mais il est possible qu’il y ait une réduction des heures d’ouverture et du nombre de scènes, et donc d’artistes invités. Malheureusement, ce sont les évènements présentés gratuitement qui sont menacés, parce qu’ils dépendent des commandites et de la vente de produits dérivés… »

« En même temps, poursuit Martin Roy, pour occuper le domaine public à Montréal, la contrepartie c’est qu’il faut que les spectacles soient gratuits. »

À cela s’ajoute le stress des subventions gouvernementales qui ne sont – la plupart du temps – pas récurrentes et qui n’augmentent pas aussi vite que l’inflation. Il y a bien eu l’annonce d’Ottawa (lors du dernier budget) d’un investissement de 108 millions (sur trois ans) pour aider les festivals – à l’échelle du Canada –, mais les deux autres programmes de Patrimoine canadien demeurent fragiles…

« Le Fonds du Canada pour la présentation des arts et le Développement des communautés par le biais des arts et du patrimoine sont deux programmes qui sont sous-financés depuis très longtemps, estime Martin Roy. Les bases de ces programmes ont été mises en place par le gouvernement Harper en 2008 et n’ont pas beaucoup bougé depuis. En 2019, il y a eu un petit ajustement, mais il est ponctuel, et il faut le renouveler d’année en année… »

Le programme Développement des communautés a été renouvelé jusqu’en 2025-2026 dans le dernier budget (14 millions sur deux ans), mais pas le Fonds du Canada. « On craint que l’année prochaine il y ait une diminution importante de ce programme-là, qui est un des principaux programmes de Patrimoine canadien », nous dit Martin Roy.

Bref, pour sortir la tête de l’eau et faire face à ces défis, le REMI préconise un partenariat entre ses membres. Martin Roy parle d’une « mutualisation des ressources humaines » et d’un « partage des équipements », notamment autour de la place des Festivals. « On le fait déjà à petite échelle, mais je pense qu’on peut en faire plus. »

Il évoque aussi la possibilité pour les membres du REMI de « tarifer certains services ou activités ». « On pourrait aménager des gradins ou des espaces dédiés où les places assises seraient payantes à certains endroits, propose-t-il. Il faut explorer toutes les avenues possibles. »

Martin Roy continue de penser que l’apport des membres du REMI à l’économie n’est pas à dédaigner. Avant la pandémie, il note que le chiffre d’affaires des 28 membres du regroupement était de 275 millions, et que les retombées de seulement 17 de ces évènements avaient été évaluées à plus de 290 millions en valeur ajoutée pour l’économie du Québec.

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Les Block Parties du Festival MURAL pour 2023 se feront dans l’espace du Champ des Possibles, dans le Mile-End, à l’angle des rues Bernard et De Gaspé.

Ces spectacles doivent déménager car l’ancien site, qui va accueillir le nouveau Musée de l’Holocauste, sera en chantier à partir de l’été 2023.

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Le Festival BD de Montréal de retour sur la rue Saint-Denis

Ils étaient nombreux l’année dernière à déambuler sur Saint-Denis lors du FBDM. Photo: Gracieuseté, Behzad Damghani

Jason Paré

26 avril 2023 à 16h38 - Mis à jour 28 avril 2023 à 12h01 5 minutes de lecture

Le Festival BD de Montréal (FBDM) sera de retour pour une deuxième année sur la rue Saint-Denis, du 26 au 28 mai prochain.

Rien de surprenant lorsqu’on sait que l’édition 2022 – la première sur cette artère – a attiré plus de 80 000 personnes, une augmentation importante si on la compare aux éditions qui avaient lieu auparavant dans le parc La Fontaine. Cela représente un changement énorme pour la visibilité de l’événement, selon la nouvelle directrice générale du FBDM, Mélanie La Roche.

Le Geekois craque les codes de la culture geek québécoise pour vous: bandes dessinées, littérature de l’imaginaire, cinéma de genre, jeux vidéo, jeux de société. C’est par ici.

«La dernière année au parc La Fontaine, on avait environ 12 000 personnes présentes», indique Mélanie La Roche.

Évidemment, lorsque la rue Saint-Denis est piétonnisée entre Gilford et Roy, les personnes qui y circulent ne sont pas uniquement là pour participer aux activités du festival, mais cela n’empêche pas qu’elles sont portées à s’arrêter aux nombreux kiosques présents.

«Il y a déjà un achalandage naturel sur Saint-Denis, admet la DG. Mais de voir l’intérêt et la curiosité des gens qui étaient là, de constater les attroupements de jeunes et moins jeunes autour des expositions, des gens qui rencontrent les bédéistes, ce n’est pas rien.»

Mélanie La Roche succède à Johanne Desrochers à la direction générale du FBDM.
Photo: Jason Paré, Métro

Plus de 250 bédéistes d’ici et d’ailleurs seront accueilli.e.s par le FBDM cette année. Et ce chiffre n’est que la pointe de l’iceberg, la programmation du festival étant bougrement touffue. Un constat valable pour les trois jours de l’événement, mais également pour tout le mois de mai, puisque des activités seront présentées un peu partout dans la métropole grâce à la collaboration de différents partenaires.

Une touche brésilienne

Parmi les artistes étrangers, le Brésilien Gabriel Bá, principalement connu pour avoir illustré la série Umbrella Academy – adaptée au petit écran par Netflix –, sera présent. «Il sera là avec Fábio Moon qui est son jumeau», ajoute Mélanie La Roche. Les deux frères ont cocréé la bande dessinée Daytripper, récompensée en 2011 par le Prix Eisner de la meilleure minisérie.

Les visiteur.euse.s pourront de plus s’initier à la bande dessinée brésilienne grâce à une exposition présentée par le Consulat général du Brésil à Montréal.

«L’an dernier, on avait une exposition sur la bande dessinée chilienne, donc on aime bien mettre en avant des particularités régionales de la BD avec lesquelles on est moins familiers», soutient la DG.

Anecdote intéressante: c’est également une BD brésilienne qui a remporté le prix Bédélys étranger l’année dernière, soit Écoute, jolie Márcia de Marcello Quintanilha – qui était d’ailleurs présent au festival –, une lecture que l’auteur de ces lignes vous conseille fortement.

Organisée par le FBDM, la remise des prix de cette année aura lieu le jeudi 25 mai au Livart et sera animée par la journaliste et animatrice Marie-Louise Arsenault.

D’ailleurs, ce n’est pas que la BD brésilienne qui aura droit à une exposition. Une autre sera consacrée aux finalistes des prix Bédélys 2023 et sera présentée à l’esplanade Tranquille du Quartier des spectacles du 1er au 31 mai.

Une affiche en trois exemplaires

C’est l’autrice Cab (U-Town, Hiver nucléaire) qui a conçu les trois affiches du FBDM cette année, lesquelles se déclinent en trois couleurs différentes et présentent une diversité de techniques encore employées de nos jours pour la création de BD. Concevoir ces affiches n’est d’ailleurs pas anodin pour Cab.

«L’événement est arrivé un peu en même temps que j’ai commencé ma carrière, raconte Cab. Il y a vraiment quelque chose de symbolique pour moi de faire l’affiche pour la 12e édition.» L’autrice apprécie particulièrement l’aspect local du festival, d’autant plus que son œuvre est «très montréalocentrique».

La bédéiste Cab prenant la pose devant les trois affiches qu’elle a conçu pour le FBDM.
Photo: Jason Paré, Métro

«J’ai longtemps envié le TCAF [Toronto Comic Arts Festival], mais finalement, il n’y avait pas de points de comparaison. Ce sont deux marchés différents.»

Une lecture publique dans les quartiers qui ont inspiré la bédéiste donnera vie aux récits de Cab, le 9 mai. En plus des séances de dédicaces, elle participera également le 27 mai à une table ronde avec Gabriel Bá et Wes Craig, un artiste montréalais qui a cocréé la série Deadly Class et a illustré des comics de Batman ou encore des Gardiens de la Galaxie*.*

Pour plus d’informations, rendez-vous sur fbdm-mcaf.ca

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Montréal Complètement cirque Des spectacles des quatre coins du monde

PHOTO FOURNIE PAR MONTRÉAL COMPLÈTEMENT CIRQUE

Les Australiens de Briefs Factory International présenteront Dirty Laundry à Montréal Complètement cirque.

Après des éditions minceur limitées essentiellement aux compagnies d’ici, le 14e festival des arts du cirque accueillera à nouveau des compagnies étrangères. Huit des douze spectacles présentés en salle du 6 au 16 juillet proviennent en effet de l’Australie, des États-Unis, de la France, du Mexique ou encore de la République tchèque, a appris La Presse.

Publié à 1h14 Mis à jour à 6h00

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Jean Siag
Jean Siag La Presse

Montréal Complètement cirque avait déjà annoncé le retour de la compagnie australienne Gravity & Other Myths (A Simple Space, Backbone), qui ouvrira le festival le 5 juillet avec son spectacle-évènement The Pulse. Cette pièce acrobatique créée en 2021 réunira sur scène 24 acrobates et 36 choristes catalanes.

Une autre compagnie du pays des kangourous fait partie de la programmation dévoilée ce jeudi par la direction de la Tohu. Il s’agit de Briefs Factory International, qui sera à Montréal pour la première fois afin de présenter Dirty Laundry, qui mêle le cirque à « l’art de la drag, de la danse et du burlesque ».

D’ailleurs, c’est notre drag Barbada qui accompagnera l’hôtesse australienne de la soirée, Shivanana.

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

Barbada

La compagnie tchèque Cirk La Putyka, qui tourne beaucoup en Europe, présentera son spectacle Runners dans un décor qui comprend un tapis roulant surélevé sur lequel les artistes exécutent leurs numéros. Ça se passe dans la salle circulaire de la Tohu du 12 au 16 juillet.

Les États-Unis sont de retour avec Brave Space de la compagnie Aloft Circus Arts, qui présentera son spectacle à l’extérieur de la Tohu, dans un petit chapiteau. On peut s’attendre à voir des numéros de trapèze, de cerceau ou encore de main à main dans un cadre intime.

Dans une forme plus théâtrale, la compagnie argentine présentera Un Domingo (un dimanche), d’El Galpón de Guevara et Proyecto Migra. On nous annonce un programme d’acrobaties, d’illusions, de magie et de contorsions.

Le retour des barbus !

La France sera représentée par Noémi Boutin et Jörg Müller, qui présenteront Sarabande. Lui fusionne danse et jonglerie ; elle interprète trois Suites pour violoncelle de Bach.

PHOTO IDIL SUKAN, FOURNIE PAR MONTRÉAL COMPLÈTEMENT CIRQUE

Le Cirque Alfonse représentera sa pièce Barbu cet été.

Du Québec, on pourra voir les barbus du Cirque Alfonse, qui reprendront leur pièce Barbu, créée il y a près de 10 ans, en 2014. Mais on verra aussi du sang neuf avec Hémisphère, de Projet Sanctuaire, qui réunira des acrobates de Québec dans une adaptation électro-pop des Quatre saisons de Vivaldi.

On pourra également voir le spectacle familial GLOB, de la troupe Les Foutoukours, à la Maison Théâtre. Une pièce qui met en scène deux personnages clownesques ; ainsi que L’après-midi tombe quand tes biscuits se ruinent, de La Croustade, formée du duo québécois Éline Guélat et Vincent Jutras.

Enfin, toujours au rayon des spectacles familiaux, le Mexique présentera Julieta, de Gabriela Muñoz, un mélange de théâtre physique et d’art clownesque qui aborde le thème de la vieillesse.

À noter, l’équipe du Monastère présentera son Cabaret du Jugement dernier au Jardin de l’église St. Jax, rue Sainte-Catherine. Une compétition amicale dans laquelle concourront de nombreux artistes de cirque, mais à la fin de laquelle un seul mettra la main sur le Calice d’or.

Consultez le site de Montréal Complètement cirque

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Montréal accorde 8 millions aux festivals

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE

Le festival Présence autochtone recevra un financement triennal de 210 000 $ par année.

Les évènements offerts gratuitement dans le cadre des nombreux festivals présentés en 2023 dans les 19 arrondissements de Montréal recevront le soutien de la Ville, a fait savoir la responsable de la Culture, Ericka Alneus.

Publié à 1h03 Mis à jour à 7h00

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Jean Siag
Jean Siag La Presse

C’était une demande formulée entre autres par le Regroupement des évènements majeurs internationaux du Québec (REMI), qui craignait de devoir réduire le nombre de spectacles présentés gratuitement dans le cadre des festivals de cet été.

La Ville de Montréal répond à cette demande dans la mesure de ses moyens en ajoutant un million additionnel aux sept millions prévus cette année, pour un total de huit millions.

« Nous allons soutenir 126 projets de festivals et d’évènements, nous a confirmé Ericka Alneus, responsable de la culture au comité exécutif de la Ville de Montréal. Parmi eux, 30 projets recevront un financement pour la première fois, a-t-elle précisé. Essentiellement des projets de quartier ou des festivals émergents. »

Une partie de ces fonds provient du ministère de la Langue française du gouvernement du Québec. L’autre partie est liée à l’annulation des Week-ends du monde, qui devaient se dérouler en juillet au parc Jean-Drapeau.

Ç’a été une décision déchirante, mais vu l’augmentation des coûts et la pénurie de main-d’œuvre, nous n’avions pas le choix. On a donc réinvesti ces sommes dans les autres projets de festivals.

Ericka Alneus, responsable de la culture au comité exécutif de la Ville de Montréal

Autre nouveauté, la Ville s’est engagée à soutenir un certain nombre de festivals pendant trois ans. Présence autochtone, Nuits d’Afrique, Montréal complètement cirque, le Festival international de jazz de Montréal (FIJM), les Francos et les Rendez-vous Québec Cinéma jouiront d’un financement triennal, une autre demande historique.

« Cette question de prévisibilité est vraiment importante, précise Ericka Alneus. Les festivals peuvent planifier leur budget en se disant : la Ville de Montréal est présente, j’ai tel montant pour réaliser cet évènement. On aimerait d’ailleurs soutenir d’autres festivals majeurs de la même manière. »

Les sommes varient énormément selon la taille de l’évènement. Les plus gros festivals comme le FIJM, Montréal en lumière, Juste pour rire, Montréal complètement cirque ou Fierté Montréal recevront 600 000 $. Les festivals de taille moyenne un peu moins : Festival TransAmériques, 400 000 $ ; les Francos, 325 000 $ ; Présence autochtone, 210 000 $ ; Nuit blanche, 200 000 $. Les plus petits recevront entre 25 000 $ et 125 000 $.

Parmi les 30 nouveaux projets, certains organisateurs recevront des sommes moindres (entre 5000 $ et 15 000 $), comme le Festival d’humour africain, le Festival 100 Lux, voué à la danse de rue, le Festival de littérature jeunesse de Montréal, etc.

« Il faut qu’il y ait une accessibilité à la culture »

L’objectif de la Ville de Montréal, selon Mme Alneus, est d’augmenter la prévisibilité des grands festivals, d’appuyer le rayonnement des festivals émergents, mais aussi de permettre aux petits festivals de quartier d’exister. « Il faut qu’il y ait une accessibilité à la culture dans les 19 arrondissements de la Ville », souligne l’élue de Projet Montréal.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, au côté d’Ericka Alneus, responsable de la culture et du patrimoine

Pas de nouvelle du côté du festival Montréal en fêtes, annulé au mois de décembre dernier, qui célébrait entre autres le Nouvel An depuis 2013. « On évalue les scénarios pour le 31 décembre, aucune décision n’a encore été prise, mais oui, il y a des discussions avec le promoteur », a confirmé Mme Alneus.

Le nombre de demandes de financement ne diminue pas. Selon la Ville, une vingtaine de nouveaux projets ont été déposés à la mairie par rapport à l’an dernier pour obtenir du financement.

« On a la responsabilité de répondre présent, nous dit Ericka Alneus. De soutenir des disciplines qui participent à la vitalité de notre ville. Donner une place au soleil à différentes initiatives. Après, bien sûr, on doit trouver un équilibre parce qu’on ne peut pas financer tout le monde. Mais à quel groupe je ne réponds pas ? Il faut que la Ville rende la culture le plus accessible possible. »

Le Service de la culture de la Ville de Montréal dispose d’un budget de 69 millions en 2023 ; la moitié de cette somme (35 millions) est accordée en contribution aux organismes culturels. La Ville investit (en plus de son budget en culture) une somme de 21 millions au Conseil des arts de Montréal.

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Dans le cadre du 3è festival d’histoire de Montréal

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Carifiesta, la flamboyante parade de célébration des pays des Caraïbes, ne sera pas de retour cette année dans les rues de Montréal.

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le Programme de soutien aux festivals et aux événements culturels (PSFEC 2023) de la Ville de Montréal a refusé d’accorder du financement à l’organisation.

Comment ça se fait qu’on voit autant ça cette année ? Ce n’est pas le seul festival qui est annulé par manque de financement.

Voici un autre article sur le sujet

Pas de Carifiesta cet été, faute de financement municipal

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

La Carifiesta devait se tenir le 8 juillet.

La 47e édition de la Carifiesta, le flamboyant défilé annuel des communautés caribéennes de Montréal, sera annulée cet été faute de financement municipal.

Mis à jour hier à 12h54

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Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

C’est ce qu’indiquent les organisateurs de l’évènement, qui attire normalement plus de 100 000 personnes dans les rues du centre-ville chaque année.

« C’est annulé », a affirmé Everiste Blaize, président de l’Association des festivités culturelles des Caraïbes (AFCC), en entrevue téléphonique avec La Presse. « Il n’y aura pas de Carifiesta. Ils ont refusé le projet au complet. »

M. Blaize fait référence à la Ville de Montréal. Dans une lettre reçue par l’AFCC, le service de la culture municipal indique effectivement que le défilé « n’a pas été retenu par le comité » chargé de choisir les évènements qui profiteront de l’appui de la Ville. « Le comité d’évaluation a dû faire des choix », souligne la missive.

Selon l’AFCC, la Ville de Montréal contribuait à la Carifiesta à hauteur d’environ 30 000 $ chaque année, ce qui représentait « environ 70 % » du budget de l’évènement. La Ville fournissait aussi différents services et équipements qui rendaient possible la tenue de l’évènement.

« Je ne sais pas pourquoi la Ville a refusé la demande. Personne ne m’a appelé depuis le 13 janvier », a continué M. Blaize. « C’est un manque de respect. »

« Pas viable », dit Montréal

Lundi, la Ville de Montréal a défendu sa décision.

« Le projet Carifiesta tel que présenté n’a pas été jugé viable en 2023, sans compter que les enjeux vécus en 2022 n’ont pas été adressés par le promoteur », a indiqué la relationniste Camille Bégin par courriel. « La Ville de Montréal octroie du financement aux organismes susceptibles de pouvoir déployer un évènement de façon viable selon des projections budgétaires réalistes et un historique de bonne gouvernance. »

Mme Bégin a précisé que la Ville avait offert son aide à l’AFCC pour la préparation de son dossier, mais que cette aide n’avait pas été acceptée.

« Une rencontre aura lieu avec les organisateurs du festival cette semaine pour partager avec les organisateurs les enjeux liés à la demande qu’ils ont déposée et pour explorer des pistes de solution », a dit Mme Bégin. « La Ville de Montréal reconnaît qu’un évènement rassembleur célébrant les cultures caribéennes est porteur pour Montréal et réitère son offre d’accompagnement au festival. »

Dans un communiqué émis le 5 mai, qui annonce la liste des évènements culturels appuyés par la Ville pour 2023, la mairesse de Montréal s’était réjouie du nombre important de nouveaux évènements financés.

« Cette année, Montréal fait une plus grande place à la diversité dans l’ensemble de ses financements aux évènements », affirmait Mme Plante via communiqué. « Nous sommes très heureux de démontrer concrètement notre engagement envers les festivals qui offrent à la population une animation culturelle riche, variée et inclusive dans les 19 arrondissements. »

La Carifiesta devait se tenir le 8 juillet.

« La Carifiesta est une tradition remontant à l’époque de l’esclavage », indique Tourisme Montréal sur son site internet. « À Trinidad et à Tobago, lorsque, trois jours avant le mercredi des Cendres, les colons français tenaient un bal masqué, leurs esclaves avaient droit à une journée de repos. Ils en profitaient alors pour faire la fête à leur tour et se moquer de leurs maîtres. »

Un nouvel événement festif et lumineux dans Saint-Michel

Photo: iStock

Jules Couturier

10 mai 2023 à 17h35 - Mis à jour 10 mai 2023 à 17h36 3 minutes de lecture

Un nouvel événement entièrement gratuit organisé par la TOHU s’établit du 16 au 18 juin dans le quartier Saint-Michel. Au menu des Lumières de Saint-Michel: cirque, concerts, DJs et grand défilé nocturne, qui promet d’être le moment fort de ces trois journées festives.

Ce sont des citoyen.ne.s du quartier qui auront créé leur propre lanterne qui seront les vedettes de cette parade illuminée, prévue le soir du 17 juin. Leurs lanternes auront été conçues au préalable en ateliers dirigées par une animatrice qui s’assurera de les aider à les fabriquer à partir de différents modèles conçus par des artistes professionnel.le.s. Ces ateliers sont organisés par la TOHU jusqu’au 11 juin.

Les participant.e.s de la parade seront accompagné.e.s d’artistes de cirque et de musicien.ne.s, mais aussi d’éléments lumineux de taille plus imposante conçus par une équipe professionnelle.

Du point de départ, à l’angle de la rue de Louvain et de la 9e avenue, la parade qui commencera au coucher du soleil se dirigera vers la place publique de la TOHU en passant notamment par le parc Frédéric-Back. Le parcours sera de 2,4 kilomètres pour une durée d’environ 60 minutes.

Le cortège sera observable par des spectateur.trice.s depuis différents points du parcours, animé par des artistes aux accessoires lumineux.

Trois jours de fête

Sur la place publique de la TOHU, le public pourra profiter de spectacles musicaux gratuits et d’animations en tout genre.

Tout ça commencera le 16 juin, un vendredi soir, avec des spectacles de Stéphanie Osorio, Scott Pien-Picard et Ramon Chicharron, puis un DJ set de Julie Delorme. Le lendemain, la place sera investie par des animations circassiennes avant de faire place à des spectacles et DJ sets de Bel & Quinn, Waalhi et DJ Josiane Proteau qui mettront l’ambiance avant l’arrivée de la fameuse parade.

La journée de dimanche sera quant à elle plutôt axée sur des activités familiales pour les plus petit.e.s.

« Ce nouvel événement incarne parfaitement cet esprit de collaboration et de célébration qui habite le quartier. Nous avons l’ambition de créer un rendez-vous annuel incontournable pour mettre en lumière la richesse et la diversité de Saint-Michel, au propre comme au figuré », affirme Stéphane Lavoie, directeur général et de la programmation de la TOHU.

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