Densité et étalement urbain

Et bien mes chiffres de mai de la CORPIQ sont les chiffres de mai de la CORPIQ :stuck_out_tongue:.
Ils sont présentés de la sorte dans leurs communiqués de presse en général, je me demande pourquoi nous n’avons pas la disponibilité cette fois-ci, c’est pour ça que je trouve cela étrange:

Ce que je trouve intéressant est le type d’immeuble et leur clientèle. On ne fait que discuter théorie, mais j’aurais l’impression que les grands immeubles du centre-ville ont une clientèle plus mobile, et une plus grande concentration des problèmes mentionnés dans le communiqué. Si la CORPIQ représente plus de ces gros immeubles, alors que 70% des propriétaires le sont de plex (1 à 4 logements, pas 30), une situation exceptionnelle touchant de manière disproportionnée une certaine clientèle, ça peut faire un décalage.

Il y a définitivement moins de gros propriétaires, vu qu’il y a moins de gros immeubles et des marchés locatifs plus petits, non? Mais surtout, la CORPIQ parle d’une réalité démographique montréalaise, pas une des régions en général (sauf quelques exceptions): immigration, étudiants, Airbnb… C’est la réalité démographique de Montréal d’avoir une bonne proportion de sa population de passage et des nouveaux arrivants, et une « inondation massive » de logements à court terme virant au long terme. Si on ferme ces entrés, c’est Montréal qui en souffre le plus. Et plusieurs régions en profitent en diminuant leurs sortants vers Montréal, comme on a vu dans le dernier bilan démographique interrégional de StatCan.

C’est bien possible! On verra bien avec les chiffres de SCHL. Mais une situation exceptionnelle a débalancé un segment particulier du marché de l’habitation avec certitude, ce n’est pas impossible que ça touche plus le genre de proprios à s’inscrire à la CORPIQ.

Oui je ne doute pas d’un vide démographique de la pandémie. Je pense qu’on exagère les mouvements de masses de gens établis sortant de l’île que provoque la pandémie, alors qu’on voit surtout des phénomènes qui vont sévèrement limiter les entrants avant tout. S’il y avait un exode de Montréalais établis, ça me semble peu probable que ça ne se reflète pas clairement dans le marché immobilier de l’île, alors qu’on n’a pas vu une augmentation des inscriptions disponible de juillet à maintenant, et qu’avant cela la hausse de sortants est restreinte, et en ligne avec la tendance des dernières années. Mais comme on dit, on jase et on brasse des idées, faudra des chiffres sur un ou deux ans probablement.

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