Environnement, biodiversité et transition écologique

Hausse exponentielle

Le virage solaire s’accélère. On estime que la planète a installé un total record de 593 gigawatts (GW) de capacité solaire photovoltaïque durant l’année 2024. À titre de comparaison, la capacité photovoltaïque totale dans le monde en 2020 était de 760 GW, selon un nouveau rapport du groupe de réflexion sur l’énergie Ember. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit quant à elle que la production d’énergie solaire en Chine dépassera à elle seule d’ici cinq ans la production totale annuelle d’électricité aux États-Unis actuellement.

Diminution des coûts

« On parle d’une croissance exponentielle, explique Vincent Aimez, vice-recteur à la valorisation et aux partenariats et chercheur en génie électrique et génie électronique à l’Université de Sherbrooke. La diminution des prix des panneaux depuis 10 ans est phénoménale. Tant en Chine qu’aux États-Unis, les coûts de fabrication baissent continuellement, de sorte qu’on peut lancer aujourd’hui des projets pour une fraction du prix qu’ils auraient coûté il y a quelques années. »

-89 %… Moins cher que des bardeaux d’asphalte

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Je pense que les pays qui pourraient le plus profiter de ce type d’énergie sont les pays en voie de développement, notamment en Afrique. Le potentiel d’ensoleillement est non seulement immense, mais le fait que cette source d’énergie n’a pas nécessairement besoin d’être connectée à un grand réseau la rendrait très flexible pour les communautés plus pauvres ou plus éloignées des grands centres.

C’est vrai dans un monde idéal. Malheureusement l’Afrique est colonisée discrètement par la Chine qui investit beaucoup d’argent pour développer de grandes infrastructures. Cependant dans le processus cet argent devient une dette colossale qui lie les mains des gouvernements locaux, obligés de s’enligner sur les politiques internationales de la superpuissance chinoise.

En d’autres mots la Chine veille bien davantage à ses propres affaires et rien ne se fera si ses intérêts ne sont pas priorisées dans cette forme de néocolonialisme. Ainsi va le monde dans un éternel recommencement. :roll_eyes:

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« Le gouvernement doit cesser tout investissement dans ce projet nocif et confirmer publiquement [qu’il s’y oppose] », a quant à lui déclaré l’avocat en droit de l’environnement Rodrigue Turgeon, de la Coalition Québec meilleure mine et de MiningWatch Canada, qualifiant le rapport de « grande victoire ».

Le gouvernement Ford lancera à la fin de janvier un programme de subventions pour aider les Ontariens à rendre leur résidence plus écoénergétique.

Il couvrira une partie des coûts d’une thermopompe, de panneaux solaires, d’un thermostat intelligent, de l’ajout d’isolant et du remplacement des portes et fenêtres.

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En décembre, le Québec dévoilait son plus récent bilan de gaz à effet de serre (GES), celui pour l’année 2022. Le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, se réjouissait de son contenu. « Enfin des résultats qui sont tangibles et qui sont encourageants pour la suite des choses », déclarait-il.

Cet enthousiasme tient-il la route quand on examine de plus près les performances québécoises ? Quand on compare nos résultats à ceux d’autres territoires ? Le Devoir vous propose quelques réponses en graphiques.


Quand on regarde la baisse de GES au Royaume-Uni

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Il n’y a pas pire ministre de l’environnement que Charette. Au lieu de défendre, prévenir et encourager les actions concrètes sur toutes les tribunes environnementales. Il est plutôt à la remorque de cet important dossier depuis sa nomination (un mandat et demi) en se satisfaisant d’une politique mièvre, sans direction précise et dont les objectifs demeurent flous, avec des résultats à la pièce bien en dessous des moyennes internationales.

En d’autres mots il fait de la politique en environnement, comme Guilbault en transport, en pratiquant l’art de tourner en rond. On s’en rappellera aux prochaines élections :-1:t2: :-1:t2: :-1:t2:

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J’aime comment pour des projets de pipelines on est beaucoup plus tolérant avec la notion « d’acceptabilité sociale ». L’intervenante dans ce panel dit « oui vous savez, ce n’est que les plus vocaux qui se sont exprimés contre, on a pas fait le tour de la question, le dossier est pas fermer, il faut peser les pours et les contres ».

Alors que REM de l’Est il y a une manifestation de 100 personnes « il est socialement inacceptable de faire de l’aérien sur tout le territoire de l’île de Montréal ». Tout ça pour dire que cette notion est assez difficile à cerner et très facilement manipulable, alors je ne me fierais pas trop à celle-ci pour décider du sort du projet. Dans le cas du pipeline, c’est surtout sur la base d’une vision d’un avenir sans pétrole qu’il faut refuser ce projet.

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Pendant que la CAQ met le pied sur le frein pour les transports en commun, elle met la pédale au fond pour accélérer des études et contourner les règles environnementales.


Selon le groupe de juristes, autoriser des travaux préalables avant l’évaluation intégrale d’un projet contrevient au principe de précaution et constitue une pratique incompatible avec la prise en compte des impacts cumulatifs d’un projet.

« On considère que c’est une entorse au principe de prévention environnementale sur lequel repose le socle législatif québécois depuis 1992 », a indiqué, lors des audiences publiques, Geneviève Paul, directrice générale du CQDE.

De plus, cette approche risque de miner la confiance du public envers le processus d’évaluation, « en les appelant à se prononcer sur l’acceptabilité d’un projet dont une partie des travaux aurait déjà été autorisée ».

Geneviève Paul a ajouté que « le message que ça envoie à la population, c’est que le projet serait déjà politiquement autorisé avant même que les impacts aient pu être pleinement considérés et ça rend, à notre avis bien sûr, le refus éventuel d’un projet plus difficile à concevoir ».

En quoi les arguments environnementaux ont-ils changé pour permettre le retour de ce projet? Ajouter plus de gaz naturel dans l’équation est directement en opposition avec les efforts pour contrer l’augmentation des émissions de carbones. Surtout que les USA mette déjà le pied sur l’accélérateur dans l’exploitation de plus de gaz sur leur territoire. Surenchérir au Canada nous propulsera encore plus loin de nos objectifs vis à vis de nos engagements, tout cela pour enrichir encore davantage les entreprises d’énergie fossile.

Inacceptable sur le plan environnementale tout autant que pour les changements climatiques. D’ailleurs Charette ne rate aucune occasion pour reculer dans le de dossier de l’environnement, à croire qu’il est de façon sous-entendue un porte-parole des pétrolières.

Selon La Presse, les trois partis d’opposition en Chambre sont contre le projet GNL-Québec.

Y a-t-il des critiques ?

Le Parti québécois critique les prises de position des politiciens fédéraux. « Ce n’est pas à Mélanie Joly puis ce n’est pas au Parti conservateur de décider pour les Québécois », a dit le député Pascal Paradis. Pour son parti, « il n’a pas été déterminé qu’il était dans l’intérêt économique du Québec » d’autoriser GNL Québec, et il y avait un problème d’acceptabilité sociale. Québec solidaire n’a pas non plus changé d’opinion. « Si on est sérieux dans la transition énergétique, si on est sérieux dans l’atteinte de la carboneutralité en 2050, on ne peut pas continuer à investir des millions, des milliards de dollars pour faire des nouveaux débouchés à l’industrie des hydrocarbures. Il faut se sevrer des hydrocarbures. C’est dans le sens inverse qu’il faut aller. Alors, non, merci, GNL Québec », croit Alexandre Leduc. Le Parti libéral estime qu’il est « normal » d’avoir une réflexion. Au contraire, le conservateur Éric Duhaime s’est réjoui de la fin de l’« unanimisme » à l’Assemblée nationale, puisque deux députés indépendants, les ex-caquistes Youri Chassin et Éric Lefebvre – qui sera candidat pour Pierre Poilievre – y sont favorables.

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Vu sur Bluesky, la CAQ qui se vante d’avoir le meilleur bilan environnemental en comparaison aux deux gouvernements précédents …

Une chose est certaine, le gouvernement de la CAQ en a fait plus en quatre ans que les deux précédents en quinze ans!

La CAQ en environnement : meilleur bilan de l’histoire?

Le gouvernement de la CAQ a un parti-pris, celui de réduire les émissions de GES tout en enrichissant le Québec.

En plus, ils utilisent un format de communication similaire aux médias… :confused: :roll_eyes: