Électrification des transports

Petite précision : la chaufferette d’un autobus électrique est typiquement au diesel, car une chaufferette électrique boufferait trop d’énergie par temps très froid.
Par exemple, dans un cycle de conduite urbain, avec beaucoup d’ouverture de portes, le chauffage peut representer jusqu’à 40% de l’énergie totale consommée!
D’où l’ajout d’une chaufferette au diesel pour préserver une autonomie fonctionnelle; d’ailleurs, le rendement énergétique de cette dernière est assez élevée, car elle fonctionne toujours à sa plage la plus optimale.
Aussi, c’est pourquoi on voit un petit pot d’échappement en arrière.
Finalement, les batteries haute tension sont situées entre les deux essieux, et on voit que les flammes viennent d’en avant, donc commme l’article le dit, elles ne sont pas la cause de l’incendie.

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Il reste de moins en moins de temps à Lion Électrique – dont les coffres sont presque vides – pour éviter la sortie de route. Si le constructeur d’autobus scolaires et de camions électriques ne parvient pas à s’entendre avec ses banquiers dans les prochains jours, le scénario d’une protection de ses créanciers risque de devenir réalité.

Pourquoi le temps presse-t-il ?

Il y a deux enjeux pressants. Le premier concerne un prêt de 22 millions US consenti par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) et Finalta Capital qui vient à échéance samedi. Si l’entreprise ne trouve pas d’argent d’ici là ou ne parvient pas à refinancer son entente, elle ne sera pas en mesure de rembourser les sommes dues. Le 30 novembre coïncide également avec la fin d’une période de grâce permettant à Lion d’avoir droit à des assouplissements sur des conditions à l’égard d’un prêt de 117 millions contracté auprès d’un syndicat bancaire.

L’argent public dans Lion Électrique

  • 2008-2021 : 7 millions en subventions du gouvernement du Québec pour la recherche et développement
  • 2021 : 19 millions d’Investissement Québec (IQ) pour l’achat d’actions
  • 2021 : 100 millions en prêts de Québec et d’Ottawa
  • 2022 : 15 millions en prêt de la Caisse de dépôt et placement du Québec
  • 2023 : 98 millions prêtés par IQ et le Fonds de solidarité FTQ
  • 2024 : 7,5 millions en prêt du gouvernement du Québec
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Reportage au Téléjournal et entrevue avec la ministre Fréchette

Lion Électrique au bord du gouffre

Après Northvolt, c’est au tour de la compagnie Lion Électrique de lutter pour sa survie.

L’entreprise de Saint-Jérôme, qui fabrique des autobus scolaires et des camions électriques, doit trouver de nouvelles sources de financement pour poursuivre ses activités et considère même sa mise en vente.

Québec et Ottawa ont injecté plus de 200 millions de dollars dans l’aventure à ce jour.

Le reportage d’Olivier Bachand

Pour plus d’informations, consultez notre article web sur le sujet : Coffres à sec | Un mur se dresse devant Lion Électrique | La Presse

Lion Électrique connaît des difficultés financières

Lion Électrique connaît des difficultés financières majeures. L’entreprise doit obtenir du financement d’ici quelques jours, sinon elle pourrait être contrainte à mettre ses activités sur pause.

Québec et Ottawa ont injecté plus de 200 millions de dollars dans l’aventure à ce jour.

Patrice Roy en discute avec la ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Christine Fréchette.


Près de 130 millions de dollars canadiens. C’est la somme investie par Québec dans Lion Électrique qui serait à risque, selon des données du ministère de l’Économie. Ces derniers jours, la menace d’une faillite guette le constructeur d’autobus électriques, qui est à court de liquidités et croule sous les dettes.

Depuis la création de l’entreprise en 2008, le gouvernement du Québec et Investissement Québec ont « autorisé des interventions » totalisant près de 193 millions de dollars dans Lion Électrique, selon des données fournies au Devoir par le ministère de l’Économie.

De cette enveloppe, près de 49 millions sont considérés comme des « interventions terminées » — c’est-à-dire que soit les sommes ont été remboursées, soit elles n’avaient pas à l’être.

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Labatt a choisi Volvo pour sa nouvelle flotte de camions par le biais du programme sur lequel se fiait Lion pour ses ventes

La Brasserie Labatt a investi 5,47 millions $ en faisant l’acquisition de 10 nouveaux camions électriques pour ses opérations logistiques au Québec.

La brasserie a commandé 10 VNR Electric de Volvo Trucks, ce qui fait de cette acquisition la plus importante commande unique de ces camions pour le constructeur au Canada, représentant près de 25 % de ses livraisons.

Cet investissement a été subventionné par une contribution de 750 000 $ du gouvernement du Canada dans le cadre de son programme Incitatifs pour les véhicules moyens et lourds zéro émission (iVMLZE). Le gouvernement du Québec a quant à lui contribué à hauteur de 875 000 $ par le biais de son programme Écocamionnage «Volet 1 – Acquisition des technologies.»