Makes me wonder why anyone would by heritage properties? Even though the new owners had great intentions and received a permit form the city of Westmount to go ahead with modifications, Heritage Montreal comes along and asks for the work to be suspended. Personally I think this is a travesty, just who does Heritage Montreal represent when that take such actions, certainly does not have any respect for the owners of heritage properties as now they are left with a property they probably wont ever sell for what they purchased it for.
The property was probably protected when they bought it. They should’ve known what they were getting into. It is indeed a big downside of buying heritage property, but it is there for a reason.
Restauration terminée pour cette jolie rangée de maisons victoriennes (très Brooklyn ou Upper West Side) sur la petite rue Pierce dans Guy-Concordia. Les appartements sont en location.
Une autre belle restoration dans le Plateau:
Incidemment, pratiquement tous les autres édifices voisins sont en travaux (transformation ou rénovation):
J’avais pris cette photo pour la nouvelle murale sur l’édifice, mais en regardant l’édifice sur Google Maps, on voit qu’il subit aussi une belle restoration (rue clark entre St-Viateur et Fairmount):
La situation avant (image Google Maps):
On regagne notre “petit patrimoine” un peu partout!
Le proprio de la maison Goode pourra faire ses travaux
Tellement impressionnant, c’est du travail de reconstruire à neuf une corniche au complet! Il a aussi celle-ci qui a subit une restauration exemplaire juste de l’autre côté de la rue (la restauration n’est pas entièrement terminée sur Google Street View, il manque les garde-corps) et en plus, la mezzanine ajoutée est pratiquement invisible depuis la rue!
Il y a des dizaines de rénovations dans le Plateau en ce moment, c’est assez impressionnant!
Un autre exemple que j’ai vu la semaine passée:
La majorité des édifices voisins sur le même coin de rue sont eux aussi en transformation, ou avec un permis affiché:
Il est vrai que c’est impressionnant le nombre de petits immeubles en rénovations. D’ailleurs, est-ce possible d’avoir un règlement municipal pour protéger certaines rues et immeubles qui sont magnifiques?
Car après le Vieux-Montréal, certains endroits du Plateau commencent aussi à être ‘‘vieux’’, tout en datant d’une époque et d’un contexte différent et cela grâce à une architecture modeste mais oh combien soignée et charmante.
https://www.voirvert.ca/nouvelles/rubriques/le-chantier-ecoenergetique-la-gare-windsor
Le chantier écoénergétique de la gare Windsor
12 octobre 2022
L’immeuble patrimonial emblématique du centre-ville de Montréal subit une cure de rajeunissement depuis quelques années, non seulement à son enveloppe, mais également du côté de son efficacité énergétique.
Construite de 1888 à 1924 pour le chemin de fer Canadien Pacifique, la gare Windsor est considérée comme l’un des plus anciens et des plus beaux exemples d’architecture néo-romane au Canada. L’immeuble d’une superficie de 51 500 m2 est aujourd’hui détenu par Cadillac Fairview, une société immobilière engagée à atténuer sa contribution aux changements climatiques grâce, notamment, à la réduction des émissions et de la consommation d’énergie de son parc immobilier.
Conjuguer patrimoine et durabilité
La mise en place de solutions durables représente certains défis lorsqu’il est question de la gestion d’un bâtiment historique, comme c’est le cas pour la gare Windsor, désignée lieu historique et patrimonial. « Nous avons en effet plusieurs défis, tels que les couts et le respect des normes patrimoniales », précise Cadillac Fairview. « Il est essentiel de faire preuve de créativité pour trouver des solutions modernes dans le cadre d’un vieux bâtiment, nous sommes donc en constantes analyse et recherche. »
La société immobilière entreprenait, en 2015, un projet de modernisation de la centrale de refroidissement de la gare Windsor, un projet à double vocation. « Certains équipements, tels les refroidisseurs et les tours d’eau, avaient atteint la fin de leur vie utile », explique la société immobilière. « Nous avons donc mandaté Énergère afin de procéder au remplacement des équipements ciblés, mais en y incluant une notion d’efficacité énergétique, notamment par le choix des équipements de remplacement, mais aussi en fonction des frais d’exploitation. »
Cet investissement de 1,2 M$ a engendré des résultats concrets, avec des baisses marquées de consommation annuelle, passant de 7,158,941 kWh en 2015-2016 à 4,975,227 kWh en 2021-2022. Une performance qui n’est probablement pas étrangère à un autre projet d’envergure mené durant la même période : « Depuis 2015, nous avons aussi restauré toutes les façades de la gare Windsor et remplacé toutes les fenêtres [des travaux pilotés par DMA Architectes], en plus de moderniser plusieurs unités de traitement d’air (AHU) et de rénover plusieurs salles de bain. » Le bâtiment a d’ailleurs été certifié BOMA BEST Argent en 2017 et Energy Star en 2021.
Réduire les couts et les GES
Un nouveau projet d’efficacité énergétique est en cours depuis le printemps 2022, toujours avec la collaboration d’Énergère. Cette fois, Cadillac Fairview cible la modernisation des contrôles et l’optimisation énergétique de la gare Windsor.
Ce projet ambitieux s’étalera sur trois ans en respectant un échéancier précis. Chacune des mesures retenues répondra à l’objectif bien précis de mettre à niveau les infrastructures électromécaniques, de réduire les couts d’énergie du bâtiment et d’en réduire les émissions de gaz à effet.
Le chantier comprendra l’installation de nouveaux variateurs de fréquences qui remplaceront les démarreurs des moteurs des systèmes de ventilation, l’installation de sondes de CO2 qui permettront de réduire significativement la consommation d’énergie attribuable au chauffage d’air neuf et l’installation d’une chaudière électrique hors pointe afin de réduire la consommation de gaz naturel du bâtiment.
La majestueuse Salle des Pas Perdus, cet espace de réception de plus 2300 mètres carrés, contribuera elle aussi à améliorer l’efficacité énergétique du bâtiment puisque son éclairage sera modernisé en remplaçant les ampoules de type « métal halide » par un éclairage aux DEL.
L’ensemble de ces mesures devrait engendrer une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 38 %, soit 433,7 T de CO2_eq/an, de même que des économies d’énergie annuelles récurrentes de 46 855 $. Considérant les retombées positives de ces initiatives, tant sur le plan environnemental qu’économique, la société a-t-elle d’autres projets dans sa mire? « Nous prévoyons en effet une modernisation de plusieurs AHU, mais aussi la rénovation de salles de bain, afin de générer des économies d’eau et d’énergie. »
Source : Énergère et Cadillac Fairview
Le plateau a les Plans d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) - Le Plateau | Ville de Montréal (montreal.ca).
C’est un règlement qui englobe les agrandissements, le remplacement ou la restauration d’éléments d’origine, etc. C’est pas mal ce qui protège le patrimoine du quartier.
Je prends autant de plaisir à lire ces petites transformations que les avancements sur les grosses tours, continue de les partager, c’est hyper intéressant !
Une mise en lumière de la gare Windsor serait vraiment un must (et de la cathédrale, tant qu’à faire).
Moi aussi, car la beauté n’est vraiment pas une question de dimension mais plutôt d’imagination et d’émotions.
Dans le Sud-Ouest, on est en train de faire une révision du règlement d’urbanisme pour être plus sévère sur ce qui peut être faits comme travaux sur les immeubles classés « Témoin architectural significatif ». Les TAS sont répertoriés sur la carte interactive de l’arrondissement dans la section Zonage et PIIA.
Il y a aussi des immeubles classés « Typologie significave »; qui peuvent comprendre par exemple des maisons de type shoebox ou maisons de vétérans, mais ce ne sont pas toutes les typologies significatives qui sont des TAS. Les règles sont sévères, mais moins que celles des TAS. Il y en a bcp dans Ville-Émard.
C’est complexe, car tellement de cas différents peuvent survenir. Il ne faudrait pas qu’un résident de bonne foi ait à faire face à une histoire similaire à cette dame dans le Plateau qui s’est retrouvée à l’émission La Facture
Un exemple unique de restauration
https://www.stm.info/fr/infos/etat-du-service/travaux/poste-de-ventilation-mecanique-towers
Poste de ventilation mécanique Towers
Résumé du projet
Dans le cadre de notre programme de remise à neuf des équipements du métro, un nouveau poste de ventilation mécanique (PVM) a été construit sur la rue Towers à Montréal. Les travaux débutés en 2017 se sont terminés à l’automne 2021.
Un poste de ventilation existait déjà pour le tronçon de la ligne verte dans ce secteur. Construit pendant la deuxième moitié des années soixante, ce poste avait cependant atteint la fin de sa durée de vie utile et devait être remplacé.
Le nouveau poste est plus silencieux, plus performant et répond aux nouvelles normes en matière de sécurité de même qu’à la réglementation sur le bruit de la Ville de Montréal.
Un projet unique
Le nouveau PVM Towers est situé en plein cœur du centre-ville, derrière la façade d’une maison victorienne qui était inhabitée et à l’abandon. La STM a acquis ce bâtiment et a fait un important travail de préservation de l’aspect patrimonial de celui-ci, tout en y intégrant des équipements techniques complexes et volumineux. Il s’agit d’un bel exemple de solution originale pour intégrer des équipements du réseau du métro, dans un contexte de rareté de terrains au centre-ville de Montréal.
Le PVM Towers a été construit derrière la façade d’une maison victorienne au centre-ville de Montréal.
La maison, qui comportait initialement deux étages en surface, a été reconstruite en partie et agrandie sous le niveau de la rue, et contient maintenant un puits de ventilation à haute capacité et des locaux techniques.
Par rapport à la maison en surface, l’installation du PVM Towers a une dimension 6 fois plus grande sous terre!
En plus de l’espace de la maison en surface, 4 nouveaux étages ont été construits en sous-sol, nécessitant l’excavation de plus de 10 000 mètres cubes de sol et de roc.
La façade a été entièrement restaurée et préservée de manière à conserver l’aspect patrimonial du bâtiment. Chacune des pierres a été numérotée une fois démantelée afin de pouvoir les réinstaller sur la façade ensuite.
J’avais déjà vu des exemples d’équipements électriques cachés dans des fausses maisons. C’est vraiment bien que la STM fasse ceci pour s’intégrer au paysage urbain.
Quelques exemples ici :
On a des exemples à Montréal aussi, dont cette plutôt réussie fausse maison à Lachine, qui est en réalité une station de pompage :
J’ignorais l’existence de cet endroit dans le Château Champlain
Un cabaret d’Expo 67 restauré | Le Journal de Montréal (journaldemontreal.com)
JOURNAL DE MONTRÉAL | LOUIS-PHILIPPE MESSIER | Samedi, 12 novembre 2022 00:00
À l’intérieur de Montréal, le journaliste Louis-Philippe Messier se déplace surtout à la course, son bureau dans son sac à dos, à l’affût de sujets et de gens fascinants. Il parle à tout le monde et s’intéresse à tous les milieux dans cette chronique urbaine.
C’est impossible de ne pas sourire en entrant dans le défunt cabaret maintenant ressuscité, « Caf’Conc’ », ouvert initialement pour l’Expo 1967. Sa décoration kitsch imite celle du Paris des Folies Bergères un siècle plus tôt.
Le nom Caf’Conc’ choque l’œil.
Ça se prononce « kafkonsss » parce que c’est le diminutif de « café concert ».
Depuis sa fermeture il y a plus de 30 ans, l’ancien Caf’Conc’ servait de salle de réception.
Pendant le confinement, l’hôtel l’a revampé avec l’intention de ressusciter l’établissement en tant que cabaret.
En y entrant, j’éclate de rire en voyant le tapis très coloré.
Ce décor nous propulse doublement dans le temps.
PHOTO LOUIS-PHILIPPE MESSIER
On a un choc esthétique en arrivant dans cet ancien cabaret récemment restauré avec un souci de fidélité à son apparence de 1967.
On a un choc esthétique en arrivant dans cet ancien cabaret récemment restauré avec un souci de fidélité à son apparence de 1967.
« C’est l’image du Paris des années 1860 que l’on se faisait dans le Québec des années 1960 », m’explique Steve Boisclair, le directeur des ventes du Château-Champlain, au centre-ville près du Square Dorchester.
Steve Boisclair, directeur des ventes du Chateau-Champlain | PHOTO LOUIS-PHILIPPE MESSIER
« Je ne peux jamais réprimer un sourire lorsque j’arrive ici parce que c’est trop over the top ! » ajoute M. Boisclair.
Des illustrations dans le style Belle Époque de Toulouse-Lautrec sont accrochées partout.
C’est presque aveuglant tellement c’est lumineux, surtout depuis que le plafond, jadis noir, a été peint en blanc.
« On a reproduit le tapis d’origine. On a dû remplacer la tapisserie qui était complètement défraîchie, mais, pour le reste, c’est vraiment le décor de l’époque qu’on a restauré. »
« On a refait un peu de mobilier, mais gardé les luminaires d’origine. »
Même les toilettes ont été revampées de manière à ne pas trancher avec l’esprit du cabaret. | PHOTO LOUIS-PHILIPPE MESSIER
La mécanique de la scène date de 1967 et… ça paraît !
Immortelle Michelle Richard
Ce cabaret, qui peut accommoder quelque 200 personnes assises, a été bâti non loin du défunt Alberta Hall où Oscar Peterson tout jeune a été découvert.
Michelle Richard a déjà eu son spectacle permanent ici.
En 1969 et 1970, CFCF-12 (aujourd’hui CTV) y enregistrait une émission de variétés appelée Le Caf’Conc’.
« On veut d’un cabaret où les gens vont manger, boire et passer du temps. »
Le bar a été rafraîchi. | PHOTO LOUIS-PHILIPPE MESSIER
La salle technique ressemble encore à un placard à balais en béton avec une console préhistorique. Les loges désuètes seront complètement refaites.
« C’est vraiment heureux qu’on ait respecté le caractère de la salle, ça aurait été facile de tout arracher au lieu de s’imposer un travail de restauration », me dit M. Boisclair.
L’hôtel va bâtir une marquise de théâtre à l’ancienne, à la mode des années 1960, près de l’entrée du Caf’Conc’, afin d’attirer les passants.
Programme divertissant
L’esprit des lieux impose un programme divertissant.
« On veut un spectacle qui plaira autant aux touristes de passage en ville qu’aux Québécois eux-mêmes, quelque chose de burlesque, d’acrobatique, de follement divertissant. »
Lors de l’ouverture du Caf’Conc’ en 1967, c’était du french cancan.
Le Château-Champlain prévoit rouvrir le Caf’Conc’ en mai 2023.
Comme chroniqueur, je dois malheureusement souvent couvrir des fermetures crève-cœur d’établissements bien aimés.
C’est agréable pour une fois d’assister à une résurrection !