Nouvelles économiques et commerciales

Effectivement ça!

Exact ! :ok_hand: :tada:

C’est temporaire pendant les mesures de confinement, mais c’est déjà ça

Québec met fin à la gourmandise des services de livraison en restauration


Les applications de livraison à domicile, comme UberEats et DoorDash, gardent une part importante du prix payé par le consommateur.
PHOTO : BEN NELMS/CBC

La Presse canadienne
Publié à 12 h 39

Québec en a soupé des frais abusifs imposés aux restaurateurs par les Uber Eats et Doordash de ce monde et de leur refus de plafonner ces frais. Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, a déposé jeudi un projet de loi pour les forcer à freiner leur appétit, sans quoi ils s’exposent à des amendes gargantuesques.

Le projet de loi 87 impose des frais de livraison d’au maximum 15 % du montant de la commande avant taxes et un maximum de 5 % pour le service Internet si la livraison est faite par le service de commande ou en son nom, pour un total de 20 %.

Il impose par ailleurs un maximum de 10 % pour le service Internet sur la commande lorsque la livraison est effectuée par quelqu’un d’autre que le service web.

La sanction est lourde pour ceux qui tenteront de défier la loi : celle-ci prévoit des amendes de 5000 $ à 500 000 $, dans le cas d’une personne physique, et de 15 000 $ à 1,5 million dollars dans les autres cas, amendes minimales et maximales qui seront portées au double en cas de récidive.

Les géants ciblés

Ces mesures ne visent que les gros joueurs puisqu’elles s’appliquent à un tiers qui fournit des services de livraison à des restaurateurs pour au moins 500 restaurants. De plus, elles ne s’appliquent qu’aux restaurateurs dont la salle à manger est fermée en raison des mesures sanitaires et ne seront plus en vigueur une fois levé l’état d’urgence sanitaire.

Le projet de loi ferme aussi la porte à une échappatoire qu’auraient pu utiliser les services de livraison en précisant que ceux-ci ne peuvent réduire le montant versé au livreur pour arriver aux pourcentages ordonnés par la loi. Une telle baisse de rémunération pour contourner la loi est également passible des amendes mentionnées ci-dessus.

Le ministre avait demandé aux trois plus grandes entreprises offrant ces services – Uber Eats, Doordash et SkipTheDishes – de plafonner volontairement leurs frais. Seule l’entreprise canadienne SkipTheDishes, mieux connue sous le nom de Skip, qui imposait déjà des frais de 20 %, avait accepté.

Pressions et recours juridique

Les partis d’opposition, l’Association Restauration Québec et même la Ville de Montréal avaient demandé au gouvernement Legault de s’interposer dans le dossier.

Une demande d’action collective a par ailleurs été déposée en Cour supérieure par un restaurateur montréalais à la mi-janvier. Celui-ci alléguait dans sa demande que les commissions au-delà de 15 % de la commande du client sont disproportionnées, usurières et abusives, et donc en violation de l’article 1437 du Code civil du Québec.

Le représentant de la demande d’action collective, le restaurant Deli Boyz de Montréal, vise de plus à obtenir des dommages et intérêts et réclame une injonction pour forcer le plafonnement des frais à 15 % du montant de la commande.

3 « J'aime »

Le taux de chômage recule à 6,4 % au Québec

PHOTO FRÉDÉRIC MATTE, LE SOLEIL

L’emploi a commencé à se redresser dans les secteurs les plus touchés par les restrictions, comme l’hébergement et la restauration, mais n’a pas varié dans le secteur des loisirs et de la culture.

(Ottawa) Le Québec a récupéré 113 000 emplois en février, ce qui a permis au taux de chômage de reculer de 2,4 % pour s’établir à 6,4 %.

Publié le 12 mars 2021 à 8h53

Partager

Hélène Baril Hélène Baril
La Presse

Il s’agit du taux le plus bas au Canada et le plus bas depuis février 2020, selon Statistique Canada, qui publie vendredi le portrait du marché de l’emploi du mois de février.

La hausse de l’emploi au Québec est attribuable au travail à temps partiel et c’est le commerce de détail qui a le plus contribué à la hausse.

La levée partielle des restrictions sanitaires à compter du 8 février se reflète dans le marché du travail partout au Canada. L’emploi a augmenté de 1,4 % au pays en février, et le taux de chômage s’établit maintenant à 8,2 %, son plus bas niveau depuis le début de la crise, en mars 2020.

L’emploi a commencé à se redresser dans les secteurs les plus touchés par les restrictions, comme l’hébergement et la restauration, mais n’a pas varié dans le secteur des loisirs et de la culture.

Le taux de chômage national a reculé à 8,2 %, son niveau le plus faible depuis mars 2020, au début de la pandémie de COVID-19. Il s’était établi à 9,4 % en janvier.

Selon Statistique Canada, le taux de chômage aurait été de 10,7 % en février si elle avait tenu compte des Canadiens qui voulaient travailler, mais qui ne cherchaient pas d’emploi.

Les économistes s’attendaient en moyenne à la création de 75 000 emplois et à un taux de chômage de 9,2 %, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

600 000 emplois de moins qu’avant la pandémie

L’économiste Royce Mendes, de la Banque CIBC, a noté que le redressement rapide du nombre d’emplois rappelait la première vague de la pandémie, lorsque l’emploi a rebondi beaucoup plus rapidement que prévu alors que l’économie commençait à rouvrir.

Cependant, le marché du travail a encore une longue route à parcourir avant de renouer avec son niveau d’avant la COVID-19, a-t-il ajouté dans une note à ses clients.

Avec ses gains du mois dernier, l’économie canadienne compte maintenant 599 100 emplois de moins qu’en février 2020, soit avant la pandémie, ce qui représente un recul de 3,1 %.

Le gouvernement fédéral surveille de près le marché du travail et a déjà suggéré qu’il utiliserait les emplois comme un indicateur dans la préparation des mesures de relance qui seront dévoilées dans son budget ce printemps.

De même, la Banque du Canada étudie le marché du travail et a déjà évoqué les effets inégaux des pertes d’emplois dans l’explication qui accompagnait sa décision de maintenir son taux d’intérêt directeur à 0,25 %, plus tôt cette semaine.

Avec La Presse Canadienne
https://www.lapresse.ca/affaires/economie/2021-03-12/le-taux-de-chomage-recule-a-6-4-au-quebec.php

2 « J'aime »

49th Parallel ouvrira sa 4e succursale au coin de McGill et Notre-Dame. Il y aura aussi les fameux Lucky’s Doughnuts, qui sont les meilleurs beignes que j’ai eu le plaisir de goûter. J’en ai hâte :doughnut: :star_struck:

Mine de rien, Claridge Investment (les Bronfman) est maintenant propriétaire de 49th, ce qui expliquerait pourquoi ils ont choisi Montréal pour leur première succursale hors Vancouver.

6 « J'aime »

Dans l’ancien Plaza McGill! Contente que l’espace ne reste pas vide.

Au cœur de la révolution du scandium

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Stéphane Leblanc, directeur général de Rio Tinto Fer et Titane

Rio Tinto Fer et Titane est méconnue au Québec. L’entreprise y exploite pourtant depuis 70 ans un gisement d’ilménite à Havre-Saint-Pierre et transforme ce minerai, à Sorel-Tracy, en poudre de titane, en titane métal et en acier. C’est aussi à Sorel que commencera sous peu la production de scandium — un métal rare — fabriqué à partir des résidus de la transformation de l’ilménite. Stéphane Leblanc, directeur général du groupe mondial, explique les avancées qu’il souhaite réaliser avec cette première usine en Amérique du Nord.

Publié le 16 mars 2021 à 6h00

Partager

Jean-Philippe Décarie Jean-Philippe Décarie
La Presse

Rio Tinto Fer et Titane (RTFT) est au cœur de la région de l’acier depuis 70 ans. Quelle y est votre empreinte industrielle aujourd’hui ?

Nos activités québécoises sont importantes. On exploite le plus gros gisement à ciel ouvert d’ilménite au monde à Havre-Saint-Pierre, et le complexe métallurgique de Sorel-Tracy, qui abrite cinq usines qui font la transformation du minerai. Au total, ce sont 1600 personnes qui travaillent pour RTFT au Québec.

Mais c’est aussi à Montréal que se trouve le siège social mondial du groupe Rio Tinto Fer et Titane, dont je suis le directeur général. C’est ici que l’on supervise toutes nos activités mondiales, soit une mine d’ilménite à Madagascar, une usine de transformation en Afrique du Sud et une autre usine de transformation de poudre de métal en Chine qui dessert toute l’industrie du moulage automobile chinoise. Au total, on compte 8500 employés dans le monde et on enregistre des revenus de près de 2 milliards US.

Au Québec, vos activités sont intégrées. Vous faites l’extraction du minerai sur la Côte-Nord et sa transformation à Sorel-Tracy. Pourquoi à l’origine ne pas avoir regroupé les deux activités à Havre-Saint-Pierre ?

La transformation de l’ilménite requiert une grande capacité énergétique. Il fallait se rapprocher de la grande capacité de distribution électrique et des grands chantiers maritimes de l’époque. Mais encore aujourd’hui, on a besoin de 600 mégawatts par année pour faire fonctionner nos usines de Sorel.

On a des fours qui génèrent une chaleur de 8000 degrés Celsius pour faire fondre le minerai, c’est 60 % plus chaud que la surface du Soleil. On est les seuls au monde à posséder cette technologie.

Vous produisez de la poudre de titane, du titane métal et de l’acier. Quels sont les marchés pour chacun des produits que vous transformez ?

Chaque année, on transforme 2 millions de tonnes d’ilménite de Havre-Saint-Pierre en plus d’importer 500 000 tonnes en provenance de notre mine de Madagascar.

Près de 45 % du minerai est transformé en poudre de titane et en titane métal, un autre 45 % est transformé en acier, et on se retrouve avec un 10 % de minerai stérile que l’on enfouit.

La poudre de titane sert à la fabrication de pigments de titane qui sont utilisés pour la fabrication de peinture. Cela représente 95 % de notre production de titane, et on est le plus gros producteur mondial.

L’autre 5 % est transformé en titane métal, qui est destiné principalement à l’industrie aéronautique. Le titane métal offre une résistance mécanique et thermique exceptionnelle, mais il coûte 10 fois plus cher que l’aluminium. On travaille à réduire les coûts de production pour rendre ce métal plus accessible.

L’autre 45 % de notre minerai d’ilménite est transformé en acier sous forme de lingots, de billettes ou de tiges. Il s’agit d’acier de première qualité qui est exporté principalement aux États-Unis et en Europe.

On arrive maintenant à la production de scandium, que vous allez entreprendre dans les prochains mois. Comment en êtes-vous arrivé à produire ce métal stratégique et à quoi sert-il ?

C’est notre centre de recherche de Sorel — qui est aussi notre centre mondial d’expertise — qui a découvert que les impuretés que l’on récoltait dans le traitement du titane contenaient du scandium que l’on pouvait produire sous forme de poudre.

C’est une façon de valoriser nos résidus et de maximiser nos opérations. Le scandium est un métal rare qui est seulement produit en Chine et en Russie. Il est utilisé pour augmenter la résistance de certains métaux, dont l’aluminium. Il sert aussi à la fabrication de piles combustibles.

En ajoutant 0,1 % de poudre de scandium dans un alliage d’aluminium, on augmente de deux à trois fois la résistance du métal.

L’industrie de l’aluminium souhaitait l’utiliser davantage, mais elle cherchait une source d’approvisionnement stable et prévisible, ce qu’on va pouvoir lui offrir.

On a travaillé avec le centre de recherche d’Arvida de Rio Tinto Aluminium et les résultats sont vraiment probants. On va commencer la production de la nouvelle usine à Sorel dans les prochains mois et on devrait produire 3 tonnes de scandium.

La production mondiale de scandium se chiffre aujourd’hui à 15 tonnes par an. Nous, on lance la production et on prévoit augmenter nos capacités pour en produire quelques dizaines de tonnes par année. On veut tripler la production mondiale.

Vous êtes convaincu que l’industrie va massivement adopter le nouvel alliage aluminium-scandium ?

L’industrie aéronautique et l’industrie automobile cherchent constamment à réduire le poids de leurs produits et à augmenter leur résistance mécanique et thermique. C’est exactement ce qu’on leur offre.

C’est sûr que cela va prendre quelques années avant que ce nouvel alliage s’intègre aux chaînes de production. Il va falloir que les nouveaux produits soient certifiés, mais nous, on a décidé de créer le marché.

C’est la première usine de fabrication de scandium en Amérique du Nord et cela va rassurer les entreprises d’avoir une source d’approvisionnement fiable. On a la matière première, on n’a donc pas besoin de construire une mine, et on a les installations qui nous permettent de produire le scandium, on ne part pas de zéro.

4 « J'aime »

Une autre industrie qui viendra à son tour renforcer la grappe du développement des batteries au Québec. En même temps on ne se contente plus de simplement exploiter nos mines, mais on prend la direction de la recherche et la transformation. Un des meilleurs contributeurs d’emplois et d’enrichissement collectif pour une économie nationale.

Full intéressant! Merci!

Le nouveau règlement du Plateau sur les bars, terrasses, restos et microbrasseries prend forme, on peut consulter tous les détails ici:

https://montreal.ca/articles/urbanisme-consultations-ecrites-de-janvier-2021-10074

On peut, entres-autres, comparer les anciens et les nouveaux quotas pour différents établissements par secteur (pas mal tous à la hausse).

2 « J'aime »

La photo de la rue Sainte-Catherine dans cet article de Radio-Canada est vraiment désolante… je ne savais pas que les graffitis avaient envahi le centre-ville à ce point…

Québec débloque 28,5 millions $ pour aider les centres-villes à se relancer


La pandémie de COVID-19 fait mal au centre-ville de Montréal, où les façades de commerces abandonnés et vandalisés sont nombreuses.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / RYAN REMIORZ

Véronique Prince
Publié hier à 17 h 52

Rues désertes, artères commerciales vides, multiplication des locaux à louer… les centres-villes de Montréal et de Québec ont souffert de la pandémie.

Le télétravail obligatoire, le couvre-feu, le confinement prolongé et les restrictions liées aux déplacements ont, sans aucun doute, contribué à les vider. Pour les aider à se relancer ce printemps, le Conseil des ministres à Québec vient d’autoriser un montant de 28,5 millions de dollars, d’après les informations obtenues par Radio-Canada.

Sans surprise, Montréal obtient la part du lion avec un montant de 15 millions de dollars, en plus des 8,5 millions consentis à la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM). Cinq millions seront également versés à la Ville de Québec.

Au cours des prochaines semaines, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, annoncera des sommes supplémentaires réservées aux autres municipalités du Québec, qui subissent aussi les conséquences de la pandémie.

Étant autonomes, les villes et les municipalités pourront choisir elles-mêmes comment dépenser ces sommes, à condition que la mise en œuvre des mesures respecte les critères de Québec. L’argent doit servir à stimuler la reprise économique, à compenser les effets de la baisse d’achalandage et à contribuer au développement et à la revitalisation des centres-villes.

Des idées pour Montréal

Selon nos informations, la Ville de Montréal compte annoncer jeudi la façon dont ces sommes seront utilisées, en l’absence de touristes et de grands événements.

Une partie de l’aide gouvernementale pourrait être remise sous forme de Fonds Entrepreneuriat commercial. Les entrepreneurs seraient invités à soumettre leurs idées pour relancer le centre-ville de la métropole.

De l’argent pourrait également servir à transformer ou à aménager des tours de bureaux désertées par les travailleurs, puisque la plupart risquent de ne pas revenir dans leurs locaux avant le début de l’année prochaine.

La Société de développement commercial (SDC) du centre-ville a déjà fait savoir qu’elle comptait ouvrir les rues aux piétons, aux terrasses et aux restaurateurs pour que Montréal retrouve son attrait.

L’été dernier, la CCMM a lancé le mouvement Relançons Montréal pour mettre en lumière les enjeux des grands secteurs stratégiques de la métropole.

L’objectif était de déterminer les actions à mettre en œuvre pour la relance des moteurs économiques majeurs. Onze plans d’action ont été élaborés au terme de cette démarche, en collaboration avec des grappes industrielles. L’un de ces plans est d’ailleurs destiné au centre-ville de Montréal pour l’aider à retrouver sa vitalité.

TCS annonce 500 emplois à Montréal

PHOTO BERNARD BRAULT, LA PRESSE

TCS est en train de s’installer dans cette tour à bureaux du centre-ville de Montréal. « Cette expansion va nous permettre d’apporter une expertise locale, une proximité et une personnalisation des services à nos clients », a expliqué le directeur de TCS Canada, Soumen Roy.

Une des plus importantes sociétés de consultation informatique au monde, Tata Consultancy Services, qui compte 470 000 employés dans 46 pays, prend de l’expansion à Montréal. Ses bureaux en bordure de l’autoroute Bonaventure passeront de 115 à 215 employés dès ce printemps, avec un objectif annoncé ce jeudi matin de 500 embauches dans les trois prochaines années.

Publié le 18 mars 2021 à 4h00

Partager

Karim BenessaiehKARIM BENESSAIEH
LA PRESSE

De nouvelles installations sont en construction au square Philips, au centre-ville de Montréal, pour accueillir ces nouveaux effectifs.

« Cette expansion va nous permettre d’apporter une expertise locale, une proximité et une personnalisation des services à nos clients », a expliqué en entrevue téléphonique Soumen Roy, directeur de TCS Canada.

Cette filiale de la multinationale indienne Tata Group, conglomérat établi à Bombay d’une centaine d’entreprises notamment impliquées en automobile, en alimentation et en énergie, est présente au Canada depuis trois décennies. TCS, fondée en 1968, a rapporté des revenus de 22 milliards US (plus de 27,2 milliards CAN) pour l’année fiscale se terminant le 31 décembre 2020. Elle fait partie des 10 entreprises mondiales les plus importantes en services informatiques, utilisant notamment l’apprentissage automatique, l’infonuagique, l’analyse avancée et l’intelligence artificielle pour les entreprises.

C’est ce dernier aspect de ses services, précise M. Roy, qui a notamment déterminé le choix de Montréal. « La première raison, c’est que j’adore Montréal, répond le directeur de TCS Canada. Ensuite, Montréal est en train de devenir le pôle de l’intelligence artificielle, avec son réseau d’éducation qui produit tant d’étudiants et d’experts. Il y a également des raisons d’affaires, parce qu’il y a ici des entreprises qui sont très allumées [smart]. »

Le nouveau centre de Montréal de TCS offrira des services « pour soutenir les clients nouveaux et existants dans les secteurs verticaux du transport, du commerce de détail et des services financiers », explique-t-on par communiqué. La construction des nouveaux bureaux, d’une superficie de 1000 mètres carrés, est en cours et devrait se terminer en avril.

Former les formateurs

TCS se veut particulièrement fière d’un nouveau programme, appelé Créer mon futur à l’école, qui propose de former des enseignants dans la « pensée computationnelle » pour qu’ils transmettent la passion de l’informatique à leurs élèves ; 150 formateurs s’y sont inscrits depuis son lancement, selon TCS. Il s’agit essentiellement de présenter les problèmes en les exprimant d’une manière qu’un ordinateur peut résoudre.

Ce programme sera offert aux enseignants montréalais. « Nous sommes une des seules corporations qui fait ce genre de choses, affirme M. Roy. Ça va être disponible en mode virtuel, c’est pour tout le monde et c’est gratuit. »

Filiale de Tata Group spécialisée en services informatiques | TCS annonce 500 emplois à Montréal | La Presse

1 « J'aime »

There’s been so many investments, MTL companies acquiring/expanding and raising hundreds of millions for VC in the past week and a half. I’m expecting more news to come down the pipeline as well.

1 « J'aime »

This city is booming even during the pandemic. I can’t imagine what it’s going to be like after, just the job market is extremely aggressive right now. I’m a young CPA and I get a call almost daily from recruiters. It’s even crazier for people in tech.

2 « J'aime »

Cette photo-là est pas vraiment représentative de Sainte-Catherine au centre-ville - c’est la stretch devant le Centre Eaton et qui est vraiment la pire de toute la rue. Oui il y a des locaux vacants mais ce n’est pas aussi intense partout

1 « J'aime »

Oui et ces locaux ne sont même pas à louer. On dirait un projet immobilier qui s’en vient…

1 « J'aime »

Au Téléjournal 18h

1 « J'aime »

Très bon article qui répond à plusieurs interrogations sur la gestion des rues commerciales à Montréal et apporte des solutions à caractère innovant.


Les commerçants attendent la cavalerie

Si certains doutaient encore que l’immobilier commercial est un Far West à Montréal, la fermeture évitée de justesse de la librairie S.W. Welch, dans le Mile End, règle la question.

Publié le 18 mars 2021 à 5h00

Partager

Philippe Mercure Philippe Mercure
La Presse

Ce cas pourrait être enseigné dans les classes d’urbanisme tellement il illustre tout ce qui va de travers.

En pleine pandémie, alors que les commerçants en arrachent, le propriétaire de l’immeuble a servi une joyeuse hausse de loyer de 50 % à son locataire.

Le proprio savait sans doute pertinemment qu’il risquait ainsi de pousser le libraire indépendant à la rue. Tout comme il savait qu’il ne serait pas simple de dénicher un nouveau locataire. Les locaux vacants étaient déjà légion dans le secteur avant la pandémie, et celle-ci a évidemment aggravé la situation.

Mais dans le merveilleux monde de l’immobilier commercial montréalais, tout cela est secondaire. Avec la flambée des prix de l’immobilier, un propriétaire voit son actif prendre de la valeur, qu’il soit loué ou non. Les locaux vides lui permettent même de déclarer des pertes fiscales !

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

La librairie S.W. Welch, dans le Mile End, à Montréal

C’est évidemment une minorité de propriétaires qui en profitent pour évincer leurs locataires et garder délibérément leurs locaux vides. Mais les plus délinquants vont jusqu’à laisser ces derniers pourrir – littéralement – sans les entretenir. Ces gens empoisonnent le tissu commercial de la ville.

Ce n’est pas normal.

Ce n’est pas normal, non plus, que ce soient les résidants qui doivent monter au front pour sauver leurs commerces. Ils ont réussi avec la libraire S.W. Welch. Mais on ne peut faire reposer le sort de notre offre commerciale sur leurs épaules.

Dans le Far West, c’est connu, les plus gros et les plus forts gagnent. C’est encore plus vrai en temps de crise comme maintenant.

Quand tous les cafés Myriade et Bloom seront des Starbucks, que le Dépanneur Le Pick-Up et la Sandwicherie Sue deviendront des Subway et que les Couche-Tard délogeront Le Frigo de Bacchus et Le Bièrologue, on confondra Ontario et Masson avec Wellington et Saint-Viateur. Et on trouvera que Montréal ressemble drôlement à Buffalo et à Cleveland.

On ne veut pas en arriver là. La bonne nouvelle, c’est que la Ville de Montréal l’a compris. Et qu’elle a des solutions à offrir.


Tenir (enfin !) un registre des locaux vacants et le rendre public. Mettre à la disposition des locataires un modèle de bail type afin qu’ils ne se fassent pas avoir quand ils négocient. Aider les commerçants à devenir propriétaires de leur commerce en offrant des prêts. Serrer la vis aux propriétaires qui négligent leurs locaux.

Guidé par une commission qui a fait le tour de la question, le comité exécutif de la Ville vise les bonnes cibles. À long terme, on veut aussi s’attaquer à l’« étalement commercial ». La superficie commerciale est tout simplement trop grande dans la ville ; pas étonnant qu’il y ait des trous. On compte sur la prochaine révision du Plan d’urbanisme pour au moins endiguer le phénomène.

Montréal renonce pour l’instant à imposer une taxe aux propriétaires de locaux vacants. C’est normal : avec la pandémie, des commerces sont actuellement inoccupés malgré la bonne foi des propriétaires. On promet que ce n’est que partie remise.

Maintenant que les intentions sont couchées sur papier, le plus difficile sera de les réaliser. Montréal a souvent besoin de Québec pour agir, même pour une mesure aussi simple que de pondre un bail type. La Ville devra être insistante pour que ça bouge.

On note aussi que Montréal a débloqué à peine 5 millions pour aider les commerçants à acheter des locaux. Au prix de l’immobilier actuel, disons qu’on n’aidera pas grand monde avec ça.

Il reste que les citoyens qui défendent leurs commerces à coups de pancartes et de pétitions peuvent espérer souffler. La cavalerie arrive avec de meilleures armes. Il restera à surveiller la rapidité et l’ardeur avec lesquelles elle rétablira l’ordre.
https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/2021-03-18/les-commercants-attendent-la-cavalerie.php

Je mettrais un bémol à son texte cependant: ce n’est pas si difficile de louer dans le quartier, les locaux partent généralement vite. Le problème sont les locaux EN DEHORS du marché, ceux qui sont carrément abandonnés par des propriétaires.

La rue Bernard a beaucoup de locaux vacants, et ça fait pitié quand c’est dans un édifice qui prend carrément un tout un bloc de large, mais il y en a un ou deux de vraiment disponibles à louer, et les locaux entretenus peuvent passer d’un usage à l’autre très rapidement, pendant que les autres prennent la poussière. Par exemple cet édifice au complet est abandonné:
170 Rue Bernard O - Google Maps
Pendant ce temps, ce local a été loué 3 fois en deux ans (un importateur privé de vin va ouvrir là):
124 Rue Bernard O - Google Maps