Économie et commerce - Actualités

même maison mère, Tata Group
Il y a plein de filiales dans toutes sortes d’industries!

3 Likes

Sur St-Paul

Sur Notre-Dame

9 Likes

Bagel Place sur l’avenue du Mont-Royal devient le Café Magnolia (même commerce, nouveau nom).

4 Likes

Ah, je préfère de loin ce nouveau nom.

1 Like

100% d’accord. Le changement de nom est peut-être dû à cause du plainte déposée à l’OQLF?

1 Like

Effets visuels et animation : les grèves d’Hollywood ont fait mal

Montréal, avec Londres et Los Angeles, est une des plaques tournantes des effets visuels en cinéma. Or, la grève des acteurs et des scénaristes d’Hollywood a fait très mal.

Est-ce que les emplois en effets visuels et en animation vont revenir à la hausse?

Olivier Bachand a quelques réponses.

3 Likes
1 Like

L’ancien local de Juliette & Chocolat au coin de Saint-Laurent et Prince-Arthur a été mis à louer.

5 Likes

Les chefs d’entreprise du pays considèrent que la crise du logement est le plus grand risque pour l’économie canadienne, révèle un nouveau sondage de KPMG Canada.

Parmi les 534 dirigeants d’entreprises qui ont participé au sondage, 94 % ont convenu que les coûts élevés du logement et le manque d’offre constituent le principal risque pour l’économie, et que le logement devrait être la grande priorité du prochain budget fédéral.

Au Québec, où 112 chefs d’entreprise ont été sondés, cette proportion passe à 96 %.

Texte complet : Pour les entreprises, la crise du logement est le plus grand risque pour l’économie

Pour les entreprises, la crise du logement est le plus grand risque pour l’économie

*Ian Bickis *
La Presse canadienne
à Toronto
07 h 27
Économie

Les chefs d’entreprise du pays considèrent que la crise du logement est le plus grand risque pour l’économie canadienne, révèle un nouveau sondage de KPMG Canada.

Parmi les 534 dirigeants d’entreprises qui ont participé au sondage, 94 % ont convenu que les coûts élevés du logement et le manque d’offre constituent le principal risque pour l’économie, et que le logement devrait être la grande priorité du prochain budget fédéral.

Au Québec, où 112 chefs d’entreprise ont été sondés, cette proportion passe à 96 %.

Les problèmes liés au logement obligent les entreprises à payer davantage pour la main-d’oeuvre et nuisent à leur capacité d’attirer et de retenir des talents déjà rares, ont fait valoir 87 % des personnes interrogées à l’échelle nationale.

« Ce que nous constatons dans le sondage, c’est que les entreprises doivent payer plus pour permettre à leurs travailleurs d’absorber la hausse du coût de la vie », a expliqué Caroline Charest, qui est économiste et associée de KPMG à Montréal.

Cette nécessité de payer plus pour la main-d’oeuvre affecte non seulement directement les finances des entreprises, mais rend également plus difficile la lutte contre l’inflation, alors que les taux d’intérêt restent à des niveaux élevés pour compenser, a souligné Mme Charest.

Les coûts élevés du logement et les taux d’intérêt mettent à rude épreuve les ménages qui sont déjà aux prises avec un endettement élevé, a-t-elle ajouté.

« Cela rend les bilans des ménages plus vulnérables, en particulier en période de ralentissement économique. Cela crée donc des zones de vulnérabilité dans l’économie », a-t-elle mentionné.

La hausse des coûts du logement contribue largement à l’inflation, ce qui pousse la Banque du Canada à attendre avant de commencer à baisser son taux directeur, a soulevé Mme Charest.

À ce sujet, les entreprises tirent la sonnette d’alarme depuis un certain temps.

Un rapport publié l’an dernier par la Chambre de commerce de l’Ontario soulignait également à quel point la crise du logement affecte la capacité des entreprises à recruter de la main-d’oeuvre qualifiée.

Près de 90 % des entreprises souhaiteraient voir davantage de collaboration entre le public et le privé pour aider à résoudre la crise, selon le sondage de KPMG.

« Comment est-ce qu’on pourrait travailler ensemble pour rassembler tous les intervenants, c’est-à-dire les gouvernements, les organismes à but non lucratif, la communauté et le secteur privé, pour trouver des solutions afin de trouver des façons de construire des logements plus vite ? » a affirmé Mme Charest.

« Cela ressort assez clairement de notre sondage auprès des entreprises. »

Le gouvernement fédéral s’efforce de déployer davantage de soutien financier pour les autres ordres de gouvernement et a introduit des mesures comme un remboursement de la TPS pour la construction de logements locatifs, mais il n’a qu’un contrôle direct limité sur ce dossier.

Une partie du financement fédéral a servi à lier le financement aux mesures adoptées par les provinces et les municipalités qui pourraient contribuer à accroître l’offre.

La grande majorité des personnes interrogées dans le cadre du sondage de KPMG sont en faveur des mesures fiscales visant à rendre les loyers plus abordables, comme la déductibilité fiscale des intérêts hypothécaires, mais souhaitent également maintenir l’exonération fiscale des plus-values pour une résidence principale.

Pour son sondage, mené du 3 au 27 février, KPMG a utilisé la plateforme de recherche en ligne Methodify de Sago. Tous les répondants étaient des propriétaires d’entreprise ou des décideurs membres de la haute direction.

Environ un tiers des dirigeants travaillaient dans des entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 500 millions $, environ la moitié ont un chiffre d’affaires compris entre 100 et 500 millions $, le reste étant inférieur.

2 Likes
1 Like

Depuis 40 ans, le niveau de vie du Canada a dégringolé par rapport à celui de 19 pays développés de l’OCDE, comme le souligne le dernier bilan annuel du Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal1.

En 1981, le Canada se classait bon cinquième. En 2022, il n’occupait plus que la 12e place, bien en dessous de la moyenne. Et le Québec, désormais au 16e rang, n’a pas échappé à la glissade.

Et ce n’est pas près de s’améliorer.

Résumé

Urgence productivité Pourquoi notre niveau de vie prend le bord ?

PHOTO HUGO-SEBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

« La productivité des entreprises a carrément fondu au Canada en 2023, pour la troisième année consécutive, après des décennies de gains faméliques par rapport au reste de la planète », écrit notre éditorialiste.


Stéphanie Grammond
Stéphanie Grammond La Presse

Ça ne saute pas aux yeux. Ça fait rarement les manchettes. Mais la prospérité de notre pays prend le bord.

Publié à 1h37 Mis à jour à 5h00

Partager

Depuis 40 ans, le niveau de vie du Canada a dégringolé par rapport à celui de 19 pays développés de l’OCDE, comme le souligne le dernier bilan annuel du Centre sur la productivité et la prospérité de HEC Montréal1.

En 1981, le Canada se classait bon cinquième. En 2022, il n’occupait plus que la 12e place, bien en dessous de la moyenne. Et le Québec, désormais au 16e rang, n’a pas échappé à la glissade.

Et ce n’est pas près de s’améliorer.

Alors que les États-Unis carburent à fond, notre produit intérieur brut (PIB) réel par habitant, qui donne la mesure du niveau de vie, a carrément baissé au cours des derniers trimestres, alors qu’il a affiché la troisième croissance parmi les plus lentes de l’OCDE19 pendant quatre décennies.

Ces chiffres peuvent sembler abstraits. Mais cette érosion tranquille de notre prospérité a des conséquences très concrètes dans nos vies.

Ça limite notre capacité à livrer des services publics à la hauteur des attentes des citoyens, des services qu’on ne cesse d’étendre (garderies, assurance dentaire et médicament, etc.) sans prévoir de revenus supplémentaires pour les financer.

Ça freine aussi la capacité des ménages à obtenir des augmentations de salaire, à épargner et à consommer, au moment où l’inflation gruge leur pouvoir d’achat.

Bref, il s’agit d’un enjeu critique pour le Canada. « Il y a péril en la demeure », a prévenu la numéro deux de la Banque du Canada, Carolyn Rogers, cette semaine2.

Le message est clair : il y a urgence d’agir.

Mais d’où vient le problème ? De notre manque de productivité chronique.

Plus ça va, pire c’est. La productivité des entreprises a carrément fondu au Canada en 2023, pour la troisième année consécutive, après des décennies de gains faméliques par rapport au reste de la planète.

Au milieu des années 2000, l’ancien premier ministre du Québec Lucien Bouchard avait mis le doigt sur le bobo, en dénonçant notre piètre productivité. « Quoi ? Serions-nous des paresseux ? », s’étaient braqués les travailleurs.

Là n’est pas la question !

La productivité ne mesure pas la quantité d’efforts que les travailleurs déploient, mais plutôt l’efficacité de ces travailleurs à transformer leurs efforts en production, grâce à la technologie.

Or, pour chaque heure de travail, les Canadiens dégagent beaucoup moins de valeur que les Scandinaves, les Américains, les Allemands ou les Français, par exemple.

Les Québécois ne font pas exception. Chaque heure travaillée génère 23 $ de moins, à parité des pouvoirs d’achat, que dans la moyenne des pays de l’OCDE, un écart d’environ 24 %.

Comment expliquer cet écart ? La réponse se trouve en bonne partie du côté du manque de concurrence qui n’encourage pas les entreprises à investir, comme le démontre une étude récente de Statistique Canada3.

De nombreuses grandes entreprises canadiennes sont protégées par des règles empêchant leur prise de contrôle par des sociétés étrangères. On peut comprendre qu’un pays cherche à protéger des secteurs névralgiques – télécoms, transport aérien, banques – pour ne pas devenir une économie de succursales. Sauf que le Canada est devenu le paradis des oligopoles et c’est toute la société qui en paie le prix, avec une économie ankylosée et des prix à la consommation gonflés.

Pour les petites et moyennes entreprises (PME) – très présentes dans notre économie, mais aussi moins productives –, la faiblesse de notre taux de change agit comme un respirateur artificiel, en rendant le prix de leurs exportations plus abordable. Mais lorsque le huard vole bas, les Canadiens écopent par la bande. Ils paient plus cher pour tous les produits étrangers vendus au Canada et se sentent bien pauvres lorsqu’ils voyagent à l’étranger.

Au lieu de se fier à des béquilles pour rester dans la course, les entreprises canadiennes devraient se creuser davantage les méninges en misant sur la recherche et le développement (R et D).

Il y a du chemin à faire ! Au Canada, les investissements en R et D stagnent à 1,9 % du PIB, alors qu’ils ont grimpé dans tous les autres pays du G7 depuis 2000. Les États-Unis font pratiquement deux fois plus d’efforts que nous.

Après cela, comment se surprendre du fait que le Canada soit le pays du G7 qui enregistre le plus faible nombre de demandes civiles de brevets par habitant ?

C’est bien mauvais signe, car la productivité dépend de notre capacité de transformer les découvertes en nouveaux produits plus concurrentiels et en processus qui permettent d’en faire plus avec moins.

Mais pour cela, il faut sortir le chéquier… ce que les entreprises canadiennes ne font pas assez. En fait, seule la Nouvelle-Zélande investit moins que le Canada.

C’est très inquiétant.

Dans son budget de 2022, le gouvernement fédéral lui-même a reconnu que si les entreprises continuaient à investir aussi peu, le Canada se retrouverait avec la croissance économique par habitant la plus faible de tous les pays de l’OCDE, au cours des 40 prochaines années4.

On n’a pas le choix. Si on veut améliorer notre niveau de vie au Québec, c’est par la productivité que ça passe. Comment s’y prendre ? On s’en reparle demain…

1. Consultez le bilan du CPP de HEC Montréal 2. Lisez le discours de la Banque du Canada 3. Lisez l’étude de Statistique Canada 4. Consultez le budget de 2022 du gouvernement fédéral

3 Likes

Pour moi c’est ce passage qui résume tout. On a tendance à subventionner/protéger absolument tout, alors il n’y a plus de risque pour les établissements investit. On n’empêche pas l’oligopolie (chemin de fer, alimentation, banques, télécoms) en permettant des consolidations (RBC acquiert HSBC, Rogers acquiert Freedom Mobile, ou même les subventions techno pour Ubisoft) et on protège ceux-ci après le fait parce qu’ils sont devenus too big to fail.

Le protectionnisme/NIMBY-isme a eu priorité sur le bien commun. On récolte ce que l’on sème.

1 Like
1 Like
1 Like

Le Kale Mart du métro Jarry est maintenant ouvert - je n’ai pas pu m’y arrêter mais j’irais voir à mon retour chez moi :slight_smile:

1 Like

Je viens de passer au Kale Mart - c’est assez spécial car vu que c’est un dépanneur ‘santé’, je ne connaissais pratiquement aucune des marques ou produits vendus :sweat_smile: J’avais une crainte que ça cannibalise l’offre du Couche-Tard à côté mais mis à part quelques boissons, barres énergétiques et croustilles, c’est pratiquement complètement différent. À voir si ça aura un succès, mais j’imagine que si l’entreprise tente une ouverture à cet emplacement, ils ont fait des études de marché!

4 Likes

De toutes façons je pense que la dernière compagnie pour laquelle faut s’inquiéter au Canada c’est Couche Tard :rofl:

1 Like