Sites de dépôt de contenants consignés

Discussion et actualités sur la consigne de contenants et les sites de dépôt


Image des nouveaux centes¸de dépôt Consignaction


Site de dépôt réalisé avec le programme de budget participatif

Ici, on récupère le verre

Ici, on récupère le verre

D’octobre 2020 à décembre 2021, Ahuntsic-Cartierville vous invite à déposer vos bouteilles et contenants en verre à l’un de ses 2 points de dépôt, situés dans le stationnement de la SAQ Dépôt du Marché central et dans celui de la Place Fleury, coin Fleury Est et Garnier.

De façon générale, les bouteilles et contenants alimentaires en verre, transparents ou colorés, sont acceptés.

Sont refusés :

  • Céramique
  • Vaisselle (incluant les verres et tasses)
  • Plats Pyrex
  • Miroirs
  • Vases
  • Vitre
  • Fenêtres
  • Poterie
  • Ampoules
  • Tubes fluorescents

Instructions :

  • Vos contenants doivent avoir été vidés et rincés.
  • Les bouchons et couvercles doivent être retirés.
  • Les contenants de verre acceptés doivent être déposés à l’intérieur du conteneur.
  • Merci de garder le site propre.

Pour nous signaler un problème de propreté sur les sites de dépôt, composez le 311.

Je suis curieux de savoir comment en Alberta ce genre de lieux fonctionnent. De plus, avec le nombre de plus en plus élevé de locaux commerciaux, est-ce que cela pourrait être un alternative dans les grandes villes ?

Dom723 said: Je suis curieux de savoir comment en Alberta ce genre de lieux fonctionnent. De plus, avec le nombre de plus en plus élevé de locaux commerciaux, est-ce que cela pourrait être un alternative dans les grandes villes ?
Home - East Hills Bottle Depot

Plus près de chez nous, ce sont les succursales de The Beer Store qui reçoivent les bouteilles de vin en Ontario depuis 2007 (il y a une consigne de 0,20$ sur chaque bouteille de verre de + de 630 ml).

Du côté du Québec, la SAQ s’était montrée “ouverte” en août 2019 à la consigne du verre dans ses succursales, mais je ne sais pas où en sont rendues les discussions avec le gouvernement présentement…

À Longueuil aussi on semble intéressés par la récupération du verre… https://www.lecourrierdusud.ca/greenfield-park-et-le-vieux-longueuil-veulent-aussi-un-point-de-depot-pour-recycler-le-verre/

Habitant pas tellement loin du Marché Central, je m’y suis rendu afin d’essayer ce nouveau point de dépôt. Conclusion: très propre et bien accessible de la SAQ Dépôt. :wink:

Après les déboires au centre de tri de Lachine, j’espère qu’on réussira enfin à récupérer le verre, tel que souhaité.

Au moins, je me console que d’autres projets semblables verront le jour prochainement ailleurs au Québec. :+1:

Le gouvernement du Québec va lancer quatre projets pilotes à compter de cet automne dans le but de tester le type de système de récupération qui sera implanté pour recueillir les bouteilles de la SAQ. […]

Des projets pilotes verront ainsi le jour à Bromont, à Saint-Hyacinthe ainsi qu’à Montréal. Des kiosques extérieurs de la dimension d’un conteneur seront implantés sur des terrains de stationnement, près de succursales de la SAQSociété des alcools du Québec et de détaillants alimentaires. […]

Les deux autres projets pilotes seront implantés à Mont-Laurier et à Granby. Dans ces villes, il s’agirait de centres de dépôt, toujours avec des récupérateurs automatiques, mais cette fois installés dans un organisme sans but lucratif et chez un détaillant d’alimentation. […]

Québec lance quatre projets pilotes pour la consigne de bouteilles de vin | Radio-Canada

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Reportage présenté hier au Téléjournal:

Je m’attends à de longues files dans les portiques des supermarchés… :man_shrugging: :thinking:

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:thinking: :tipping_hand_man:

Réforme de la consigne Les projets pilotes ont récupéré peu de contenants


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE | Le Maxi de l’avenue Papineau, à Montréal, participe au projet pilote de récupération des bouteilles de vin, de jus, d’eau pétillante ou de lait.

Les projets pilotes mis sur pied pour préparer l’élargissement de la consigne au Québec n’ont paradoxalement pas récupéré beaucoup de contenants qui y seront assujettis quand la réforme entrera en vigueur d’ici la fin de 2022, a appris La Presse.

Publié à 6h00 | JEAN-THOMAS LÉVEILLÉ | LA PRESSE

Les bouteilles de vin, de jus, d’eau pétillante ou de lait représentent moins de 8 % des quelque 6,7 millions de contenants récupérés dans l’un des sept projets pilotes lancés en août et qui doivent prendre fin le 31 janvier, selon les données préliminaires de l’Association québécoise de récupération des contenants de boissons (AQRCB), en date du 20 décembre.

Ce faible taux s’explique par l’absence de mesure d’incitation financière, estime Martin-Pierre Pelletier, conseiller et porte-parole de l’Association canadienne des boissons, qui fait partie de l’AQRCB (voir encadré).

« On aurait aimé que le gouvernement finance le remboursement d’une consigne sur les contenants non consignés, mais qui vont l’être dans le futur », dit-il.

On n’a pas été en mesure d’évaluer les vrais volumes qui vont passer par les points de dépôt, on ne sait pas quel sera le taux de récupération.

Martin-Pierre Pelletier, conseiller et porte-parole de l’Association canadienne des boissons

Le volume de contenants assujettis à la consigne sera de trois à quatre fois plus important après la réforme du système, rappelle Francis Mailly, directeur des relations gouvernementales pour le Québec, au Conseil canadien du commerce de détail.

« Le nerf de la guerre, c’est vraiment les volumes », dit-il également, ajoutant que c’est un aspect qu’il aurait aussi souhaité pouvoir mieux documenter.

« Diamétralement opposé » à la SAQ

Le portrait est « diamétralement opposé » au projet pilote installé à la SAQ Dépôt de Terrebonne, où 88 % des contenants rapportés ne sont pas encore consignés, comme des bouteilles de vin et de spiritueux, note Martin-Pierre Pelletier.

« Ce que ça me dit, c’est que les gens veulent rapporter les contenants là où ils les ont achetés », indique-t-il, affirmant qu’un taux aussi élevé de retour en l’absence d’une mesure d’incitation financière « est l’une des choses les plus révélatrices » de l’expérience.

Le projet pilote de la SAQ a d’ailleurs permis de découvrir que les machines parviennent mal à traiter certains formats de contenants, notamment les bouteilles plates dans lesquelles sont vendus certains bourbons.

La récupération du verre a aussi fait réaliser aux gestionnaires des projets pilotes la nécessité d’être dotés d’équipements spécialisés, comme des quais de chargement.

« Des bouteilles de vin broyées, ça vient pesant assez vite », illustre Martin-Pierre Pelletier, reconnaissant que l’industrie a perdu l’habitude de gérer les contenants de verre, dominants lorsque la consigne a été instaurée en 1984, mais graduellement remplacés par ceux en plastique, puis en aluminium.

« On est habitués de gérer des gros volumes, mais légers », rappelle-t-il.

Dysfonctionnements et autres « enjeux »

Les heures d’ouverture parfois limitées, des problèmes d’odeurs, de déchets laissés sur place ou encore de guêpes ayant fait leur nid à proximité d’une « gobeuse » sont autant d’« enjeux » qui se sont présentés depuis le lancement des projets pilotes, en août 2021.

Mais c’est leur raison d’être, relativise Martin-Pierre Pelletier : « On essaie d’optimiser les choses pour faire en sorte que le jour où l’on sera dans le déploiement du système, les problèmes qu’on aura eus à petite échelle ne se répéteront pas à grande échelle. »


PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE | Certains sites ont dû composer avec des pannes d’équipements, comme celui de la SAQ de Terrebonne, qui était à l’arrêt lors du passage de La Presse, mardi.

Certains sites ont aussi dû composer avec des pannes d’équipements, comme celui de la SAQ de Terrebonne, qui était à l’arrêt lors du passage de La Presse, mardi.

« Certaines machines, surtout celles qui prennent le verre, sont plus sujettes à des bris que d’autres », observe Francis Mailly, du Conseil canadien du commerce de détail.

Il fait aussi valoir que certains arrêts peuvent être dus au simple fait que la machine est pleine, un problème anodin qui prend une tout autre ampleur en cette période de pénurie de main-d’œuvre.

C’est pour ça que l’automatisation apparaît comme un incontournable.

Francis Mailly, du Conseil canadien du commerce de détail

La nécessité d’équipements spécialisés et de lieux consacrés ne fait aucun doute pour Karel Ménard, directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets.

« On va multiplier le nombre de contenants et il va y avoir moins de points de dépôt », rappelle-t-il en guise de justification, estimant qu’il est impensable d’installer ces équipements « entre deux portes coulissantes » à l’entrée des commerces.

Il ne faut toutefois pas miser uniquement sur l’automatisation, prévient-il, soulignant l’importance que les points de dépôt aient des employés, notamment pour résoudre les rejets de contenants pourtant assujettis.

Contenants rejetés

Certains citoyens voulant contribuer aux projets pilotes se sont d’ailleurs parfois heurtés à des machines qui ne voulaient rien savoir de leurs contenants, comme Hélène Larouche, Montréalaise qui s’est déplacée au Maxi de l’avenue Papineau avant les Fêtes.

« Toutes mes bouteilles ont été refusées, la machine ne les reconnaissait tout simplement pas », a-t-elle raconté à La Presse, déçue de son expérience.

« Je suis allée voir au comptoir de courtoisie du Maxi et la caissière m’a dit tout bonnement : « Ah non, il y a juste la machine du fond qui parfois les prend, sinon les autres ne marchent pas. » Mais la machine du fond ne fonctionnait pas plus », poursuit-elle.


PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE | Une machine du Maxi de l’avenue Papineau participant au projet pilote

Le taux de rejet des contenants s’est maintenu autour de 2,5 %, selon les données de l’Association québécoise de récupération des contenants de boissons.

Les machines enregistrent les codes-barres des contenants qu’elles rejettent, ce qui permet aux exploitants de les vérifier et de les ajouter graduellement à la base de données, explique Martin-Pierre Pelletier.

Les contenants de produits artisanaux ou d’importations privées représentent toutefois un défi, précise-t-il, tout comme les bouteilles de bière à remplissages multiples, qui sont assujetties à une consigne privée, différente de la consigne sur les contenants à remplissage unique.

La Société québécoise de récupération et de recyclage (Recyc-Québec), qui finance et supervise les projets pilotes, n’a pas voulu répondre aux questions de La Presse, mais dit qu’elle publiera le 31 janvier un rapport sur le sujet.

QU’EST-CE QUE L’AQRCB ?

L’Association québécoise de récupération des contenants de boissons est un nouvel organisme créé par les entreprises et organisations qui mettent sur le marché les boissons dont les contenants seront assujettis à la consigne élargie et qui sont chargées de mettre en place ce système, en vertu du principe de la responsabilité élargie des producteurs voulu par le gouvernement. Elle regroupe l’Association des brasseurs du Québec, le Conseil des industriels laitiers du Québec, l’Association des négociants embouteilleurs de vin, le Conseil de la transformation alimentaire du Québec et l’Association canadienne des boissons. L’association gère ainsi les projets pilotes testant différents modes de fonctionnement.

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Nombre de contenants qui ont été récupérés dans les 7 projets pilotes de la consigne élargie durant les 20 premières semaines d’activité.

Source : AQRCB

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Contenants de boisson Québec prolonge les projets pilotes sur la consigne


PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE | La prolongation des projets pilotes sur la consigne permettra « de tester les équipements sur toute la période hivernale et [de] compenser le manque de données occasionné par les mois de pandémie », a indiqué dans un communiqué la Société québécoise de récupération et de recyclage (Recyc-Québec).

Québec prolonge de deux mois les projets pilotes mis sur pied pour tester le système élargi de consigne des contenants de boisson, qui devaient prendre fin le 31 janvier.

Publié à 10h40 Mis à jour à 12h23 | JEAN-THOMAS LÉVEILLÉ | LA PRESSE

Lancés en août, les sept projets pilotes répartis dans différentes municipalités se poursuivront donc jusqu’au 31 mars.

Cette prolongation permettra « de tester les équipements sur toute la période hivernale et [de] compenser le manque de données occasionné par les mois de pandémie », a indiqué lundi dans un communiqué la Société québécoise de récupération et de recyclage (Recyc-Québec).

Le taux de retour de contenants actuellement non consignés « est très faible », indique le « rapport de mi-parcours » portant sur les trois premiers mois de fonctionnement des sept projets pilotes, rendu public lundi par Recyc-Québec.

La Presse révélait d’ailleurs le 12 janvier que les contenants qui seront assujettis à la consigne lorsque la réforme entrera en vigueur, d’ici la fin de 2022, représentaient moins de 8 % des bouteilles rapportées dans le cadre de ces projets pilotes.

« La poursuite des projets pilotes nous permettra de continuer de mesurer, d’impliquer les intervenants régionaux et d’augmenter la performance environnementale et opérationnelle des différents pilotes », a déclaré Sonia Gagné, présidente-directrice générale de Recyc-Québec, citée dans le communiqué.

L’organisme allongera 175 000 $ de plus pour ces deux mois de fonctionnement supplémentaires, un montant qui s’ajoute à celui de 1,3 millions initialement prévu.

Vers l’automatisation

Le futur système de consigne devra faire une grande place à l’automatisation, recommande le rapport de mi-parcours, préparé par la firme Houston Conseils pour le compte des entreprises et organisations qui mettent sur le marché les boissons dont les contenants seront assujettis à la consigne élargie et qui sont chargées de mettre en place ce système.

« L’automatisation est essentielle à la bonne performance [du nouveau système] », affirme le document, qui évoque, entre autres avantages, la réduction des coûts de main-d’œuvre et de logistique, le contrôle de la fraude et le remboursement électronique du montant de la consigne.

L’augmentation significative des contenants consignés en verre plaide aussi pour l’automatisation, car elle impose « un nouveau paradigme », selon le rapport, qui souligne la nécessité de recourir à des équipements spécialisés en raison du « poids et de la nature coupante de la matière ».

« La récupération de grandes quantités et diversités de contenants de verre qui proviendront de la consigne élargie [rendra] difficilement réalisable » le modèle appliqué à l’heure actuelle par les brasseurs, qui récupèrent des contenants triés dans des caisses sur des palettes préparées par les détaillants, indique le rapport.

Écofrais et retards à prévoir

Les contenants plus difficiles à traiter de manière automatique devraient faire l’objet d’un « écofrais additionnel », plaide le rapport de mi-parcours, afin de « compenser les efforts investis pour les récupérer manuellement ».

Les contenants constitués de matières combinées, comme les canettes d’aluminium recouvertes d’une pellicule plastique, ou ceux ayant une dimension excessive ou une forme non conventionnelle sont autant de « contenants problématiques », énumère le rapport.

Le rapport prévient aussi qu’il pourrait être difficile d’implanter le nouveau système de consigne à temps.

« Le marché immobilier actuel est en surchauffe » et les locaux situés à proximité d’épicerie ou des lieux hautement fréquentés, qui contribuent au succès de la consigne, sont rares, note le document.

L’usage de dépôt ne semble pas non plus prévu dans les plans d’urbanisme des municipalités, ce qui impliquera d’organiser des consultations publiques pour permettre un changement de zonage, ce qui sera difficile à réaliser d’ici la fin de l’année, soutient le rapport.

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Contenants de boisson La réforme de la consigne reportée de six mois

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L’élargissement de la consigne sur les contenants de boisson est reporté de six mois, a annoncé Québec, mercredi.

Publié à 9h51 Mis à jour à 10h56 | JEAN-THOMAS LÉVEILLÉ | LA PRESSE

Cette réforme qui étendra la consigne à tous les contenants de boisson de 100 millilitres à 2 litres, initialement prévue pour la fin de l’année, entrera finalement en vigueur au printemps 2023.

Ce délai est attribuable à la pandémie, a expliqué en conférence de presse le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, qui s’est dit « très, très soucieux des enjeux et des impacts » de la situation actuelle sur le déploiement du nouveau système.

Cette annonce fait suite à celle, lundi, de la prolongation jusqu’au 31 mars des projets pilotes mis sur pied pour tester ce système élargi de consigne.

Le ministre Charette a par ailleurs rendu publics, mercredi, les deux projets de règlement introduisant cette réforme et celle de la collecte sélective, qui s’amorcera graduellement entre l’automne 2022 et le 1er janvier 2025.

Plus de détails à venir.

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Pas une super annonce après la publication du rapport du BAPE :roll_eyes:

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Selon cette nouvelle, il y aurait un autre projet pilote de site de dépôt de matières recyclables à Saint-Léonard avant un plus grand déploiement

https://www.journaldemontreal.com/2022/02/23/ladministration-plante-veut-rendre-montreal-plus-propre

Pour améliorer la récupération sur le domaine public, la Ville déploiera également «à grandes échelles» des îlots de récupérations dans les parcs et sur les artères commerciales. Un projet pilote avec des équipements «esthétiques» sera testé cette année dans l’arrondissement de Saint-Léonard, en remplacement des outils «traditionnels».

Quelques idées :

  • Investir dans les poubelles pneumatiques au centre-ville sur Ste-Catherine, juste à Montréal en Lumière, on a rajouter des poubelles en plastiques.

  • Avoir des équipes d’entretiens qui sillonnent les rues en permanence, été comme hiver, dans tout le centre-ville. C’est pas normal d’avoir des équipes dédiées à une rue et qu’ils ne ramassent pas les déchets sur la rue transversale…

  • Des corvées de nettoyages en automne et même durant l’été, pas juste au printemps.

  • Davantages d’installations dans des secteurs ‘‘problématiques’’ proche des rues avec des bars, proches des attroupement d’itinérance.

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Tu peux organiser des corvée pas mal tout le temps, il faut juste contacter ton éco-quartier pour te donner du matériel. pré pandémie, il était même possible d’en organiser du printemps à l’automne.

Ça je sais, sauf que c’est juste au printemps que la ville en fait vraiment la promotion et faudrait que ça sois constant

côté promo je suis d’accord

Des nouvelles du projet dans Ahuntsic, qui continuera en 2022:

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Une année de plus pour le dépôt du verre

journaldesvoisins.com | Environnement | Publié le15 décembre 2022 | Amine Esseghir, journaliste de l’Initiative de journalisme local (IJL)


Changement de conteneur de verre au Marché central. (Photo : François Robert-Durand, archives JDV)

Les citoyens pourront continuer à déposer leurs bouteilles et bocaux en verre dans les conteneurs installés à la Place Fleury, dans le stationnement de l’épicerie Metro, et au Marché central, près de la SAQ Dépôt, jusqu’à l’automne 2023. Par la suite, le dépôt volontaire du verre à Ahuntsic-Cartierville devrait s’inscrire dans le système de consigne qui sera mis en place pour tout le Québec.

« Le financement est bel et bien assuré, et la reconduction du projet est assurée également », a confirmé le service des communications de l’arrondissement au journaldesvoisins.com (JDV).

Un contrat de 67 219 $ a été accordé à GFL Environmental Inc. pour poursuivre la collecte et le transport des conteneurs de verre jusqu’au conditionneur 2M Ressources, qui se trouve à Saint-Jean-sur-Richelieu.

« On s’assure avec le Service de l’environnement [de la Ville de Montréal] de continuer le projet afin qu’il n’y ait pas de bris de service », a indiqué Jérôme Normand, conseiller du Sault-au-Récollet, lors du conseil d’arrondissement de décembre.

Il faut savoir que ce n’est pas l’arrondissement qui a lancé l’appel d’offres pour trouver ce sous-traitant. C’est le Service de l’environnement de la Ville de Montréal (SENV), en charge de gérer les matières résiduelles, qui a trouvé l’entreprise récupératrice et qui a signé l’entente.

Le contrat ne sera pas payé intégralement par l’arrondissement non plus. Le SENV devra transférer 13 528 $ à l’arrondissement, auxquels s’ajoutent 9 460 $ issus de la vente du verre depuis le début du projet.

En octobre, Emilie Thuillier, mairesse d’Ahuntsic-Cartierville, avait indiqué au JDV que le travail de recherche d’un entrepreneur pour le transport du verre récupéré était en cours.

Pour rappel, le projet de dépôt volontaire du verre a été mis sur pied sur la suggestion du comité citoyen Verrecycle après le premier budget participatif de l’arrondissement. Il est opérationnel depuis l’automne 2020 et connaît un succès certain. Il aurait permis de récupérer 400 tonnes de verre durant l’année 2021.


Le conteneur de récupération des bouteilles et contenants de verre au Marché central. (Photo : François Robert-Durand, JDV)

Verre : quel avenir?

L’arrimage du projet avec le système de consigne du verre du Québec, qui devrait être lancé le 1er novembre 2023, n’est pas détaillé pour le moment.

Il faut savoir que le gouvernement provincial avait mis en place sept projets pilotes durant l’été 2021, dont celui de l’épicerie Maxi sur l’avenue Papineau, à la frontière est d’Ahuntsic-Cartierville.

Le gouvernement du Québec compte en fait élargir la consigne à tous les contenants de boisson, que ce soit des bouteilles d’eau, de vin ou de spiritueux, ainsi que les cartons de jus et de lait de 100 ml à 2 L.

L’objectif est de trouver le concept le plus efficace pour permettre aux consommateurs de retourner les contenants aux détaillants participants ou bien de les emmener dans des centres ou des lieux de dépôt.

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Le nouveau système de récupération de la consigne élargie au Québec prend forme

On comptera 1500 points de collecte pour récupérer les contenants consignés. (Photo d’archives)

Photo : iStock / Simply Creative Photography

Jean-Philippe Robillard (accéder à la page de l’auteur)

Jean-Philippe Robillard

Publié hier à 16 h 24

Alors que l’entrée en vigueur de la nouvelle consigne élargie approche à grands pas au Québec, l’Association québécoise de récupération des contenants de boissons a choisi le système qu’elle entend mettre en place pour récupérer la matière.

On comptera 1500 points de collecte pour récupérer les contenants consignés. La majorité d’entre eux se trouveront chez des détaillants et quelques centaines de points de dépôt seront créés partout dans la province.

À l’issue des différents projets-pilotes, l’Association québécoise de récupération des contenants de boissons souhaite installer des récupératrices automatisées chez les détaillants où il y aura des points de collecte. Il va y avoir des machines qui peuvent reconnaître les contenants, qu’ils soient en métal, en plastique, en verre ou en carton. Donc, des machines qui sont capables de traiter l’ensemble des matières, soutient le PDG Normand Bisson.

M. Bisson précise que ce système permettra aux utilisateurs d’avoir immédiatement, au moyen de la machine, le remboursement en argent de la consigne des contenants.

Deux types de système de récupération

Dans les nouveaux centres de dépôt, l’Association québécoise de récupération des contenants de boissons veut mettre en place deux types de système de récupération. On y trouvera des récupératrices automatisées qui permettent de récupérer toutes les matières de la consigne élargie et une machine à l’aide de laquelle les gens pourront rapporter les contenants récupérés dans un sac.

« On donne l’option aux citoyens. Déposer les sacs plutôt que d’avoir à faire la file devant une machine et d’avoir à entrer les contenants un par un. […] L’idée, c’est de permettre les deux. »

— Une citation de Normand Bisson, PDG de l’Association québécoise de récupération des contenants de boissons

Pour avoir accès au service qui permet de déposer les contenants plus rapidement dans les nouveaux centres de dépôt, les gens devront s’inscrire pour créer un compte client et obtenir un code UPC dans le système informatique ou la plateforme numérique qui seront mis en place.

M. Bisson affirme que ce système permettra aux gens de gagner du temps quand ils vont se présenter dans un centre de dépôt. Il va y avoir une personne qui lit le code UPC sur le sac et qui dépose les contenants du sac sur un équipement. Celui-ci fera la séparation, le tri et le décompte des contenants et les compactera.

Les utilisateurs se feront rembourser par virement électronique dans la semaine suivant le dépôt des contenants.

Chez les détaillants, où l’on trouvera des récupératrices automatisées, les gens pourront recevoir leur remboursement en argent immédiatement. On a choisi les deux méthodes parce que certains citoyens vont préférer avoir le remboursement en argent, indique M. Bisson.

À lire aussi :

Objectif : 1er novembre 2023

Selon l’Association québécoise de récupération des contenants de boissons, des points de collecte vont commencer à être déployés au cours des prochains mois pour être prêts le 1er novembre 2023, date d’entrée en vigueur de la nouvelle consigne élargie.

« Il y a énormément de chantiers à mener en même temps avec une date d’échéance extrêmement serrée qui est novembre 2023. »

— Une citation de Normand Bisson, PDG de l’Association québécoise de récupération des contenants de boissons

M. Bisson affirme que les défis sont grands pour son organisation.

Sur le plan de la modernisation, c’est d’être capable de déployer le système dans les délais prévus parce que ça, c’est vraiment un énorme défi, dit-il. Il y a la question de mettre en place des lieux de retour spécialisés […], mais il faut aussi que tous ces lieux-là soient interconnectés, donc sur le plan des technologies de l’information, il y a toute une infrastructure à développer.

À l’entrée en vigueur de la consigne élargie, environ 5 milliards de contenants seront assujettis à la consigne annuellement. Actuellement, quelque 2,5 milliards de contenants de bière et de boissons gazeuses sont consignés.

Normand Bisson soutient qu’il faut nouer des ententes avec des entreprises de transport pour acheminer tous les contenants qui seront récupérés et conclure des accords avec des recycleurs. Il faut être sûr que la matière qu’on va récupérer va être recyclée, parce que ça ne servirait à rien de récupérer de la matière si elle n’est pas recyclée.

« On veut s’assurer que le système fonctionne. »

— Une citation de Stéphane Lacasse, vice-président, Association des détaillants en alimentation

L’Association des détaillants en alimentation demande toujours au ministre de l’Environnement, Benoit Charette, de repousser la réforme de la consigne au 1er janvier 2025. M. Lacasse craint des ruptures de services si Québec va de l’avant avec la consigne élargie le 1er novembre prochain, comme prévu.

C’est beaucoup de volume, nos entrepôts ne sont pas faits pour ça. […] On va arriver à une saturation assez rapidement dans les magasins, dit M. Lacasse. Des détaillants pourraient être obligés de refuser les contenants de la nouvelle consigne. Nous, si on a le choix entre entreposer de l’alimentaire pour servir nos clients ou entreposer des contenants, on va choisir d’entreposer l’alimentaire pour servir nos clients en premier.

Stéphane Lacasse craint une pénurie de camionneurs pour venir chercher les contenants récupérés et pour acheminer les matières vers des centres de tri.

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Je suis très content que ce projet aille finalement de l’avant!
J’avais l’impression qu’à chaque fois qu’on en entendait parler, ça sentait les délais ou même l’annulation!

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