Démographie, densité et étalement urbain

L’article fait une erreur que moi j’aime pas et que je vois beaucoup trop souvent.

Sprawl =/= greenfield développement. Tout le monde semble confondre ces deux. Le plateau été un développement greenfield, ainsi que Manhattan et en fait l’entiereté du monde bâti. L’expansion du périmètre urbain est en effet un réponse au crise de logement, par contre il ne faut pas gaspiller ces nouveaux terres avec l’etalement urbain. Il faut construire dense, intelligemment, avec des services.

Dans les faits, “Infill development” pis “densification” c’est plus long a faire que l’expansion sur des terres vide en banlieue, ca a toujours été le cas et ca va toujours l’être. C’est pour ca que je suis énormément content avec les projets comme Urbanova, Solar Uniquartier, le nouveau quartier de 2000 logements aux promenades par exemple.

Ya quelques année j’etait un militant pour la ceinture verte en ontario et la protection des terres agricoles au Quebec. Maintenant, je trouve que c’est beaucoup plus nuancer comme enjeu. Pendant qu’on milite pour proteger les terres agricole à Laval et Mississauga, il y a chaque anner des terres cultivable qui sont abandonner au Lac-Saint-Jean, Bas Saint-Laurent, Estrie, Abitibi, Eastern Ontario etc. Plutôt qu’un protection rigide des terres en milieu urbain, je pense qu’il faudrait plutôt compenser les pertes a cause du développement par la réactivation des terres abandonner en région (prêts du gouvernement, support par les taxes ou des actions direct par les développeurs). Non seulement ca maintien un niveau de production agricole interessant, mais c’est un transfer de richesse direct entre les grandes villes et les régions beaucoup plus pauvre.

Also, the article makes a strange comparaison.

One study found that between 1992 and 2015, global urban land expanded by 380,000 square kilometers (about 146,700 square miles) — and as a result, somewhere between 410,000 and 670,000 kilometers of natural land cover was lost.

We are clearly talking about solving housing issues in the developed world in this article, but here this figure is clearly related to the developing world. No where in western countries has agricultural land increased in the last 30 years, everywhere it has fallen. Just because in the last 30 years Brazil has opened up hundreds of thousands of hectares of amazon forest to be farmed does not mean it’s the consequence of an expanding urban area in Rio or Los Angeles. In North America you could probably compensate all new sprawl with reactivating abandoned fields for a decade before you need to cut down 1 tree that wasn’t cut down by an ancestor before you.

Ont le fait déjà dans quelques régions.
Des terres agricoles, abandonnées depuis des décennies, de nouveau cultivées | Radio-Canada

Petit visualisation: A la densité de logements du quartier UMANO à Levis (environ 6,000 logement / km2) on pourrait construire 40000 logements dans ce carré à Québec (un nouveau brossard entier, sur 1/3 du surface).

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Je ne dirais pas que la valeur d’une friche est strictement agricole et qu’elle n’a d’intérêt que si cultivable…

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Ces terres sont vraiment moins productives que celles de la plaine de Montréal, en raison du nombre plus faible de degrés-jours de croissance, de la topographie, de la qualité des sols. Ça renforce justement l’argument de la protection des terres agricoles du sud du Québec face à l’étalement urbain.

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Cet article mentionne des secteurs avec gens à faible revenu qui me surprend énormément!

«On note aussi que les familles en sont affectées, particulièrement dans certaines zones de Brossard. «Les communautés locales Quartier DIX30, Industriel, Domaine-de-la-rive-sud, Parc Radisson, Bord-de-l’eau et Sainte-Alphonse détiennent notamment une concentration élevée de personnes à faible revenu, selon la mesure de faible revenu», relève-t-on. »

Il me semble que les secteurs PortoBello, Sacré-Coeur, Panama et Marie-Victorin serait aussi des secteurs avec une concentration élevée de personnes à faible revenu plus que ceux au sud :man_shrugging:
Domaine-de-la-rive-sud c’est les Mega McMansions des joueurs de hockey :upside_down_face:

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Et une carte de l’indice de seuil de faible revenu


https://infogeo.education.gouv.qc.ca/public/Atlas_Defavorisation/

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Ces données contredisent l’article du Courrier du Sud.

Montreal is betting big on a denser urban future, transforming empty lots, old industrial sites and parking spaces into walkable neighbourhoods packed with thousands of stacked housing units, parks, schools and transit.

At least that’s the plan under outgoing Mayor Valérie Plante’s administration.

But the city’s bold vision faces delays, rising costs and resistance to dense living — raising doubts about whether Montreal can deliver livable, lasting neighbourhoods that discourage car use and keep families in the city.

Some of the more recent projects include Molson, Bridge-Bonaventure and Place Versailles.

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Comme si Valérie Plante était responsable de tous ces nouveaux développements. Je félicite souvent CBC pour la qualité de reportage neutres, mais là on repassera

At least that’s the plan under outgoing Mayor Valérie Plante’s administration.

Autant je n’aime pas Mme Ferrada et je n’aimais pas M Coderre comme maire, je ne peux même pas penser qu’ils n’auraient pas donné le feu vert pour les quartiers denses.

whether Montreal can deliver livable, lasting neighbourhoods that discourage car use and keep families in the city.

Dans le même article, le journaliste décide de citer les délais pour délivrer les permis pour expliquer la hausse des coûts de construction!? C’est pas mal un ou l’autre.

Since 2017, the Plante administration has planned six major projects aimed at adding roughly 75,000 housing units

C’est une demi-vérité cette planification vient d’une réponse à des demandes de promoteurs immobilliers. L’administration Plante n’a pas créé ces projets ad-hoc. De surcroit, c’est la mairie qui fait les PPU et équivalents. Cette nuance est importante parce que le but, c’est de ne pas sur-politiser les projets de développements immobiliers pour donner des assurances aux promoteurs immobiliers que les consignes ne changent pas toutes à chaque 4 ans.

[Richard Shearmur, ] a professor of urban planning at McGill University and has published studies on the annual exodus of Montrealers looking for lower-density housing outside the city to raise families with backyards for barbecuing and garages for their Ski-Doos.
In 2020–21, Montreal saw a 60 per cent spike in residents leaving — more than 40,000 people during the pandemic as people adopted remote work. That number was less dramatic in 2023–24. According to Statistics Canada, Montreal had a net loss of 21,901 residents.
But that was much higher than 2018–19, when Montreal’s net loss was approximately 14,117 residents, with most staying in the province.

Je n’ai qu’une réponse à ça: Montreal, Canada Metro Area Population (1950-2025) | MacroTrends
Ville de Montréal - Montréal en statistiques - Population totale

Je vais donner le bénéfice du doute au journaliste. Il a peut-être eu une incmprehension sur les conclusions de M Shearmur qui écrit sur son blog:

Il ne semble pas y avoir d’exode urbain au Québec, mais l’exode “rural” est bel et bien révolu et Montréal ne peut plus compter dessus!


That vision is logical, but there are too many hurdles for developers, said Aref Salem, head of the Official Opposition at city hall.
He cited the Hippodrome in the west end as an unrealized housing development. The land is owned by the city, but a billion dollars in municipal infrastructure is needed to get it going.

On en a déjà parlé maintes fois ici. Personne ne veut payer ces frais. Valérie Plante n’est pas la responsable. Le coût est rebutant pour n’importe quelle administration qui gère ses fonds de manière responsable.

Même dans le PPU Assomption Nord, les buildings approuvés ne sont pas tous encore en chantier. J’ai l’impression qu’il y a une partie des projets qui ne verront pas le jour parce que les promoteurs n’y voit pas la possibilité de faire un profit en ce moment.

[Aref Salem] said it takes too long to get projects approved and permits are expensive. Developers are instead leaving Montreal to build on the North or South shores, avoiding the red tape and costs of meeting the 20-20-20 regulation.
“This is really another issue that we have with this administration that we never saw before the last eight years here in Montreal,” said Salem.

C’est littéralement ce que l’IDU dit. :man_facepalming: C’est une manière de framer les choses. Il ne mentionne pas les développeurs qui restent volontairement assis sur leurs terrains pendant des années volontairement en attendant que la valeur monte. Aussi, la barre est moins haute en banlieue à cause que la valeur inférieure des terrains et des garanties que les contracteurs doivent déposer.

La ville va probablement être plus viable quand sa cheffe va avoir enlevé les piste cyclable…

(Je n’ai pas repris les citations de Robert Beaudry, parce que je trouve qu’il est bien cité dans l’article)

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