Un autre avertissement pour Musto, et le ministère de l’Environnement s’en mêle
Éloi Fournier
Publié le
05 janvier 2021
L’entreprise Construction Musto, qui effectue des travaux pour la revitalisation du site de l’usine Crown Cork & Seal, s’est récemment fait taper sur les doigts par l’arrondissement.
En effet, un citoyen avait rapporté au JDV que Construction Musto utilisait un autre site (le 625-775 Henri-Bourassa Ouest) afin de jeter des débris et de la terre provenant du site Crown. Le terrain vague situé en face de l’ancienne épicerie Loblaw compte maintenant un amoncellement de terre important.
L’entreprise Construction Musto, qui effectue des travaux pour la revitalisation du site de l’usine Crown Cork & Seal, s’est récemment fait taper sur les doigts par l’arrondissement.
En effet, un citoyen avait rapporté au JDV que Construction Musto utilisait un autre site (le 625-775 Henri-Bourassa Ouest) afin de jeter des débris et de la terre provenant du site Crown. Le terrain vague situé en face de l’ancienne épicerie Loblaw compte maintenant un amoncellement de terre important.
Une première lettre avait déjà été envoyée par l’arrondissement en 2017 pour les mêmes raisons, a ajouté Mme Ouellet. Malheureusement, elle ne semble pas avoir eu l’effet escompté… Toutefois, l’arrondissement garde espoir que le terrain vague sur Henri-Bourassa sera éventuellement nettoyé.
« Dans la dernière lettre, nous invitons M. Musto à cesser les dépôts de terre dès maintenant et d’enlever la terre qui a déjà été déposée et étendue sur le site ces dernières semaines », mentionne Mme Ouellet.
L’Environnement va y voir
Il semble toutefois que le ministère de l’Environnement va se pencher sur la question prochainement. Durant le temps des Fêtes, la relationniste Caroline Cloutier a confirmé au JDV qu’une inspection serait réalisée prochainement. Le site est présentement inconnu du Ministère.
« À la suite de l’inspection, le Ministère évaluera les actions à poser le cas échéant, en conformité avec la Directive sur le traitement des manquements », a-t-elle ajouté.
S’il advenait que le ministère de l’Environnement juge que la terre et les débris ne sont pas conformes à ses règlements, il est possible qu’une amende soit imposée en plus de visites régulières d’un inspecteur sur le site afin de s’assurer du suivi du dossier.
Le président de l’entreprise, Marco Musto, n’a pas voulu répondre aux questions posées par Journaldesvoisins.com.