Un article sur le documentaire 305 Bellechasse
305 Bellechasse, incursion intime dans des ateliers d’artistes précaires
Une scène du documentaire «305 Bellechasse»
PHOTO : TULP FILMS
Radio-Canada
Publié hier à 17 h 23
Le titre du premier long métrage de Maxime-Claude L’Écuyer, 305 Bellechasse, fait référence à l’adresse abritant les ateliers de dizaines d’artistes visuels montréalais en bordure du quartier Mile-Ex. Un lieu de création réputé dont la survie est cependant menacée par la spéculation immobilière.
Présenté en première mondiale au Festival International du Film sur l’Art l’hiver dernier, le documentaire explore en toute intimité le processus créatif d’une dizaine d’artistes qui pratiquent principalement la peinture contemporaine, mais aussi la gravure, la sculpture ou l’installation.
Leur pratique artistique a été perturbée quand l’immeuble dans lequel ils louaient leurs ateliers – une ancienne usine de pâtes Catelli – a été vendu à un groupe connu pour avoir déjà augmenté les loyers dans d’autres propriétés nouvellement acquises.
Des artistes ont quitté les lieux, tandis que d’autres ont su profiter d’un octroi de près de 150 000 $ attribué par la Ville de Montréal en 2019. La situation reste toutefois précaire pour les locataires dans un contexte de surenchère immobilière.
Le film a bénéficié de la collaboration de Marc Séguin, l’une des personnalités les plus en vue dans le monde des arts visuels au Québec, et l’instigateur de la reconversion de l’immeuble en ateliers d’artistes.
Ses collègues Sylvain Bouthillette, Jean-Benoit Pouliot, Christine Major, Nicolas Grenier, David Elliott, David Lafrance, Alexis Lavoie, Janet Werner et Eliza Griffiths ont également participé au tournage.
305 Bellechasse prendra l’affiche le 23 septembre à Montréal, Sherbrooke et Québec, où sera par ailleurs organisée la veille une projection spéciale en présence du réalisateur Maxime-Claude L’Écuyer, au Cinéma Cartier.
Affiche du film sur Facebook
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