Cité Angus 2 - 6 étages (2023)

Précisons que le local commercial de Cité Angus 2, habité depuis moins d’un mois, est encore occupé par des ouvriers. Un des deux locaux des résidences pour étudiants accueille un café/microtorréfacteur depuis 1 mois environ.

L’année dernière, une micro-brasserie a ouvert près de William-Tremblay sur le site de l’écoquartier. Ça s’ajoute à la pharmacie et le dépanneur/épicerie dans le même bâtiment.

Dans les faits, il y a 2 locaux sont présentement à louer dans l’écoquartier, 2 occupés temporairement (chantier) et 4 loués.

Ça s’ajoute à l’offre existante sur William-Tremblay (lunetterie, boucherie, coiffure, resto, fromagerie, café, chocolaterie) et celle autour de la place Léopold-Beaulieu (Mamie Clafoutis, Hogan et Beaufort, Pizza 900, Maison tricotée). D’ailleurs, un bar à vin (Annette) vient d’ouvrir sur la place publique et 2 nouveaux restos sont en aménagement (Blossom + Red Tiger).

Sans parler des services de santé et l’offre plus ancienne sur Molson et André-Laurendeau (SAQ, Sushi, gym, poissonnerie, CPE, resto d’économie sociale, spa).

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Le projet avance bien et est généralement réussi. Dommage que le soffite (dessous des balcons) soit laissé en béton apparent. On voit beaucoup ça partout dans ce genre de projet de condo et je trouve que ça fait très cheap. Les concepteurs auraient du prévoir un recouvrement car le béton au Québec est très grossier et ce fini aussi brut détonne avec le reste du projet plus métallique et contrôlé.

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Honnêtement, je me base sur très peu. Disons que j’aime passer par là bas de temps en temps et chaque fois je ne vois pas grand monde dans les rues. À vrai dire, je ne vois personne. Sauf des familles dans le parc.

Je rage aussi contre le méga Loblaws qui est une erreur urbaine. Un vaste stationnement dans un si bel ensemble industriel aurait pu donner quelque chose de plus intéressant.

Par contre j’aime la hauteur des bâtiments que je trouve très européen. Mais je trouve qu’il y a trop d’espace entre les bâtiments ce qui donne cette froideur que je perçois. On dirait des blocs déposés sur des terrains mais sans aucun lien aux autres bâtiments.

Mais attendons encore un peu car je sais bien qu’un nouveau quartier peut mettre du temps avant de définir sa personnalité.

On peut comprendre cette règle d’affaires qui limite la concurrence et garanti une certaine exclusivité, afin d’assurer une meilleure rentabilité et une certaine stabilité pour les premières années de location. Ensuite il faudrait laisser le marché évoluer librement pour éviter les potentielles situations de monopole.

Je partage ton avis, ce manque de finition jure avec l’apparence soignée des autres composantes. Pourtant une simple peinture blanche pourrait améliorer l’esthétisme à peu de frais.

C’est extrêmement rare que le béton des balcons soit camouflé à Montréal. Même sur des projets très luxueux.

Le seul exemple récent qui me vient en tête, c’est le Mil Haus (il y en a sûrement d’autres, mais pas des masses):


Sinon pour l’attrait du quartier, le temps est une composante essentielle à développer une âme. Une identité se crée avec une histoire.

L’écoquartier Angus est loin d’être terminé aussi, il reste de nombreux terrains vides à développer. La trame des édifice construits est confortablement dense. Cependant, de l’autre côté de l’allée centrale, c’est encore un champ. À mon avis, c’est ce qui donne une apparence de vide. Une fois que ce sera construit, ça aura une densité “centrale” et une trame sans interruption. Quand on circule dans les passages piétons actuels entre les édifices, je crois que c’est réussi.

Le quartier a déjà un bon mixte de commerces, d’emplois, de services et de résidents. Les ingrédients sont là pour en faire un milieu achalandé, et un milieu achalandé devient toujours chaleureux :slight_smile: .

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Je trouve ça quand même intéressant qu’on ait pris en compte la forme du coffrage pour donner une certaine forme au béton du balcon.

Avec la tendance du télétravail qui est la pour durer je me demande si la planification initiale de construire une grande partie du projet avec des bureaux pourrait être remise en question. Il serait peut être mieux de favoriser des condos et des commerces de proximité dans ce secteur. Les bureaux on un taux d’inoccupation énorme.

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Je pense que c’est principalement du à la configuration actuelle de la rue Molson. C’est la principale rue commerciale du quartier, mais elle est peu agréable à parcourir à pied. Je me rappelle avoir lu un document de la ville sur les interventions nécessaires pour l’apaiser, mais je ne me rappelle plus c’était lequel. Je le joindrai à la discussion si je le retrouve.

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Molson n’est pas identifiée comme la rue commerciale du secteur. Ce n’est pas un secteur fonctionnant avec un système de rues montréalais traditionnel. Il faut déconstruire cette perception ou le réflexe que nous avons de chercher l’artère commerciale historique! :slight_smile:

J’ai nommé la quantité impressionnante de nouveaux commerces plus haut. C’est éclaté. Ils sont situés dans les arcades de l’ancienne usine sur William-Tremblay, en face du parc Jean-Duceppe. La rue est fermée 2 jours semaine pendant l’été pour accueillir un marché public. Éventuellement, il m’apparaît évident qu’elle sera fermée de façon permanente. L’autre concentration commerciale est autour d’une place publique et d’un passage piéton entre Molson et Andre-Laurendeau.

Lecoquartier ne compte pas de rue justement. Les commerces sont concentrés autour de deux places publiques.

Pour moi, c’est ce que je vois dans les nouveaux quartiers européens. Ça fonctionne là bas et jusqu’à maintenant, ça fonctionne ici aussi.

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2023-03-24

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Le projet est lauréat des Prix d’excellence en architecture 2024 de l’Ordre des architectes du Québec.

Photographe : David Boyer

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Je suis un peu perplexe. Je constate que certaines de ces photographies ont été grandement modifiées. On ne parle pas de jouer sur le contraste ou la balance des couleurs, mais bien d’un montage : ajouter ou retirer des éléments.

Est-ce que ce genre de pratique est courant? :confused:


Photo #1 : Sur cette image, la forêt derrière n’existe pas du tout:


Photo #2 : Sur celle-ci, il est évident que la place publique a été aménagée après la prise de la photo. Le design de la place ne correspond pas, et si je me souviens bien, les arbres ont été plantés à l’automne.

Notons également que le terrain des Loggia Angus est pavé sur la photo, alors qu’il était auparavant en roche et en terre avant le début de la construction du projet.

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Oui, modifier des photos pour les portfolios ou pour des prix est une pratique courante.