Campements urbains et autres enjeux liés à l'itinérance

Je suis présentement à la station Saint-Laurent et il y a une patrouille de quatre policiers et un « Observateur » (titre indiqué sur son dos). C’est la première fois que je vois un tel employé.

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ça peut être EMMIS

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16 mars 2025
Devant la hausse de violence dans le métro de Montréal et le sentiment d’insécurité croissant des usagers, le chef du Parti québécois (PQ) Paul St-Pierre Plamondon dénonce « l’inaction » du gouvernement, et demande la mise en place d’initiatives pour remédier à la situation.

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Chronique dans le Globe and Mail

Predictably, a number of social agencies have condemned the STM crackdown.

“Where are unhoused people supposed to go?” is the common refrain.

It’s a good question, with no easy answer, especially with shelters and warming centres full, and supportive housing lacking.

But the answer – in Montreal, Toronto, Vancouver, Calgary, Ottawa, and many other cities struggling with this issue – is not a laissez-faire attitude in the transit system.

The STM has asked various levels of government to build more shelters, supervised consumption sites, and supportive housing to ease the pressure on the transit system, and they are right to do so.

As a public agency, it has social responsibility, but not to an unlimited degree.

The role of a transit agency is to transport people. It is not unreasonable to expect those in transit facilities to travel, not sleep and drink in hallways, on benches, and on buses.

No transit system should be expected to operate as a de facto combination shelter and psychiatric ward, especially when it’s scaring off its customers.

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« On va avoir des tentes »

L’affaire a rebondi lundi au conseil municipal. « Je pense qu’il est normal de devoir rétablir la fonction de transit du métro. En revanche, évincer les sans-abri du métro, ça ne règle absolument rien », a dénoncé le chef de l’opposition, Aref Salem, en parlant de « mesures insuffisantes et très mal ficelées ».

On va avoir des tentes et on va avoir des campements. C’est ça qu’on appelle la bienveillance ? Ce qu’on dit à ces personnes une fois dehors, c’est : « Débrouillez-vous, ce n’est plus notre problème. »

Chantal Rossi, conseillère de l’opposition

Selon Chantal Rossi, les unités modulaires de la Ville, qui pourront loger 90 personnes itinérantes d’ici le printemps, « sont une goutte dans l’océan ».

Piquée au vif, la mairesse Valérie Plante a rétorqué que la lutte contre l’itinérance doit être « un effort de société ».

« Ce qui se passe en ce moment, c’est très difficile pour les personnes vulnérables, mais aussi pour les usagers du métro, qui veulent à la fois le bien de ces gens-là, mais aussi se sentir en sécurité », a-t-elle dit en défendant de nouveau la démarche de la STM.

C’est quoi qu’elles ne comprennent pas ces mères Teresa professionnelles?

Monsieur Madame tout-le-monde n’a pas à endurer des incivilités répétées de sans-abris drogués parce que le gouvernement n’est pas foutu de trouver des solutions.

Chialer après la STM parce qu’ils veulent rétablir un sentiment de sécurité dans le métro, c’est se tromper de cible.

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Je suis complètement d’accord que les groupes sociaux se trompent de cible.

Cependant, je pense qu’on se trompe aussi de cible en insultant ces gens. Dans tous les cas, la colère doit aller vers le gouvernement. Les gens qui offrent des services aux itinérants font une job super ingrate. On ne devrait pas s’en moquer simplement parce qu’ils critiquent une décision et qu’on est en désaccord. Je doute que cette opinion fasse reculer la ville ou la STM sur une situation immensément impopulaire.

En ce moment ces “mères Terasa professionnelles” sont le seul rempart contre une crise encore pire. Personne d’autre ne s’en occupe sérieusement. C’est le pourquoi de la situation, après tout.

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J’ai pris le métro aujourd’hui… Sherbrooke et McGill aucun junkie, comme dans le bon vieux temps! Un peu plus compliqué à Bonaventure mais des individus calmes… aucun problème avec cela.

Ce qui me frappe c’est à quel point la nouvelle mesure a été efficace rapidement. Cela aurait dû être implanté en 2021… Est-ce que les dirigeants de la STM sont masochistes ou tout simplement incompétents ?

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On a vraiment ouvert une brèche pendant la pandémie et la drogue s’est infiltrée dans le métro. Ce n’est pas d’abord une question de sans-abris c’est plutôt des réseaux de pushers qui ont profitez de la compassion traditionnelle.

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Oui tu as raison, je vais modifier le terme itinérant par junkie.

Trudeau qui a ouvert Guy-Favreau a presque détruit le quartier chinois. C’est devenu un point de vente majeur

Je sais que le fédéral contribue à des programmes financièrement, mais je n’ai pas vu qu’ils ouvraient eux-mêmes de refuges. Quelle est la source de cette annonce? Je suis curieux.

Le centre Guy-Favreau s’est transformé en refuge pendant la pandémie c’est très bien publié et connu

https://sds.social/refuge-au-complexe-guy-favreau/

Ce lien nous dit qu’il a été ouvert par la ville de Montréal (ce qui me semble normal), pas par le fédéral.

Je me demandais si celui-ci avait déjà ouvert des centres. Ça ne semble pas être le cas ici.

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Le fédéral n’a pas ouvert de centre mais il a donné son feu vert car il est propriétaire de Guy-Favreau

Les barricades à la station Beaudry

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C’est triste que beaucoup d’observateurs même en politique mettent la drogue et le manque de logement dans le même bateau. Les pushers en ont des logements dans bien des cas. Le problème importé c’est que la drogue était dehors avant la covid. Si on sort la drogue je vois pas une avalanche de plainte contre des gens qui dorment.

Je suis passé par la station Place Des Arts plus tôt. C’était hallucinant de ne pas voir une armée de junkies couchés partout fumant du crack. J’avais l’impression d’être revenu 15 ans en arrière.

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Reportage vidéo (en version shorts) du Devoir

Quels changements dans le métro depuis l’interdiction de flâner?

La mesure temporaire de la Société de transport de Montréal d’interdire le flânage dans le métro a créé des remous depuis son entrée en vigueur, le 13 mars dernier. Pour mieux en comprendre les répercussions, Le Devoir s’est rendu à la station Bonaventure, point chaud de l’itinérance à Montréal, avec la chercheuse Carolyne Grimard, professeure adjointe à l’École de travail social de l’Université de Montréal.

La mesure «antiflânage» dans le métro est entrée en vigueur il y a une semaine et c’est déjà visible.

De mémoire de Montréalais, je n’ai jamais vu la station Berri-UQAM aussi exempte de misère humaine.

Au carrefour des guichets, je continue de m’étonner de l’absence de mendiants ou de dormeurs… parce que je m’y étais habitué!

Idem près des tourniquets de la station Bonaventure.

Des couchettes de fortune occupaient la quasi-totalité des bancs il y a deux mois, mais plus maintenant.

https://www.journaldemontreal.com/2025/03/20/mechante-differente--la-mesure-antiflanage-de-la-stm-est-entree-en-vigueur-dans-certaines-stations-nevralgiques-et-cest-deja-visible

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