Architecture - Discussion générale et actualités

Reportage radio à l’émission Tout terrain sur l’architecture moderne de la côte ouest canadienne

À l’occasion du centenaire de naissance du Vancouvérois Arthur Erickson, considéré comme un des plus grands architectes du Canada, la côte ouest souligne sa contribution au patrimoine bâti. Mais en marge de ces célébrations, plusieurs sonnent l’alarme sur la destruction d’un style architectural unique, mais méconnu et menacé : le West Coast Modern.

Adhoc change d’identité visuelle

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Notre travail, c’est de prendre une commande pratique et de faire un élément qui contribue au milieu où il va s’insérer.

Jean Pelland, architecte et associé principal de Sid Lee Architecture

Résumé

Édicule de la gare Montréal-Ouest Se fondre dans son environnement

PHOTO DAVID BOYER, FOURNIE PAR SID LEE ARCHITECTURE

En s’inspirant des différents bâtiments du quartier, le nouvel édicule n’a pas « l’air d’avoir atterri de nulle part », souligne Jean Pelland.

Quand Sid Lee Architecture a imaginé un nouvel édicule pour la gare Montréal-Ouest, elle a voulu éviter de concevoir une gare générique. Le bâtiment, terminé à l’automne 2023, s’inspire des éléments de l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce pour s’ancrer dans son milieu.

Mis à jour hier à 12h00

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Florence Dancause
Florence Dancause La Presse

La nouvelle construction se trouve sur une ancienne friche qui bordait les rails de la gare Montréal-Ouest, une des plus achalandées du réseau de transport exo. Le mandat était donc de sécuriser le secteur en construisant un édicule rue Sherbrooke Ouest qui puisse être connecté aux quais de la gare, et à l’ancien bâtiment, grâce à un tunnel.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

Jean Pelland, architecte et associé principal de Sid Lee Architecture

Notre travail, c’est de prendre une commande pratique et de faire un élément qui contribue au milieu où il va s’insérer.

Jean Pelland, architecte et associé principal de Sid Lee Architecture

Le projet l’emballait particulièrement. « Le train fait un peu rêver, avoue l’architecte, et le proche parent du train, c’est sa gare, et il y a toujours un imaginaire qui vient avec ça. » On pense d’abord aux gares européennes, qui en mettent plein la vue, dit-il, mais ici, la firme d’architecture a voulu célébrer ce moyen de transport en s’adaptant à son environnement.

Le toit rouge, un marqueur visuel

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L’élément visuel principal de l’édicule est son toit. Fabriquée avec du zinc traité à la teinte rougeâtre, la toiture à doubles versants est un clin d’œil aux maisons environnantes et à l’ancienne gare aux briques rouges. Elle rappelle aussi la forme simplifiée et familière d’un abri.

PHOTO DAVID BOYER, FOURNIE PAR SID LEE ARCHITECTURE

Le toit à doubles versants évoque la forme familière d’un abri.

« Le toit dépasse pour créer des zones de protection et on l’a découpé pour que la lumière naturelle puisse rentrer à l’intérieur », indique Jean Pelland. La firme d’architecture s’est tournée vers la technique d’une toiture à la canadienne, qui se voit au-dessus et même en dessous du toit, pour un rappel des savoir-faire ancestraux.

PHOTO DAVID BOYER, FOURNIE PAR SID LEE ARCHITECTURE

L’édicule se compose essentiellement d’une boîte en verre, surmontée d’un toit.

C’est un bâtiment ultra-simple, ce n’est qu’un toit déposé sur un bâtiment de verre. Le jour, on voit les reflets des bâtiments autour et la nuit, ça devient une petite boîte lumineuse.

Jean Pelland, architecte et associé principal de Sid Lee Architecture

L’édicule vitré permet de créer un sentiment de sécurité chez les usagers. La firme a aussi conçu un tunnel ample afin de renforcer ce sentiment de sécurité.

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PHOTO DAVID BOYER, FOURNIE PAR SID LEE ARCHITECTURE

Le noyau central en béton rappelle l’esthétique des stations de métro.

PHOTO DAVID BOYER, FOURNIE PAR SID LEE ARCHITECTURE

L’œuvre suspendue a été réalisée par Philippe Allard. « C’est comme un lustre, un élément qui mise sur l’idée qu’il y a plusieurs niveaux, ça venait bien compléter l’architecture », indique Jean Pelland.

L’intérieur de l’édicule n’est pas en reste. Une colonne en béton, qui accueillera bientôt un ascenseur, sert de colonne vertébrale au bâtiment et accompagne l’escalier qui descend vers le tunnel. Des motifs de chevron ont été tracés dans le béton, rappelant l’élément plié du toit. Une œuvre suspendue de l’artiste montréalais Philippe Allard vient souligner et magnifier les jeux de profondeur du bâtiment, qui emprunte à l’esthétique du métro montréalais.

Bien implanté

Lorsqu’on entre dans le bâtiment, on se sent comme sur un îlot, entouré de végétation. Sid Lee Architecture a préféré faire une construction un peu plus petite pour garder les arbres matures déjà présents sur le terrain. L’édicule donne donc l’impression d’être implanté sur cette bande de terre depuis longtemps.

PHOTO DAVID BOYER, FOURNIE PAR SID LEE ARCHITECTURE

L’endroit où est construit l’édicule, bordé d’arbres matures, était « un terrain de jeu qu’il fallait bien cerner et bien utiliser », explique Jean Pelland.

L’objectif principal du projet était de mettre les usagers des trains de banlieue au premier plan. « C’est dans les petits détails que les gens sentent que c’est un endroit qu’ils peuvent utiliser », explique Jean Pelland. Ainsi, l’endroit devient non seulement lieu de transit, mais un lieu d’appartenance pour les gens du quartier. En faisant le pari de la simplicité et en s’inspirant des bâtiments aux alentours, la firme a voulu offrir un bâtiment qui correspond à son environnement.

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Chevalier Morales a un nouveau site web, beaucoup plus navigable et avec un meilleur portfolio, si vous voulez mieux voir leurs projets:

(Pour voir les images en couleur, il y a un bouton en bas à droite de la page…)

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Dernière vidéo de la chaîne About Here : Pourait-on construire plus d’unités si on n’exigeait moins d’escaliers de secours dans les immeubles?

Could This Rule Change make Apartments More Deadly?

Why are many concerned about single staircase apartments, and what can we do to make them safer?

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Est-ce qu’on doit comprendre qu’ils ne sont plus du tout impliqué dans le 900 Saint-Jacques et que Architex a pris totalement le relais? :frowning:

Je sais qu’ils ne sont pas responsables du chantier, ils n’ont fait que les plans.

Mais je ne sais pas pourquoi il n’a pas été mis sur leur site web, ça reste quand même leur design.

Suite de l’exigence d’avoir 2 cages d’escaliers pour les multilogements

La Colombie-Britannique vient de modifer son code du bâtiment

The Province has updated the BCBC to remove the code requirement for a second egress, or exit, stairwell per floor in buildings up to six storeys. This change will make it possible to build housing projects on smaller lots and in different configurations, while allowing more flexibility for multi-bedroom apartments, more density within areas of transit-oriented developments and the potential to improve energy efficiency in buildings. Previously, the BCBC called for at least two egress stairwells in buildings three storeys and higher.

De mon fil X, Un graphique intéressant sur les normes des autres pays en comparaison

Dans certains pays, il n’y a pas de limite d’étages lorsqu’il y a une seule cage d’escaliers!

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Circuits architecturaux 2024 – 30 firmes de Montréal et de Québec vous invitent à la fin septembre!

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:loudspeaker: Rappel. Se déroule en ce moment.

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Résumé

Quand les bibliothèques deviennent des bijoux d’architecture

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

De style beaux-arts, le bâtiment qui accueille les Archives nationales de Montréal est l’un des plus beaux de la métropole.

Plusieurs bibliothèques québécoises attirent les visiteurs autant par la profondeur de leur contenu que par la beauté de leur contenant. C’est le cas de la bibliothèque Monique-Corriveau, installée dans une ancienne église de Sainte-Foy, des Archives nationales de Montréal, situées dans une école centenaire, et de la bibliothèque L’Octogone de LaSalle, qui rivalise d’audace architecturale.

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Samuel Larochelle
Samuel Larochelle Collaboration spéciale

Boucler la boucle

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Les Archives nationales de Montréal

Les étudiants qui vont dans la salle de consultation des Archives nationales de Montréal révisent, peut-être sans le savoir, entre les murs de l’ancienne École des hautes études commerciales, la première école de commerce francophone et laïque au Canada. Et l’un des plus beaux bâtiments de la métropole.

Construit rue Viger entre 1908 et 1911, à une époque où le quartier s’embourgeoisait, l’édifice est de style beaux-arts, comme ceux de l’ancienne gare Viger et de l’Union Française. « À l’époque, les architectes Daoust et Gauthier se sont inspirés du Petit palais de Paris », souligne l’archiviste Marie-Pierre Nault.

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

On retrouve notamment la signature de l’architecte Dan S. Hanganu avec divers éléments métalliques.

Six décennies après sa création, l’école a cédé sa place au collège Dawson, qui a occupé les lieux de 1970 à 1988. Puis, le théâtre de l’Opsis y a présenté des pièces entre 1993 et 1997.

Les travaux de transformation ont alors débuté pour créer les Archives nationales de Montréal. Un projet confié aux firmes associées d’architectes Dan S. Hanganu, Provencher et Roy.

M. Hanganu a signé les plans du musée Pointe-à-Callière. On retrouve sa signature avec les éléments métalliques comme les passerelles et le grand mur de grillage, qui laissent apparentes la pierre et la brique pour les valoriser.

Marie-Pierre Nault, archiviste aux Archives nationales de Montréal

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

La salle de consultation

Le mandat était de taille. Jusqu’en 2000, les Archives nationales étaient au sous-sol du palais de justice, un lieu mal adapté à la conservation des documents patrimoniaux. « On avait besoin d’espace pour les acquisitions, le traitement, la conservation et la diffusion : soit nos quatre mandats principaux », explique-t-elle.

Après avoir été un musée, un théâtre et une bibliothèque, la salle de consultation est devenue un lieu de mémoire fréquenté par une faune hétéroclite.

« Avant la pandémie, on voyait surtout des généalogistes amateurs, mais elle est de plus en plus fréquentée par des étudiants qui ont découvert le trésor grâce aux médias sociaux, des avocats qui travaillent en jurisprudence, des architectes qui consultent les fonds d’archives de plans et des chercheurs sur l’histoire du Québec. »

Tout ce beau monde peut admirer les galeries au plancher de verre dépoli, les rampes en fer forgé, les colonnes de fonte, l’escalier en colimaçon et les vitraux d’origine. Sans oublier les statues dans l’atrium. « Elles étaient devant la Banque Royale du Canada, avant d’être retirées en raison du gel-dégel et de la pollution. Comme elles sont de style beaux-arts et qu’elles représentent des matières qui furent enseignées ici, on les a acceptées sous forme de don. Le plancher a dû être renforcé juste pour ça. »

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Les statues dans l’atrium ornaient auparavant la façade de la Banque Royale du Canada.

Qui dit rénovation d’un édifice patrimonial dit évidemment travaux de mise à niveau : murs pare-feu, accessibilité universelle, contrôle de la température et de l’humidité pour assurer une conservation optimale des documents. « L’auditorium a été démoli et reconstruit au complet. On a ajouté des voûtes et 25 magasins d’archives. Comme l’école avait été jumelée à une maison privée, il a fallu unifier tout ça. »

Consultez la page des Archives nationales de Montréal

Temple du savoir

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

La bibliothèque Monique-Corriveau, à Sainte-Foy, est installée dans une ancienne église.

À partir de 1964, les catholiques pratiquants de Sainte-Foy ont confessé leurs péchés à l’église Saint-Denys-du-Plateau. Cinquante ans plus tard, le lieu de culte est devenu l’un des plus beaux temples du savoir de la province : la bibliothèque Monique-Corriveau.

Avant de déménager ses livres dans l’ancienne église, l’espace littéraire ne payait pas de mine. « La bibliothèque était à l’étroit dans un bunker de béton mal éclairé des années 1970 », se souvient Julie Bélanger, architecte responsable des grands projets de construction pour la Ville de Québec.

La population méritait mieux.

On voulait donner aux gens quelque chose de beau. Lorsqu’on a eu l’occasion d’acheter l’église, qui n’était plus vouée au culte depuis quelques années, on a vu son potentiel architectural incroyable !

Julie Bélanger, architecte responsable des grands projets de construction pour la Ville de Québec

Les instances politiques tenaient à préserver le volume et l’intégrité de l’édifice. Et ce, même si la transformation du bâtiment imposait des mises aux normes comme l’ajout d’issues de secours et d’aires de circulation, qui pouvaient altérer les lieux. « Heureusement, le consortium Dan Hanganu + Côté Leady Cardas architectes, ainsi que les ingénieurs ont fait un travail extraordinaire pour conserver la beauté historique de l’église. »

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

L’ancien dialogue avec le nouveau.

Puisque l’église n’était pas adaptée pour recevoir la charge structurale d’une bibliothèque, qui est l’une des plus imposantes en codes du bâtiment, la majorité des documents a été placée dans l’agrandissement à l’arrière de l’église. La section comprend la salle de lecture, le rayonnage et la salle polyvalente.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Une église, bonifiée !

En entrant par la nef principale, les usagers voient que l’esprit de l’église a été préservé, avant de découvrir de multiples nouveautés. « Tout ce qui a été ajouté est de facture très contemporaine, précise l’architecte. On voulait que les gens comprennent le dialogue entre l’ancien et le nouveau. Avec des escaliers blancs en acier, des garde-corps en verre et certains planchers en mezzanine, on n’envahit pas l’espace avec un nouveau langage architectural. »

L’éclairage émanant des baies vitrées sur les côtés de l’église a été conservé, mais on observe un agrandissement du vitrage avec des portions verticale et horizontale, ainsi que l’ajout des puits de lumière.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, LA PRESSE

Le volume et l’intégrité de l’édifice ont été conservés.

Ces modifications ne semblent pas avoir déstabilisé les habitants du quartier.

Depuis l’ouverture, le commentaire qu’on reçoit le plus est qu’on a été très respectueux du concept d’origine de l’architecte Jean-Marie Roy. Les gens se sont vite approprié les lieux, car ils l’ont reconnu. C’est leur église en version bonifiée.

Julie Bélanger, architecte responsable des grands projets de construction pour la Ville de Québec

Quand elle repense à l’église d’origine chargée de brun et de beige, Julie Bélanger est heureuse de l’avoir transformée en bibliothèque. « Quand on entre, l’atmosphère est feutrée, lumineuse et accueillante. Je suis fière d’avoir contribué à la mettre en valeur de façon spectaculaire. »

Consultez la page de la bibliothèque Monique-Corriveau

Polygone à huit sommets

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

La bibliothèque L’Octogone a désormais une nouvelle allure.

Réimaginer les plans d’une bibliothèque dans un ancien bâtiment en forme d’octogone est un défi particulièrement improbable. C’est pourtant ce que l’architecte Anne Carrier et son équipe ont réussi en créant, avec la nouvelle bibliothèque L’Octogone de LaSalle, un objet architectural aussi inusité que chouchouté par la population.

La firme a remporté un concours d’architecture auquel étaient conviés quatre finalistes, qui avaient tous le mandat de dessiner un bâtiment audacieux, ouvert et accessible.

Soit tout le contraire de la bibliothèque d’origine, selon Valérie Medzalabanleth, cheffe de la division bibliothèque à la Direction de la culture de l’arrondissement de LaSalle.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

L’escalier, pièce maîtresse des lieux

C’était un espace brun, sombre et bourré de tous les côtés avec des livres et des tables. Il n’y avait pas de place pour respirer. On rêvait d’une bibliothèque moderne et plus grande pour nos citoyens, tout en conservant l’octogone.

Valérie Medzalabanleth, cheffe de la division bibliothèque à la Direction de la culture de l’arrondissement de LaSalle

Stimulés par le défi, les membres de l’équipe Carrier ont analysé l’histoire des lieux pour déployer leur créativité.

Première inspiration : le moulin Fleming. « On a choisi de créer trois lanternes : une ouverte vers la zone urbaine, une vers le parc Félix-Leclerc et une près de la rue et des gens, explique Anne Carrier. Ces lanternes créent un mouvement qui s’articule autour d’un axe central qui est le cœur du bâtiment. »

Deuxième inspiration : le canal de Lachine et ses écluses. Les architectes ont cherché comment passer symboliquement du côté urbain au côté bucolique, avant de se « rendre » au canal en étirant le cou. « On a eu l’idée que le bâtiment devienne comme un pont : on peut désormais traverser la bibliothèque à l’intérieur ou en passant au-dessus », explique-t-elle.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Agrandir sur le dessus pour réinventer l’espace

Tout cela sans effacer le fameux octogone, une forme difficile à agrandir et à transformer aux yeux de l’architecte, qui cherchait à ouvrir cette bibliothèque jadis repliée sur elle-même. « La solution nous a sauté aux yeux : il fallait agrandir sur le dessus de l’octogone ! »

Les ingénieurs en structure se sont creusé les méninges, mais l’idée a fonctionné.

Quand on la regarde aujourd’hui, on constate à quel point c’est organique. On n’aurait jamais pu prendre ce projet-là et le placer ailleurs.

Anne Carrier, architecte du projet

Depuis un an, on retrouve la section jeunesse dans l’espace en forme d’octogone. La bibliothèque mise aussi sur différentes salles d’activités, un café, de magnifiques terrasses, une salle d’animation d’ateliers de bédéistes et la collection signature de bandes dessinées au cœur de l’espace.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

La section jeunesse

Sans oublier l’escalier hélicoïdal et une œuvre d’art public signée Karilee Fuglem. « Tout le monde savait que l’escalier serait intéressant en analysant les plans, mais on a été impressionné en le voyant, s’exclame Mme Medzalabanleth. C’est si beau que les gens nous disent que ça les pousse à monter l’escalier. »

Les usagers affectionnent la grande luminosité des lieux où ils peuvent socialiser et se détendre toute la journée. « C’est devenu un repère urbain, ajoute Mme Carrier. Aujourd’hui, les bibliothèques sont loin d’être des entrepôts à livres. Ce sont des espaces très communautaires. C’est important de démocratiser ces lieux pour que tout le monde s’y sente bienvenu. »

Consultez la page de la bibliothèque L’Octogone

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Un reportage d’Arté sur l’architecture moche

L’architecture moche : ça passe ou ça casse ? | Twist | ARTE

Disponible jusqu’au 29/09/2025
Triste, déshumanisée, laide : c’est souvent ainsi qu’est perçue l’architecture contemporaine. Mais que se passe-t-il lorsque les architectes décident d’innover ? À l’ère du consensus et de la nostalgie, les constructions hors du commun ont-elles leurs chances ? “Twist” interroge le degré d’audace nécessaire en architecture et le rôle qu’y joue la beauté et l’esthétique.

À Francfort, l’architecte Christoph Mäckler propose des visites du nouveau quartier de Riedberg, composé d’immeubles et de maisons mitoyennes uniformes. Il tente de comprendre pourquoi les quartiers anciens rencontrent davantage de succès que les quartiers modernes.

Le célèbre architecte allemand Jürgen Mayer H. le clame haut et fort : son approche est faite pour déranger. Il nous présente son Metropol Parasol, un projet controversé qu’il a réalisé à Séville.

À Paris, le duo d’architectes Jakob+MacFarlane casse les codes en concevant des bâtiments futuristes, comme cette maison connectée à Boulogne-Billancourt. Une réalisation qui n’a pas manqué de susciter l’indignation de certains riverains.

À Berlin, le collectif d’architectes Ufoufo redécouvre un trésor caché : l’architecture extravagante d’Inken et Hinrich Baller. À travers une rétrospective et une exposition, ils rendent hommage au “style Baller” et rappellent que la beauté n’est qu’une question de perspective. Inken Baller s’exprime sur cette nouvelle mise en lumière de son œuvre.

Au cours d’une visite guidée intitulée "Vienna Ugly, l’urbaniste Eugene Quinn emmène “Twist” à la découverte des bâtiments les plus “laids” de la capitale autrichienne. En tout cas, selon lui… Et l’intéressé de se demander pourquoi le laid est parfois plus intéressant que le beau.

Magazine (Allemagne, 2024, 30mn)

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Est-ce quelqu’un connaît les détails de pourquoi le programme d’architecture de McGill est en probation? Est-ce qu’ils pourraient sérieusement perdre leur accréditation?

C’est juste la procédure normale tous les 5 ans non?

La probation est pour les déficiences sérieuses, autrement l’accréditation peut être renouvelée pour un certain nombre d’années selon l’évaluation qui en est faite. La probation ça me paraît sérieux mais peut-être que je me trompe.

Vraiment beau

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Reportage de Bloomberg sur l’architecture sud-coréenne

Why Korea’s Architecture May Be Its Next Big Thing | Momentum

Amid Seoul’s pulsating energy, Haslina Amin reveals an architectural renaissance that’s reshaping the city, blending tradition with innovation while providing the world a new wave to follow.

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Michael Wyetzner explique pourquoi le métal n’est pas une bonne idée, reliant le vidéo avec l’article ci-dessus (mauvaise isolation thermique. Pierre-Olivier Pineau de HEC a aussi mentionné cela dans une vidéo de Radio-Canada).

Habitat 67 est discuté aux alentours de la 14e minute.