Ça c’est clair!
Sauf que dans ce cas-ci, la densité est la seule qualité du projet.
Et c’est l’enjeu de la plupart des développements à Montréal ces dernières années, à part Angus, Molson, Canoë et l’Esplanade Cartier.
Qu’est-ce que le développement a à offrir?
C’est la question qu’on devrait se poser à chaque fois.
Ici, rien de plus que de caser des gens et leurs chars.
C’est une évidence qu’on ne pourra jamais convaincre tout le monde.
Mais on peut au moins essayer de faire un projet qui respecte le milieux dans lequel il s’insère, à toutes les échelles.
Un quartier devrait proposer de la densité, oui, mais aussi une qualité de vie, pour ses habitants et pour les habitants riverains! Ça peut paraître évident, mais pourtant on en est très loin. Et on semble s’en contenter assez facilement. Suffit de voyager un tout petit peu pour réaliser la tristesse de ce qu’on nous offre.
L’article 89 est là pour stimuler la construction de logements, mais un logement ce n’est pas qu’une «porte». Cet article ne devrait pas être utilisé pour justifier la constructions de projets qui vont, à moyen terme, davantage nuire qu’aider.
Je donne un exemple tout simple: la gestion des avants-arrières. C’est ultra basic, on apprend ça jour un en architecture. L’importance de hiérarchiser ce qui est l’avant d’un bâtiment, et ce qui est son arrière. Les quartiers centraux de Montréal en sont particulièrement un bon exemple. Et le secteur où s’implante ce projet ne fait pas exception à ce principe. En mettant des bâtiments implantés de manière aléatoire, on crée plusieurs problématiques que je ne listerai pas, mais entre autre, on met des avants de logements face aux arrières des habitations des rues Meilleur et Fleury. C’est pas possible, c’est totalement absurde, soleil ou pas, densité ou pas.
Bref, avec exactement le même nombre d’unité, il serait tout à fait possible et facile de faire un quartier de qualité, appropriable, vivant, résiliant, respectueux des riverains. Alors pourquoi s’en priver?