800 Solaia (ancien Loblaw) - 6 à 12 étages

En 2017, des résidents d’Angus ont tenté de bloquer le développement de l’îlot Central, principalement en raison de la hauteur, de la densité et de l’augmentation jugée trop « importante » de la population. Si le projet n’avait pas été adopté en vertu de l’article 89, ils auraient probablement réussi.

On le constate partout : je ne connais aucun projet de haute densité qui ait été accueilli à bras ouverts par les riverains.

Le monde change vite, et quand ces changements touchent au quotidien ou au paysage auquel on est attaché (malgré ses défauts), ça suscite des réactions. C’est normal. Mais cela ne signifie pas pour autant que ces réactions sont légitimes du point de vue du bien collectif.

(Et ça ne veut pas dire non plus que le plan d’ensemble, dans ce cas-ci, est défendable.)

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Honnêtement, je ne connais pas le projet, mais c’est surtout les arguments qui sont discréditant pour les gens qui s’y opposent.

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Ça c’est clair!

Sauf que dans ce cas-ci, la densité est la seule qualité du projet.
Et c’est l’enjeu de la plupart des développements à Montréal ces dernières années, à part Angus, Molson, Canoë et l’Esplanade Cartier.

Qu’est-ce que le développement a à offrir?
C’est la question qu’on devrait se poser à chaque fois.
Ici, rien de plus que de caser des gens et leurs chars.

C’est une évidence qu’on ne pourra jamais convaincre tout le monde.
Mais on peut au moins essayer de faire un projet qui respecte le milieux dans lequel il s’insère, à toutes les échelles.

Un quartier devrait proposer de la densité, oui, mais aussi une qualité de vie, pour ses habitants et pour les habitants riverains! Ça peut paraître évident, mais pourtant on en est très loin. Et on semble s’en contenter assez facilement. Suffit de voyager un tout petit peu pour réaliser la tristesse de ce qu’on nous offre.

L’article 89 est là pour stimuler la construction de logements, mais un logement ce n’est pas qu’une «porte». Cet article ne devrait pas être utilisé pour justifier la constructions de projets qui vont, à moyen terme, davantage nuire qu’aider.

Je donne un exemple tout simple: la gestion des avants-arrières. C’est ultra basic, on apprend ça jour un en architecture. L’importance de hiérarchiser ce qui est l’avant d’un bâtiment, et ce qui est son arrière. Les quartiers centraux de Montréal en sont particulièrement un bon exemple. Et le secteur où s’implante ce projet ne fait pas exception à ce principe. En mettant des bâtiments implantés de manière aléatoire, on crée plusieurs problématiques que je ne listerai pas, mais entre autre, on met des avants de logements face aux arrières des habitations des rues Meilleur et Fleury. C’est pas possible, c’est totalement absurde, soleil ou pas, densité ou pas.

Bref, avec exactement le même nombre d’unité, il serait tout à fait possible et facile de faire un quartier de qualité, appropriable, vivant, résiliant, respectueux des riverains. Alors pourquoi s’en priver?

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C’est toi qui aurait dû écrire l’article d’opinion à la place des opposants! :wink:

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Merci! C’est la question que j’essaie d’aborder quand j’ai la chance de m’exprimer dans les consultations. Comment la proposition qui nous est faite peut être bénéfique pour tous les gens autours sans déroger de l’étendue du projet. La plupart des contracteurs ne veulent pas embarquer là-dedans, mais souvent, c’est une question qui va dicter le succès ou l’échec de leur vision.

L’exemple que je donne souvent, c’est l’entrée piétonnière du quartier Angus soit au coin Augustin Frigon et William-Tremblay qui est une invitation à utiliser sa voiture ou d’aller se cacher dans une benne à ordures avec son nombre abondant de grilles d’aération et à son entrée de stationnement sous-terrain. Zéro ombre par-dessus le marché, alors qu’il y a une si jolie brasserie si on continue jusqu’à la rue Molson. Par contre, les buildings qu’on peut voir à cette intersection ont de très jolies cours intérieures. Comme si les gens de l’extérieur devaient être rejetés et se faire cracher dessus par le quartier lui-même

Il y a une chose que je me rends compte à force d’écouter les périodes de consultation et de question, c’est que oui, il y a toujours un petit groupe de NIMBY qui essaient de faire dérayer les sessions, mais souvent, il y a des gens mécontents des services donnés par les gouvernements et ils le manifestent en opposition aux projets qui sont présentés devant eux, même si les problèmes qu’ils soulèvent ne peuvent pas se régler dans la procédure de consultation.

Les consultations que j’ai vues les plus réussies, c’est là où il y avait des intervenants qui connaissaient bien les quartiers et où il n’avait pas de honte à pointer les incongruités pré-existantes avant les projets immobiliers, genre au quartier Langelier. À la période de question pour ce projet, il y avait Johanne Couture, directrice des grands projets dans Saint-Léonard, qui connaissait absolument tout de Saint-Léonard et son fonctionnement. Je pense qu’avoir des gens autant au fait qu’elle greffé à la période de planification se reflète dans le type de projets qu’on donne à la population au bout du compte.

Bref, des fois, je suis étonné de l’obstination des contracteurs à ne pas faire de la “politique” locale pour faire avancer leur projet de plus grande envergure.

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Dans l’ordre du jour de la séance du comité exécutif du 20 août

Sera approuvé à la prochaine séance du conseil municipal

40.021 Urbanisme - Résolution d’urbanisme

CM Ahuntsic-Cartierville , Direction du développement du territoire - 1251066008

Adopter une résolution autorisant la construction d’un complexe immobilier incluant une phase de logements sociaux au 800, boulevard Henri-Bourassa Ouest, sur le lot 1 487 395 du cadastre du Québec, conformément à l’article 93 de la Loi modifiant diverses dispositions législatives en matière d’habitation (L.Q. 2024, ch. 2)

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Les deux dernières photos sont très belles et sont un bon exemple de place publique! J’aime le style architectural choisi aussi. Par-contre, c’est encore un projet bien fermé sur lui-même et qui utilise l’espace publique à des fins privées. Le “pôle de mobilité” et le parc public au milieu du terrain sont pas mal, un stationnement extérieur pour les immeubles à condo et un terrain commun à leur usage exclusif… C’est accentué par le fait qu’il n’y a aucune ouverture avec les quartiers avoisinants. C’est une grossière erreur qui doit être corrigée selon moi. Ça ressemble plus à un “gated community” qu’un lieu véritablement public.

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