224, Place D’Youville

À mon avis la seule conclusion honorable, qui ferait justice à la mémoire des victimes et réparerait un tant soit peu le préjudice causé à la communauté par le comportement outrageux de son propriétaire. Serait que cette propriété soit offerte par ce dernier à un organisme (OSBL) pour la somme symbolique d’un dollar, afin de loger convenablement des personnes dans le besoin. Ce qui ne manque pas à Montréal.

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La nouvelle de la vente de l’édifice dans La Presse.

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La Gazette aussi a rapporté la nouvelle de la vente

Une occasion d’agrandissement pour Pointe-à-Callière?

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Les façades pourraient être conservée en t’en que témoin du drame et l’intérieur pourrait être complètement revu sans que ce '‘nouveau bâtiment’, ne touche les anciennes façades. Le nouvel espace du musée pourrait être un lieu de recueillement/contemplation pour le public.

Je trouve que ça serait étrange de juste reconstruire comme si de rien était et juste mettre une plaque.

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J’avais aussi pensé à ce type de solution qui pourrait répondre à des besoins d’espaces muséaux ou institutionnels. Une chose est sûre ce site est brulé au niveau résidentiel, car très peu de personnes voudraient habiter dans un édifice au passé aussi lourd, même s’il était reconstruit.

@Dom723, en dépit de la charge émotionnelle je crois qu’une plaque serait suffisante pour garder en mémoire la tragédie, sans pour autant hypothéquer davantage l’avenir de cette propriété. Donc aussi triste que soit cette histoire, je dis non à la préservation de ruines dont le rôle m’apparaitrait plutôt douteux dans son environnement immédiat.

En fait le propriétaire en demeure responsable et il devra s’ajuster aux conséquences négatives qui dévaluent considérablement l’attrait de cette propriété.

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Au Téléjournal

Incendie du Vieux-Montréal : un an après le drame

Charlie Lacroix est une des sept victimes qui ont péri dans l’incendie criminel d’un immeuble du Vieux-Montréal l’an dernier (15 mars 2023), le plus meurtrier en 50 ans à Montréal.

Pour les proches des victimes, plusieurs questions demeurent, surtout qu’il n’y a toujours pas eu d’accusation dans ce dossier. Le père de Charlie a accepté de témoigner de ce qu’il a vécu depuis la mort de sa fille.

Le reportage de Pascal Robidas

Texte complet : Il y a un an, l’incendie funeste du Vieux-Montréal

Il y a un an, l’incendie funeste du Vieux-Montréal


PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
Au moment où l’incendie s’est déclaré, le 16 mars 2023, 22 personnes se trouvaient à l’intérieur de l’immeuble de la place D’Youville.

Le 16 mars 2023, un incendie d’une rare intensité éclatait dans un immeuble de la place D’Youville, dans le Vieux-Montréal, faisant sept morts et neuf blessés. Un an plus tard jour pour jour, deux enquêtes criminelles parallèles se poursuivent, mais personne n’a été arrêté.

Publié à 0h47 Mis à jour à 9h00
VINCENT LAROUCHE, Équipe d’enquête, La Presse

« On trouve ça épouvantable que les enquêtes ne progressent pas davantage, qu’on n’ait pas de réponses. On sympathise avec les familles des victimes, on aimerait qu’elles aient des réponses à leurs questions », affirme Me Alexandre Bergevin, l’avocat du propriétaire de l’immeuble incendié, Émile Benamor.

M. Benamor fait lui-même l’objet d’une enquête menée par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), qui cherche à déterminer s’il y a eu négligence criminelle ayant causé la mort de certaines personnes. Selon son avocat, il collabore avec les autorités.

Au moment où l’incendie s’est déclaré, le 16 mars 2023, 22 personnes se trouvaient à l’intérieur de l’immeuble. Six en sont sorties indemnes, neuf ont été blessées et transportées à l’hôpital. Et sept sont mortes.

Un locataire sous-louait illégalement des logements dans l’immeuble sur la plateforme Airbnb.

Une jeune femme de 18 ans, Charlie Lacroix, a perdu la vie dans un logement qu’elle venait de louer pour la nuit sur la plateforme, avec un compagnon, Walid Belkahla. Avant de succomber, elle a appelé désespérément au 911 pour demander de l’aide. Les flammes bloquaient la sortie du petit appartement qui n’avait aucune fenêtre. L’incendie a aussi emporté An Wu, Dania Zafar, Saniya Khan, Nathan Sears et Camille Maheux.

L’incendie allumé volontairement

Le SPVM mène aussi une enquête pour homicide, depuis que ses experts ont découvert que l’incendie avait été allumé volontairement. Cette enquête a connu des progrès significatifs depuis le printemps dernier.

Il a été établi qu’il y aurait eu au moins un foyer d’incendie, à l’avant du bâtiment situé sur la place D’Youville, et que c’est de l’essence qui aurait été utilisée pour allumer le brasier.

La Presse a déjà révélé en janvier qu’un meurtrier en cavale, Denis Begin, a été filmé par des caméras sur place et a avoué aux policiers qu’il était présent lorsque le feu a pris naissance. Il prétend que le feu a été allumé par quelqu’un d’autre, mais n’a pas su le prouver. Personne d’autre n’a été vu sur les lieux à ce moment et Denis Bégin demeure le suspect numéro un de la police, selon nos informations.

Surnommé le « tueur de l’Halloween » à la suite d’un meurtre commis le soir du 31 octobre 1993 alors qu’il était costumé en personnage de film d’horreur, Denis Bégin était en cavale au moment de l’incendie mortel du Vieux-Montréal. Il s’était évadé d’un pénitencier à sécurité minimum de Laval et vivait à Montréal sous une fausse identité. Il travaillait à l’entretien d’immeubles.

Il est depuis de retour en détention, mais n’a jamais été accusé en lien avec l’incendie mortel.

C’est fou comme le temps passe vite, déjà un an, une perception qui semble s’intensifier avec l’âge. Quoi qu’il en soit j’ose espérer que ces échafaudages n’enlaidiront pas le secteur pendant des années. Surtout que le Vieux-Montréal est un de nos plus beaux quartiers touristiques montréalais.

D’un autre côté il faut bien consolider ces murs fragilisés si on souhaite redévelopper cet immeuble, en lui donnant une seconde vie. Étant donné la tragédie, mieux vaut cependant un projet autre que résidentiel, car ce site aura perdu beaucoup de valeur sur le marché à cause de sa charge trop lourde sur le plan émotionel.

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L’installation des échafaudages c’est TRÈS positif !! Le propriétaire souhaitait surement attendre le plus longtemps possible afin que ça s’effondre et qu’il ait la voie libre pour démolir et reconstruire. Je penses que la ville fait tout ce qui est possible afin d’éviter la démolition. Ceci dit, les échafaudages resteront probablement sur place pendant 3 ans jusqu’à ce que l’immeuble soit reconstruit. Il y aura beaucoup de délais car la bâtisse voisine est un établissement patrimonial et la ville sera certainement exigeante dans le processus.

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En tout cas, je viens de voir que le listing du terrain a été retiré. Je ne sais pas s’il a été retiré simplement à cause de la couverture médiatique, ou que c’est déjà vendu. Ça me semble vite.

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