1301, rue De Montmorency – 6 étages

Le projet sera à l’ordre du jour du conseil d’arrondissement du 12 sept pour une dérogation mineure (40.01)

La dérogation permettra au projet de se soustraire de l’aménagement d’un toit végétalisé. Selon les normes de la Régie du bâtiment, on ne peut pas aménager de toit végétalisé sur un immeuble avec une structure en bois. La même dérogation que pour Place Griffintown

Le projet veut être LEED en utilisant du CLT, mais ne peut pas végétaliser le toit. :woman_shrugging:t2:

Le bâtiment sera construit avec une structure de bois massif lamellé-croisé (CLT), considéré comme construction combustible au sens du Code National du Bâtiment (CNB). Il ne rencontre pas le premier critère du Guide sur les critères techniques visant la construction de toits végétalisés à l’effet que le bâtiment doit être de construction incombustible. Le choix de construire le bâtiment avec une structure de bois massif lamellé-croisé (CLT) a été fait après l’adoption du projet particulier. Cette décision du requérant vise l’obtention d’une certification Zéro Carbone du Conseil Canadien des Bâtiments Verts et LEED avec un objectif d’atteindre le niveau Or pour le bâtiment.

Lors de l’adoption du projet particulier, la volonté du requérant était d’aménager une toiture végétalisée tel que requis par le Règlement d’urbanisme de l’arrondissement du Sud-Ouest (01-280). Cependant, lors de d’analyse de conformité au Code National du Bâtiment (CNB), celui-ci exige que le bâtiment soit de construction incombustible pour autoriser la construction de toit végétalisé. Ainsi, l’exemption d’aménager un tel toit aurait dû être prévue au projet particulier.

De plus, le projet est déjà dans un processus de mesures équivalentes à la RBQ en raison des dimensions du bâtiment (aire de bâtiment et hauteur de bâtiment) supérieures à celles permises par le CNB pour une construction combustible, ainsi que pour l’emplacement de la compartimentation coupe-feu des étages. Une demande de mesure équivalente additionnelle pour permettre la réalisation d’un toit végétalisé risquerait de compromettre l’approche architecturale mettant en valeur la structure de bois.