100, Louvain Ouest - 1 étage

Un autre article, du 7 octobre, mettant en scène les mêmes intervenants :

La SDC s’est visiblement attachée les services d’une designer urbaine, Carolyn Kelly Dorais, dont les vues exposées dans les deux articles, sont les suivantes :

Selon Carolyn Kelly Dorais, les restrictions sur le camionnage sont en contradiction avec la préservation du patrimoine industriel de la ville.

“On ne peut pas déployer une piste cyclable aux normes d’aujourd’hui, dans un quartier construit à une autre époque et selon d’autres normes, surtout si l’on souhaite préserver le patrimoine bâti en état”.

Elle plaide pour des consultations qui englobent toutes les étapes, de la conception à la mise en œuvre des plans d’action. Ignorer certains points de vue peut nuire au développement de milieux sécuritaires et économiquement viables. Elle appelle à une écoute active et à une vision à long terme pour garantir un avenir aux manufactures urbaines et renforcer l’autonomie économique du territoire.

“La piste cyclable, tout le monde en veut — les travailleurs aussi — , mais ça nécessite des consultations et une bonne communication avec les partenaires du quartier.”

Le District Central est déjà un quartier mixte (Fabrique 125) et va le devenir de plus en plus (Anima Chabanel). Il est inévitable que le quartier se désindustrialise. Quelque part, Carolyn Kelly Dorais a raison, le tissu actuel ne convient plus aux besoins des entreprises et aux normes d’aujourd’hui.

De mon point de vue, la SDC est préservationniste, contre toute évolution, se sent proche de Soraya, promeut le statu quo et marche sur œufs des œufs sur la question du logement, car s’y opposer frontalement n’est pas terrible en termes de communication, et s’exprime sur le sujet à coups de “Oui, mais…”.

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