Station YUL-Aéroport-Montréal-Trudeau

Tu trouves pas que t’es un peu de mauvaise foi?

:point_down: :point_down:

Moi ce qui m’inquiète est le déficit astronomique autant au fédéral qu’au provincial.

Peut-être que la CAQ voudra mettre les break sur un projet comme le REM 2 par exemple.

J’espère que non…

Il n’y a aucune raison qui laisse présager de telle chose. La CAQ est claire depuis le début quant à certains projets, dont celui du REM de l’Est, et le premier ministre n’hésite pas à le mentionner souvent. Il en parlait encore justement lundi avec le dévoilement du Plan pour une économie verte.

Je comprends le provincial. Les aéroports sont 100% de responsabilité fédérale. C’est le fédéral qui les a construit et payé, et c’est le fédéral qui en tire les revenus, autant le loyer des administrations portuaires que les frais de navigations via navcan. D’ailleurs le Canada a les frais parmi les plus élevés au monde car ici les aéroports sont vus comme du revenus et non du développement.

Anyway, ADM ne demande pas une subvention de 500M. ADM demande la possibilité de l’emprunter, ce que leur statut légal empêche. Suffit que le fédéral se porte garant via une obligation ou la banque d’infrastrure (Hello Mr Sabia!!) ou whatever, et ADM pourra procéder. À moins que le covid ne dure 10 ans, normalement la trafic aérien reprendra, ADM recommencera à toucher ses revenus et remboursera le prêt.

Côut final pour le fédéral: 0$. Pour quelques années ils auront (temporairement) 500M ajouté au passif (en tant que garant du prêt). Considérant les déficits accumulés c’est une pinote. Je dirais même un quart de pinote.

8 « J'aime »

Non. Ça fait depuis décembre 2019 que j’entends parler du REM 2, et c’est avant tout un cadeau pour les circonscriptions de la CAQ (Bourget et PAT). J’imagine que ça s’en vient mais je vais le croire quand le processus aura débuté.

Ce que je vois, c’est un gouvernement qui fait du greenwashing constant pour paraître vert, qui privilégie des projets principalement en dehors de Montréal avec très peu d’impacts réels sur la mobilité, qui court-circuite l’ARTM pour répondre à ses besoins et qui encourage l’étalement urbain à outrance. Entre tant qu’urbaniste montréalais, ça me met en beau fusil.

Je crois que j’ai la mèche courte avec la CAQ mais on ne peut pas dire qu’elle fait grand chose pour Montréal. À regarder la carte électorale, on comprend pourquoi.

10 « J'aime »

5 messages ont été fusionnés à un sujet existant : REM 2 - Est de Montréal

C’est déplorable, mais il n’y a rien de nouveau là. C’est pourtant en parfaite continuité avec le bilan du gouvernement précédent, qui de surcroit était plus réfractaire à investir de l’argent public dans le TEC.

Le gouvernement précédent a quand même été derrière l’entente qui a mené au plus gros projet de TC depuis le métro et la nouvelle gouvernance dans les transports dans la région de Montréal (un pas dans une bonne direction, court-circuité par la CAQ).

Je ne leur lancerai pas trop de fleurs parce que je me souviens aussi des va-et-vient de Robert Poëti concernant la ligne bleue et c’était pas fort.

Mais la CAQ, avec ses élargissements d’autoroute déguisés, sa stratégie basée sur l’électrification des transports (haven’t we heard that before :roll_eyes:) et ses grands projets routiers dignes des années 60, est, je m’excuse, un cancre total.

4 « J'aime »

Ce n’est pas seulement Montréal qui écope, mais la ville de Québec aussi. Juste à voir la débâcle du tramway et l’obsession pour le troisième lien. Pour les élus de la CAQ, le TC n’est juste pas une priorité, contrairement aux routes, parce qu’ils savent que leur électorat est axé sur la voiture. C’est décourageant.

3 « J'aime »

Ce gouvernement est duplessiste et électoraliste à souhait lorsqu’il s’agit de transports en commun…

Il aurait fallu un mandat libéral de plus pour que l’ARTM puisse consolider ses assises et vraiment dépolitiser la planification des transports dans le grand Montréal. Malheureusement, la CAQ est arrivée alors que l’ARTM était encore en train de se former et Legault en a profité…

3 « J'aime »

En effet, un mandat supplémentaire aurait permis de faire pondre et tabletter un nombre record d’études, encore plus que pendant les 4 mandats libéraux précédents! :joy:

3 « J'aime »

Je crois qu’on est un peu hors-sujet… Mais mettons, que un PLQ Couillardin, ça aurait été encore une fois très bofff +++… Mais un gouvernement caquiste est affreux…
Sur ce, la station à YUL ne peut pas ne pas se faire construire. Point.

Les boys, j’ai l’impression d’être encore sur l’autre forum quand je lis tous ces commentaires politiques sur un fil du REM. On veut tous un financement pour la station et ça va venir… svp revenons au sujet!

2 « J'aime »

Reste que l’intervention de base est la même. Ce n’est pas à Québec de payer ça, ni même de garantir un prêt lié à cette station. C’est le fédéral qui devrait mettre ses culottes et agir, pour une fois, pleinement dans son champ de compétence.

2 « J'aime »

J’espère juste que les déboires financiers de la station de l’aéroport n’annihileront pas les chances qu’une entente soit conclue pour prolonger le tunnel jusqu’au terminus Dorval avant que le tunnelier ne soit détruit! :pray:

1 « J'aime »

Hé Boboy… Le désistement semble se confirmer du côté du provincial. :roll_eyes:

Une annonce sur un soutien du secteur aérien et aéroportuaire par le fédéral se fait cruellement attendre… :thinking:

Financement de la station du REM à l’aéroport Québec se désiste, l’avenir du projet en péril


PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE | La construction d’une station du REM à l’aéroport de Montréal est unanimement décrite comme essentielle pour doter l’aéroport d’un réseau de transports collectifs intermodal digne d’une grande ville nord-américaine, au même titre que Toronto ou Vancouver, entre autres villes.

(Ottawa) L’avenir de la station du Réseau express métropolitain (REM) à l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau se complique : le gouvernement Legault a inopinément décidé de se retirer du montage financier en voie d’être échafaudé par Ottawa et Québec pour assurer la construction de cette station jugée cruciale par la Ville de Montréal et le monde des affaires de la métropole.

Publié le 19 novembre 2020 à 6h17 | JOËL-DENIS BELLAVANCE | LA PRESSE

Cette décision du gouvernement Legault, que le bureau du ministre des Transports du Québec, François Bonnardel, a confirmée à La Presse mercredi, a provoqué la stupéfaction à Ottawa, alors que l’on a déjà entrepris certains travaux de forage pour l’éventuelle construction de la station.

Le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, se désole de voir Québec se désister ainsi, alors que les deux capitales planchaient depuis des mois pour trouver une solution afin d’assurer son financement.

Ce projet est unanimement décrit comme essentiel pour doter l’aéroport d’un réseau de transports collectifs intermodal digne d’une grande ville nord-américaine, au même titre que Toronto ou Vancouver, entre autres villes.

« Nous avons été déçus d’apprendre que le gouvernement du Québec se soit retiré du projet de la station à l’aéroport de Montréal après plusieurs mois de travail en collaboration avec notre gouvernement. Il est impératif de trouver une solution étant donné l’importance de la station à l’aéroport pour l’ensemble de ce projet de transport en commun qui améliorera la mobilité pour les citoyens et les visiteurs de la grande région de Montréal pour des générations à venir », a affirmé le ministre Marc Garneau dans un courriel à La Presse.

Au départ, les coûts de construction de cette station, évalués à 600 millions de dollars, devaient être assumés par Aéroports de Montréal (ADM), mais l’organisme a vu ses revenus chuter de manière brutale à cause de la pandémie, laquelle a entraîné une diminution de 97 % du trafic passager depuis mars.

Appel à l’aide

ADM a ainsi lancé un appel d’urgence à Ottawa et à Québec pour qu’ils avancent les fonds nécessaires à la construction de cette station du REM, qui doit être érigée à 35 mètres sous l’aérogare. Cette station, faut-il le rappeler, fait partie d’un chantier plus vaste de 2,5 milliards de dollars qui vise à améliorer l’ensemble des accès à l’aéroport – chantier qui a été en grande partie mis sur pause à cause de la pandémie.

L’appel à l’aide semblait avoir été entendu, provoquant une valse de pourparlers et de négociations entre les deux capitales qui donnait espoir à ADM. La Caisse de dépôt et placement du Québec, qui est le maître d’œuvre de l’ensemble du projet de construction du REM, était aussi partie prenante aux discussions.


PHOTO SEAN KILPATRICK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE Marc Garneau, ministre fédéral des Transports

Mais le retrait du Québec force le ministre Garneau à plancher sur d’autres solutions. Selon nos informations, le gouvernement Trudeau prépare un plan d’aide pour le secteur aérien qui englobera aussi les aéroports. Du financement supplémentaire pourrait être accordé à ADM, mais ce financement serait assorti de conditions de remboursement fixes, a-t-on indiqué.

« Notre gouvernement comprend l’importance du transport en commun à Montréal et partout au pays. C’est pour cela que depuis le début, nous appuyons le projet du REM. Notre engagement envers ce projet d’envergure est sans équivoque, et le lien vers l’aéroport est incontournable pour le projet en entier. Une meilleure connexion de l’aéroport au réseau de transport en commun était d’ailleurs l’un des objectifs phares du projet quand il a été annoncé », a ajouté M. Garneau dans son courriel à La Presse.

Il est inimaginable que le REM ne se rende pas à l’aéroport. C’était l’une des conditions de départ de ce projet et c’est une condition essentielle à la vitalité économique de Montréal. - Youssef Amane, directeur des communications de la mairesse de Montréal Valérie Plante

« La connexion de notre centre-ville à l’aéroport est nécessaire pour l’attraction d’investissements étrangers, la mobilité des travailleurs et le dynamisme de l’industrie touristique. Le retrait d’un partenaire financier à ce stade-ci du projet pourrait compromettre sa réalisation et le succès du projet. Les parties doivent s’entendre pour trouver une solution », continue M. Amane.

Aéroport fédéral

Au bureau du ministre François Bonnardel, on soutient que le Québec a déjà contribué largement au financement du REM. L’attachée de presse du ministre, Florence Plourde, a aussi fait valoir que l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau appartenait au gouvernement fédéral.

« Notre gouvernement veut une station du REM à l’aéroport. Le gouvernement du Québec a financé le projet du REM à la hauteur de 1,28 milliard de dollars et Hydro-Québec y a contribué pour 295 millions de dollars. En plus, le gouvernement a investi 192 [millions] pour la mise en place des mesures d’atténuation », a-t-elle indiqué dans un courriel.

« Cependant, à ce stade-ci, nous jugeons que des efforts peuvent encore être faits par l’aéroport de Montréal dans la recherche d’une solution pour le financement de ce projet. Nous rappelons également que l’aéroport de Montréal est une entité fédérale », a-t-elle ajouté.

De son côté, ADM s’est montrée prudente, affirmant n’avoir toujours pas eu la confirmation officielle de Québec qu’il se retirait du montage financier qui fait l’objet de négociations depuis juin. Mais l’organisme a rappelé qu’il s’agit d’un « projet structurant pour toute la communauté québécoise et qui est prêt à démarrer pour favoriser une relance verte et durable ».

ADM prévoit des pertes de revenus avoisinant les 600 millions pour l’année 2020 uniquement à cause de la pandémie. « Si elle n’obtient pas de prêt, ADM ne voit pas comment elle pourrait financer la construction de station du REM à l’aéroport, sans déroger à sa mission première d’autorité aéroportuaire. Avec un budget d’investissement révisé au strict minimum, ADM doit d’abord et avant tout favoriser les projets lui permettant d’assurer l’intégrité de ses actifs et la sécurité du public voyageur », a affirmé Anne-Sophie Hamel, directrice des affaires corporatives et des relations médias chez ADM.

Elle a tenu à rappeler que « le ralentissement au point quasi mort des activités aéroportuaires et l’absence d’aide ciblée pour l’industrie aérienne, une des plus touchées par la crise » depuis le début de la pandémie, « ont eu des effets dévastateurs sur la situation financière d’ADM ».

Quel accouchement laborieux pour une infrastructure essentielle à l’économie de Montréal et quel désastre avec une gare sous l’aérogare déjà construite qui servira d’entrepôt. En effet, prévue pour un train cette gare devient obsolète pour le REM.

Pendant ce temps on rame comme des forcenés pour assurer un nouveau parcours afin de sauver la desserte aéroportuaire, idéalement enrichie d’une gare de trains plus au sud (moins de 1 km) pour une correspondance avec le réseau ferroviaire.

Pourtant tous ces éléments sont indispensables afin d’assurer le trafic et l’attrait maximum de notre aéroport. Est-il nécessaire de le répéter, nous sommes en concurrence avec les aéroports canadiens et nord-américains notamment pour les incontournables routes internationales. Donc il nous faut les mêmes outils pour réussir.

Nous avons travaillé trop fort pendant des décennies pour regarder encore passer le train sans qu’il ne s’arrête en gare. Aujourd’hui le train principal a pris une autre forme (le REM), mais il est tout aussi indispensable pour relier efficacement YUL à l’ensemble du réseau de transport métropolitain.

Pendant ce temps les ententes inter-gouvernementales se font et se défont opposant la politique à l’économie. Il s’agit ne l’oublions pas de répondre aux intérêts supérieurs de la métropole et de son avenir dans l’industrie aérienne, grande créatrice d’emplois.

Ainsi chaque polémique retarde les travaux et nuit à sa réalisation. Un luxe qu’on ne peut se permettre si on souhaite retrouver le chemin de la croissance du transport aérien à Montréal et protéger nos acquis. Comprenons alors que les décisions d’aujourd’hui auront des effets à long terme sur l’ensemble des activités économiques de notre métropole et qu’un échec n’est absolument pas envisageable.

Ce qui me fait dire à nos chers politiciens, tout gouvernements confondus, de cesser de travailler à courte vue et de penser à développement durable avant tout. Ce qui veut dire que Montréal a impérativement besoin d’un aéroport moderne, efficace et relié dans les plus brefs délais aux différents modes de transport en commun pour en assurer le succès.

Alors cessons de tergiverser et agissons diligemment si on souhaite sortir renforcés des affres de cette double crise sanitaire et économique.

5 « J'aime »

My god… This provincial govt picks the most awkward timings to fight its battles…

1 « J'aime »

ADM : Ottawa doit assumer ses responsabilités

1 « J'aime »

Il me semble que Michel Leblanc résume bien la chose

Station du REM à l’aéroport : Montréal presse Québec et Ottawa de s’entendre

Le retrait d’un partenaire financier « pourrait compromettre la réalisation du projet », selon la mairesse de Montréal.

L’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau, à Montréal.
PHOTO : RADIO-CANADA / CHARLES CONTANT

Laurianne Croteau
12 h 57 | Mis à jour à 16 h 52

La Ville et la Chambre de commerce de Montréal pressent Québec et Ottawa de s’entendre sur le financement d’une station du Réseau express métropolitain (REM) à l’aéroport Montréal-Trudeau. Le gouvernement du Québec renonce à participer au financement réclamé par Aéroports de Montréal, privé de presque tout revenu depuis le début de la pandémie.

Le ministre des Transports, François Bonnardel, estime que Québec a suffisamment investi dans le projet de plus de 6 milliards de dollars et invite plutôt son homologue à Ottawa, Marc Garneau, à augmenter son financement pour cette station.

Nous jugeons que des efforts peuvent encore être faits par l’aéroport de Montréal, qui relève du gouvernement fédéral et non du Québec, dans la recherche d’une solution pour le financement de ce projet.

François Bonnardel, ministre des Transports

Le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, n’a pas révélé jeudi s’il comptait pallier ce manque de fonds, mais a affirmé être déçu que le gouvernement provincial se retire du projet de liaison entre le réseau de transport en commun et l’aéroport après plusieurs mois de travail en collaboration avec notre gouvernement.

Une chose est sûre, toutefois, le projet se réalisera, selon Pablo Rodriguez, lieutenant de Justin Trudeau au Québec.

On est a minuit moins une, [les travaux] avancent vite malgré la COVID-19. J’espère que Québec va être à la table, mais nous, c’est certain qu’on va être là.

Le lieutenant de Justin Trudeau au Québec, Pablo Rodriguez, a l’émission Le 15-18

Il déplore que Québec se retire du projet la même semaine qu’il annonce son plan vert. Ceci correspond exactement à l’une des choses que l’on doit faire pour baisser les émissions de gaz à effet de serre, ajoute-t-il.

Un engagement sans équivoque d’Ottawa

Aéroports de Montréal (ADM) devait initialement investir dans le projet, mais l’organisation s’est tournée vers Ottawa et Québec, faute de moyens en raison de la pandémie. Elle affirme être incapable d’injecter les 600 millions de dollars nécessaires aux travaux.

Le gouvernement du Québec a déjà contribué au projet du REMRéseau express métropolitain à hauteur de 1,28 milliard de dollars, rappelle le bureau du ministre par voie de communiqué, et Hydro-Québec y a contribué pour 295 millions de dollars. En plus, le gouvernement a investi 192 M$ pour la mise en place des mesures d’atténuation, renchérit-il.

Le tracé du REM
PHOTO : CDPQ INFRA

L’engagement du gouvernement fédéral envers ce projet d’envergure est sans équivoque, assure le ministre Garneau par voie de communiqué, et le lien vers l’aéroport est incontournable pour le projet en entier.

Ottawa réitère l’importance du projet pour qu’il soit comparable aux autres aéroports dans le monde . C’est un peu gênant que notre aéroport international ne soit pas relié au réseau de transport en commun , avoue Pablo Rodriguez.

Une affirmation qui fait écho à la réaction de la Ville de Montréal, pour qui l’échec de la construction de cette station serait inimaginable.

La connexion de notre centre-ville à l’aéroport est nécessaire pour l’attraction d’investissements étrangers, la mobilité des travailleurs et le dynamisme de l’industrie touristique.

Youssef Amane, directeur des communications de la mairesse, par voie de communiqué

La Ville craint que le retrait d’un partenaire financier à ce stade-ci du projet mette sa réalisation en péril.

Des négociations sur la place publique

Le retrait de Québec ne devrait pas sonner le glas du projet, selon le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Michel Leblanc. Tout le monde est convaincu que ça prend une gare du REM à Montréal-Trudeau […] je n’ai aucune inquiétude.

Quand je vois les gens qui disent que c’est en péril, je vous le dis, c’est de la négociation sur la place publique.

Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

Il croit tout de même que la responsabilité de ce financement devrait incomber au gouvernement fédéral. On est dans le bras de fer sur qui devrait financer [le projet], sachant que celui qui était prêt à le faire ne peut plus le faire, explique Michel Leblanc. Je pense qu’à la fin, si on se dit que c’est au fédéral de bouger, le fédéral a les institutions pour le faire.

Le député bloquiste de Montarville, Stéphane Bergeron, abonde dans le même sens.

On n’en est pas à dire qu’il n’y aura pas de station du REM à l’aéroport Montréal-Trudeau. Mais je pense que Québec a raison de dire que l’aéroport, c’est d’abord et avant tout une juridiction fédérale. Alors, on s’attend peut-être à une intervention plus substantielle de la part d’Ottawa dans ce dossier-là.

L’aéroport voit ses revenus chuter

Selon des informations obtenues par La Presse, le gouvernement Trudeau prépare un plan d’aide pour le secteur aérien qui englobera aussi les aéroports. ADMAéroports de Montréal pourrait toucher du financement supplémentaire, mais il serait assorti de conditions de remboursement fixes.

En juin, le président-directeur général d’ADMAéroports de Montréal, Philippe Rainville, demandait à Québec et à Ottawa d’accorder un prêt assorti de conditions de remboursement souples en fonction du rétablissement de ses revenus pour que le projet puisse aller de l’avant.

Contrairement aux autres stations du REMRéseau express métropolitain, la gare YUL-Aéroport-Montréal-Trudeau devait être financée par ADMAéroports de Montréal. La corporation à but non lucratif a conclu une entente à ce sujet avec la Caisse de dépôt, maître d’oeuvre du REMRéseau express métropolitain, afin d’arrimer le tout avec son projet de réaménagement complet des accès à l’aéroport, estimé à 2,5 milliards de dollars.

Les travaux pour creuser un tunnel vers l’aéroport ont commencé il y a quelques semaines. Il est prévu que le réseau puisse desservir l’aéroport en 2024.

Avec les informations de Yasmine Khayat